Physiologie
Cours : Physiologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Matteo Magro • 24 Septembre 2021 • Cours • 1 471 Mots (6 Pages) • 246 Vues
Physiologie appliquée aux APS. L1S2. S. Roffino
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PHYSIOLOGIE APPLIQUEE AUX APS
BY S. ROFFINO !
Sommaire
I. INTRODUCTION A LA PHYSIOLOGIE DE L’EXERCICE ................................................................... 1
A. L’EXERCICE INDUIT DES ADAPTATIONS DE L’ORGANISME ............................................................................ 1
1. Des besoins énergétiques qui augmentent .............................................................................................. 1
2. Des substrats énergétiques qu’il faut mobiliser...................................................................................... 2
3. Des substrats qu’il faut dégrader .......................................................................................................... 3
4. Des adaptations qui découlent de l’augmentation des besoins énergétiques ........................................... 4
5. Des adaptations ajustées et coordonnées aux besoins ............................................................................ 5
I. Introduction à la physiologie de l’exercice
A. L’exercice induit des adaptations de l’organisme
Le but du chapitre A est de comprendre dans la globalité quelles sont les adaptations induites par
un effort physique.
1. Des besoins énergétiques qui augmentent
Au cours de l’exercice, les besoins énergétiques augmentent. Ce chapitre explique quelle est
l’origine de cette augmentation.
Diapo 1. Réaliser une activité physique implique une mise en mouvement du corps. Lors d’un
mouvement, les déplacements des segments osseux sont permis par la contraction des muscles.
Quand le muscle se contracte, la production de force est transmise au tendon qui lui-même la
transmet à l’os ce qui permet le déplacement articulaire.
Les mécanismes de la contraction musculaire ont été traités au S1. En bref, la contraction d’un
muscle est permise par la contraction des fibres musculaires recrutées par la commande nerveuse.
A l’échelle de la cellule musculaire, la contraction est due au raccourcissement des sarcomères et
aux déplacements des myofilaments fins le long des myofilaments épais. Ce déplacement est
possible grâce à une interaction entre les protéines constitutives de ces myofilaments : l’actine et
la myosine. Cette interaction nécessite de l’énergie pour se réaliser. Cette énergie est apportée par
la molécule d’ATP. La contraction musculaire consomme donc de l’énergie.
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Au cours de l’exercice, les contractions musculaires étant plus nombreuses, les besoins
énergétiques sont plus importants. Or, dans la fibre musculaire, les stocks d’ATP sont limités. En
quelques secondes, les réserves intramusculaires sont épuisées. Il faut donc être capable de
reconstituer des molécules d’ATP au cours d’un exercice sinon l’exercice ne durerait pas au
delà de quelques secondes. L’exercice implique donc des adaptations métaboliques.
2. Des substrats énergétiques qu’il faut mobiliser
Diapo 2 : La resynthèse des molécules d’ATP au cours de l’exercice se fait à partir de molécules
dites à énergie potentielle (phosphagènes, glucides, lipides et protéines) qui sont stockées au sein
de notre organisme. Leur dégradation permet de libérer de l’énergie sous forme d’ATP. Les
phosphagènes tel que la phosphocréatine est stockée dans le muscle. Il est possible de produire
de l’ATP très apidement à partir de celle-ci. Une seule réaction chimique est nécessaire et elle est
catalysée par une enzyme la créatine phosphokinase.
L’organisme est aussi capable de produire de l’ATP à partir du glycogène, molécule de stockage
des glucides dans le corps. Le glycogène est stocké dans le foie et dans les muscles. Sa
dégradation conduit à produire du glucose dont la dégradation produit de l’ATP.
L’organisme est aussi capable de produire de l’ATP à partir des lipides. La forme de stockage des
lipides de réserve est le triglycéride (TG). Il est stocké principalement dans le tissu adipeux
(tissu sous-cutané constitué d’adipocytes dans lequel sont stockés les TG). Il existe aussi des
réserves moindres dans le foie et dans les muscles. La dégradation des TG conduit à produire des
acides gras dont la dégradation produit de l’ATP.
Enfin, il est possible de produire de l’ATP à partir de la dégradation de protéines. Lorsque cela
est le cas, ce sont les protéines de structure qui sont dégradées et en particulier les protéines
musculaires. Leur dégradation conduit à former des acides aminés à partir desquels on fabrique
de l’ATP.
Toutes ces molécules à partir desquelles on produit de l’ATP dans la cellule musculaire sont
nommées substrats énergétiques. A l’effort, il faut être capable d’ajuster l’apport en substrats
énergétiques.
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Le type de substrats que l’on dégrade au cours d’un exercice dépend des caractéristiques de celuici
(Diapo 3). L’intensité et la durée de l’effort sont des paramètres déterminants. Pendant les
premières secondes d’un exercice, l’ATP et la créatine phosphate constituent les substrats
principaux de l’effort. Quand l’exercice se prolonge, les glucides et les lipides constituent les
sources énergétiques de l’effort. Plus le temps passe et plus les lipides sont utilisés. Dans les
exercices dont l’intensité est faible, les lipides constituent la source principale énergétique. A
mesure que l’intensité de l’exercice s’élève, ce sont les glucides qui sont utilisés en priorité.
A l’effort, il existe donc des mécanismes qui permettent de mobiliser les substrats selon le
type d’effort.
3. Des substrats qu’il faut dégrader
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