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Physiologie endocrinienne

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Par   •  11 Mars 2013  •  Cours  •  3 526 Mots (15 Pages)  •  1 175 Vues

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PHYSIOLOGIE ENDOCRINIENNE

• Les hormones sont des molécules d’information très nombreuses. Il y a encore quelques 10aines d’années, on disait qu’il y avait 2 types d’organes :

- ceux qui fabriquaient les hormones, les glandes endocrines

- les autres, ne fabriquant pas d’hormones.

Par exemple, le rein, dont la fonction primaire n’est pas de fabriquer des hormones, pourtant il fabrique l’érythropoïétine et la forme active de la vitamine D.

Le cœur, n’est pas une glande endocrine pourtant il fabrique des peptides qui ont un rôle important dans l’équilibre hydro sodé.

L’os, fabrique des hormones importantes dans l’équilibre phosphocalcique.

• Cette notion de glande endocrine s’est élargie on sait qu’il y a des cellules endocrines dans beaucoup d’organes.

Ces hormones sont des substances libérées dans le sang et qui déclenchent une réponse programmée d’une cellule cible, c’est-à-dire que c’est une substance qui va passer dans le sang et qui va atteindre une cellule a distance du lieu de sécrétion.

Ce qui différencie une hormone d’un médiateur local et ce qui la différencie des neurotransmetteurs, qui sont des substances dont la nature n’est pas nécessairement différente de celle d’un hormone mais qui sont faites pour agir à proximité immédiate dans le SN de leur lieu de sécrétion, elles sont fabriquée par un neurone, et elles agissent dans le neurone d’à coté en général. Il existe aussi des neurohormones, qui sont des substances fabriquée par un neurone mais qui vont passer dans le sang et agir à distance de ce neurone : par exemple, l’hormone anti diurétique, hormone fabriquée par des neurones spécialisées de certains noyaux centraux, et agit à distance sur le rein et les vaisseaux. De même l’ocytocine (cousine de l’hormone anti diurétique) qui est fabriqué par des neurones et qui agit sur des cellules de l’appareil génital.

• Ces 3 notions recouvrent en réalité des modes d’action, plus que des structures.

On peut classer les hormones :

- par structure (composition) :

a. Hormones qui proviennent des aa, amines, des peptides, des glycoprotéines, des polypeptides.

b. Hormones fabriquées à partir du cholestérol : stéroïdes surrénaliens (cortisol et vit D)

c. Hormone fabriquée à partir de lipides mais ne dérivant pas du cholestérol mais d’acides gras (acide arachidonique) : écosanoïdes (prostaglandines et leucotriennes)

- par polarité :

a. Non polaires ou hydrophobes, solubles dans les graisses : hormones dérivés de lipides : hormones thyroïdiennes (fabriquées à partir d’aa) 2 conséquences : quand il va falloir faire circuler ces hormones dans la circulation, le fait qu’elles ne soit pas solubles, ca va obliger à des stratégies de transport (protéine de transport) et qu’elles vont passer facilement bicouche lipidique et entrer dans cytosol facilement donc R dans la cellule.

b. Polaire, ou hydrophiles, solubles dans l’eau, circulent très bien dans le MEC et n’ont besoin de personne : hormones peptidiques, circulent librement dans MEC mais aux abords de la cellules vont être stoppées par la membrane plasmique, donc nécessite R à la surface de la cellules.

• Exemples :

- catécholamines, adrénaline, noradrénaline, sérotonine… dérivées des aa

- hormones thyroïdiennes (EXCEPTION), fabriquées à partir d’aa, et pourtant sont hydrophobes et liposolubles (triiodotyronine)

- ocytocine, hormone diurétique,… H peptidiques pouvant être très petites

- hormones de croissance, chaine peptidique beaucoup plus grosse.

- cortisol, fabriqué par la surrénale et la vit D, fabriqué à partir du cholestérol, dans le foie puis le rein : stéroïdes

Ces structures différentes entrainent des modes d’actions très différents.

• Il est exceptionnel que les hormones soient fabriqués d’emblée sous forme d’hormones actives. La plupart du temps, on fabrique d’abord, un peptide plus gros, la pré-prohormone, dépourvue de toute action bio. Puis cette pré-prohormone est clivée et se transforme en prohomone, pouvant être active ou pas (moins que la forme définitive). Enfin encore par clivage, on obtient l’hormone active.

Exemples :

- l’hormone parathyroïdienne

- l’angiotensine : d’abord angiotensinogène puis angiotensine I puis II.

Cette maturation peut avoir lieu (pas nécessairement) non pas dans la cellule qui fabrique l’hormone, mais dans la cellule cible.

• Les hormones ont des effets bien spécifiques. Il existe tout de même des effets redondants entre chacune de ces hormones. Plusieurs hormones peuvent avoir des effets d’un même nature sur des cellules cibles.

On distingue 3 types d’effets :

- Additivité : une première hormone avec un effet + une 2ème hormone avec une autre effet = somme des effets de ces 2 h

- Synergie : un effet des hormones supérieur à la somme : 1 hormone avec 1 effet + 1 autre hormone avec 1 autre effet > somme des effets individuels

- Antagonisme : 1 hormone avec 1 effet + 1 autre hormone avec effet (+/inverse) <somme des 2 effets individuels /=0

Mode d’action des hormones

• D’une manière générale, on a un système, quand on parle de sécrétion hormonale, qui est un système à plusieurs étapes. Il y a des cellules dont le rôle est de fabriquer ces hormones : elles les fabriquent, elles les stockent, puis au moment venu, les libèrent. Une fois que l’h est libérer elle circule (toute seule ou accompagnée selon sa nature) pour atteindre son site d’action, où elle va produire des effets. Ayant produit son effet sur la cellule cible, un signal va devoir retourner à la cellule d’origine pour prévenir la cellule que l’h a été transmise. Il va don y avoir un rétrocontrôle (feedback) pour que le

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