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Le cancer du poumon

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Par   •  10 Juin 2022  •  Discours  •  1 395 Mots (6 Pages)  •  360 Vues

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INTRODUCTION

 

Le cancer du poumon, deuxième cancer le plus important chez les hommes et troisième chez les femmes, est responsable d’environ 13 % des nouveaux diagnostics de cancer chaque année en France, ce qui représente 40 000 cas. C’est également la première cause de décès par cancer chez les hommes et la deuxième chez les femmes, derrière le cancer du sein qui est aussi le plus fréquent.

Le cancer du poumon ou cancer broncho-pulmonaire regroupe un ensemble de pathologies causées par la transformation cancéreuse de cellules pulmonaires conduisant à la formation d’une tumeur. Il peut être à petites cellules dans 15% des cas ou non dans les 85 restants.

Son principal facteur de risque est le tabac mais il en présente d'autres dont nous parlerons plus tard.

ORIGINES

Le cancer des poumons peut survenir selon plusieurs facteurs: le tabac, les expositions professionnelles et les antécédents personnels et familiaux. Il est donc 

multifactoriel.

Il touche tout le monde mais les fumeurs présentent un risque plus important de le contracter. Effectivement, le tabagisme a un impact très important sur les poumons et est la première cause de cancer du poumon.  Le cancer est une maladie au cours de laquelle des cellules anormales, dites malignes, se développent, se divisent puis se propagent de manière incontrôlée. La fumée inhalée lorsque que l’on fume contient des substances cancérogènes qui endommagent progressivement les cellules des poumons et ainsi mènent à la formation du cancer du poumon. Mais cette fumée peut être primaire, c'est-à-dire celle que vous fumez, ou encore secondaire lorsque vous ne fumez pas mais fréquentez des espaces enfumés. Cela s’appelle le tabagisme passif et est le troisième facteur le plus courant de cancer du poumon. En tout, la fumée inhalée contient pas moins de 7000 produits chimiques dont 69 sont cancérigènes comme l’arsenic, le nickel et le formaldéhyde. Également, le monoxyde de carbone, gaz nocif issu de la combustion de la cigarette et donc présent dans sa fumée vient se fixer aux globules rouges et ainsi limiter l'oxygénation de l’organisme. Le corps essaiera ensuite de réparer les dommages mais l’exposition continue l’en empêchera. Ainsi, un homme fumeur multiplie par 10 à 15 le risque d’être atteint du cancer.

 

Le risque de développer un cancer du poumon augmente aussi en présence d’un antécédent familial et ce indépendamment d’un éventuel tabagisme. Il existe des facteurs de risque génétiques, des variations présentes dans notre génome depuis la naissance qui, pour certaines, augmentent de manière importante le risque de cancer du poumon. Ces mutations sont appelées variants pathogènes. On parle alors de prédisposition génétique au cancer du poumon. Ces variations pathogènes s’opèrent sur plusieurs gènes, notamment sur les gènes TP53 & EGFR, tous deux impliqués dans les adénocarcinomes pulmonaires, le cancer du poumon le plus fréquent, ce qui fait de lui une maladie polygénique.

Même si cela demeure des facteurs minoritaires, l’environnement et le milieu socio-professionnel restent des risques de cancer des poumons. Selon des estimations de l'INRS, 15 % des cancers du poumon seraient d'origine professionnelle.

L’exposition au radon par exemple est l’une des principales causes de cancer du poumon chez les personnes qui ne fument pas. Le radon est un gaz présent dans la nature issu de la radioactivité du radium dans la croûte terrestre. À l’extérieur, il est peu probable qu’il mette les gens en danger car il n’est pas concentré mais à l’intérieur, le radon peut l’être bien plus. Une exposition prolongée au radon à l’intérieur, notamment sur les lieux de travail comme les mines ou les bâtiments en granite, peut entraîner un cancer du poumon. Des métaux lourds comme l’amiante, le cadmium et le sélénium augmentent également ce risque de la même manière que le radon. L’exposition à l’amiante multiplie par 5 le risque du cancer.

Un autre risque de développer un cancer broncho-pulmonaire est la radiothérapie. Dans le cadre du traitement d’un autre cancer comme celui du sein, on peut recourir à l’usage de rayons ionisants et à très forte énergie pour irradier les cellules cancéreuses et ainsi les empêcher de se multiplier : c’est la radiothérapie. Cette discipline médicale comporte un risque omniprésent : celui d’altérer également les tissus avoisinant la tumeur, comme les poumons dans le cas du cancer du sein. Encore une fois, cette altération des cellules pulmonaires peut malheureusement déclencher un nouveau cancer comme celui étudié ici appelé métastase.

Enfin, la pollution atmosphérique est la présence de particules et de gaz nocifs dans l’air que les gens respirent. Elle est importante dans les zones urbaines et densément peuplées. Elle serait responsable de 700 000 morts dont 62 000 dues au cancer du poumon mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour justifier ces estimations.

Le cancer du poumon peut tout de même se déclarer chez une personne concernée par un seul de ces facteurs.

PRÉVENTION

 

Vous l'aurez compris, le tabagisme est à bannir si l’on veut se protéger du cancer du poumon. Il est également nécessaire d’éviter le tabagisme passif en demandant par exemple à son colocataire fumeur de ne pas fumer à l’intérieur ainsi que d’éviter tout lieu enfumé. Il est aussi possible de faire tester son logement et son lieu de travail pour connaître la teneur en substances cancérogènes comme le radon ou l’amiante qui augmente considérablement le risque de cancer du poumon.

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