Cours muscles staps

I-La morphologie générale du muscle squelettique

La mobilité est l’une des propriétés fondamentales des êtres-vivants, et une de leurs caractéristiques principales.

Le mouvement s’effectue grâce à la transformation de l’énergie chimique contenue dans l’ATP en énergie mécanique. La tissu musculaire assure cette conversion spécifique d’énergie.

Le muscle représente chez l’Homme, une masse importante environ 40% du poids corporel soit 30 kg chez un sujet de 75kg.

A)Description générale

        1.Les tissus musculaires

On distingue 3 types de tissus musculaires : squelettique, cardiaque et lisse.

Ces 3 types se diffèrent par la structures de leurs cellules, leur situation dans le corps, leur fonction et par le mode de déclenchement de leurs contractions.

a)Le tissu musculaire squelettique

Il se présente sous forme de muscles qui recouvrent le squelette osseux et s’y attachent.

Les fibres musculaires squelettiques portent des bandes bien visibles nommées stries et sont soumises à la volonté pour une partie importante de leur activité.

b)Le tissu cardiaque

Il représente la grande partie de la masse musculaire des parois du cœur. Le muscle cardiaque est strié et involontaire.

c)Le tissu musculaire lisse

On les retrouves dans les parois des organes viscéraux creux comme l’estomac, la vessie… Les muscles lisses ne sont pas striés et leurs mouvements sont involontaires.

        2.Les fonctions

Les muscles de notre organisme exercent 4 fonctions importantes :

-produisent le mouvement

-stabilisent les articulations

-maintiennent la posture

-dégagent de la chaleur

        3.La forme des muscles

Selon leur forme, les muscles squelettiques sont classés en

-muscles longs

-muscles plats en forme d’éventail

-muscles courts

-muscles annulaires

B)L’anatomie macroscopique de la fibre musculaire

Chaque muscles squelettiques comprend des centaines voire des milliers de fibres musculaires.

Le muscle renferme également du tissu conjonctif, des vaisseaux sanguins et des neurofibres.

        1.L’enveloppe de tissu conjonctif

Les milliers de cellules contractiles et individuelles sont maintenues ensemble par une enveloppe de tissu conjonctif.

Les fibres se trouvent à l’intérieur d’une fine gaine de tissu conjonctif appelée endomysium. C’est la gaine d’un petit nombre de fibres, qui peut être assez épaisse et contient des vaisseaux sanguins.

Les fibres musculaires et leur endomysium se regroupent en faisceaux de muscles entourés chacun de tissu conjonctif appelé périmysium.

Une autre enveloppe de tissu conjonctif, l’épimysium entoure tout le muscle.

Toutes ces gaines de tissu conjonctif constituent un ensemble continu qui se termine par les tendons qui relient certains muscles aux os.

Lorsque les muscles se contractent, ils tirent donc sur leurs différentes gaines, lesquelles, à leur tour, transmettent la force à un os spécifique. [pic 1]

        2.L’agencement des faisceaux

Tous les muscles sont composés de faisceaux, mais l’agencement de ces derniers est variables, si bien que les muscles diffèrent tant par  leurs formes que par leurs capacités fonctionnelles. On distingue :

a)L’agencement parallèle 

Les faisceaux sont orientés suivant l’axe longitudinal du muscle. Ces muscles adoptent la forme d’une courroie ou sont fusiformes avec un ventre épais. Ils peuvent également avoir la forme d’une nappe.

b)L’agencement penné (en plume)

Dans ce type, les faisceaux sont courts et ils s’attachent en diagonales sur un tendon qui suit l’axe du muscle.

Si les faisceaux s’attachent tous du même coté du tendon, le muscle est unipenné. [pic 2]

Si les faisceaux s’attachent sur 2 côtés opposés du tendon, on dit qu’il est bipenné.

Certains muscles sont multipennés.

c)L’agencement convergent 

Le muscle est convergent quand sont origine est large et que ses faisceaux aboutissent à un tendon unique.

d)L’agencement circulaire 

L’agencement du muscle est dit circulaire lorsque les faisceaux sont disposés en cercle concentrique.

L’amplitude de mouvement d’un muscle et sa puissance sont fonction de l’agencement des faisceaux.

Plus les fibres sont longues et parallèles à l’axe longitudinal du muscle, plus l’amplitude du mouvement est grande.

La force d’un muscle dépend du nombre total de fibres qui le constituent : plus elles sont nombreuses plus le muscle est fort. Les muscles pennés, bipennés et multipennés renferment le plus grand nombre de fibres, ils se raccourcissent peu mais sont souvent très puissants.

        3.La vascularisation des muscles

L’activation normale d’un muscle squelettique dépend de son innervation et se son approvisionnement sanguin.

La contraction musculaire représente une dépense d’énergie énorme, elle a donc besoin d’un apport plus ou moins continu en oxygène et en nutriments par intermédiaires des artères. Les cellules musculaires doivent également évacuer les déchets, produits lors de la contraction, par les veines.

C)L’anatomie microscopique de la fibre musculaire

        1.La membrane plasmique : sacrolemme

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