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Les grands domaines de la psychologie

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Par   •  24 Janvier 2022  •  Cours  •  2 354 Mots (10 Pages)  •  392 Vues

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UE 1.1        Le grands domaines de la psychologie        Pr. Gravil

C1 – Les grands domaines de la psychologie

  1. L’environnement

Description physique : c’est un milieu froid, vaste, préoccupant, espace fermé, semblable à une prison, labyrinthe, couloirs vides

Représentation sociale : un ressenti, un cliché/stéréotype

 Milieu anxiogène, où on est mal à l’aise, où on ressent la peur, du stress, où on n’est pas rassuré. Peur d’une bonne prise en charge (compétences, « chaleureusité »), on y ressent la solitude et ennuie.

Un endroit froid, anxiogène, qui ressemble à une usine, peur, peur de la douleur, beaucoup de questions (avec ou sans réponse), une forme de sécurité malgré tout, manque d’intimité, promiscuité.

Dans le cadre des urgences, avant même d’être pris en charge aux urgences, on va arriver avec des anxiétés, des aprioris…

Emotions contradictoires : machines qui font peur (lumières, bruits) mais à la fois qui rassurent car maintiennent en vie et donnent des informations importantes.

  1. Le profil psychologique du patient

Une hospitalisation peut avoir des causes très diverses. Cependant, elle reste un événement important pour le patient. Elle peut être prévue (opération planifiée, examen ou encore urgence).

Dans le cas d’une urgence, c’est soudain et ça peut représenter un choc 🡺 bouleversement du cours normal de la journée 🡺 charge mentale énorme, prévenir d’urgence les proches, changement de l’emploi du temps.

A son entrée, le malade ressent bien évidement de l’anxiété ou de la panique due à sa maladie mais également un sentiment de rupture avec son milieu familial et social, accompagné d’un sentiment de perte de liberté, de diminution, de désorientation. Il subit des contraintes matérielles (horaires repas), une cohabitation et une vie collective.

Il y a un avant (la façon de vivre avant la maladie/prise en charge), un pendant (accompagné par des professionnels) et un après (la vie après la maladie/la prise en charge/l’opération).

Tous gestes et paroles vont avoir un impact sur la personne : la rassurer ou la rendre anxieuse.

Les conséquences de la maladie : l’atteinte du corps par une maladie représente un moment de crise (angoisse de mort, remaniements psychiques, vulnérabilité…)

  1. Le malade est un homme qui a peur

On peut parler d’un léger « conflit » car il entre dans un milieu pour s’y faire soigner, il n’est donc pas dans un milieu familier, où il peut s’y sentir à l’aise et d’un autre côté, les soignants sont sur leur lieu de travail, lieu familier pour eux. De plus l’hôpital est un lieu inquiétant et mystérieux. Le patient est mené à se poser de nombreuses questions (douloureux ? gravité ?)

  1. Le malade est un Homme dépendant

Selon le degré de dépendance et le caractère de chacun, certains patients vont devenir exigent, se laisser aller, être timoré (=perdre ses habitudes, se laisser vivre/mourir) alors qu’ils peuvent être complètement différent hors hôpital.

  1. Le malade est un Homme seul

Il est confié à des mains qu’il ne connaît pas, « subit » des soins qu’il ne comprend peut-être pas et voire même une maladie encore inconnue pour lui. Il est de plus à distance de ses proches, à l’écart de la société.

  • Points définition :

La santé, selon l’OMS est un état de bien-être complet physique, mental et social, ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

  1. Pourquoi des cours de psychologie ?

  1. La démarche de soin auprès de la personne

Quel est « l’objet » de soin du soignant ?

La première préoccupation du soignant est le patient et ses proches.

On prend en charge un patient dans sa globalité, donc avec sa dimension psychique, ce qu’elle est, ce qu’elle ressent, ses émotions, son histoire, ses valeurs, la personnalité…. (ex du placebo : marche car il y a le côté psy). Il faut faire du lien entre le social et l’individuel 🡺 faire des vas-et-viens entre les deux.

Comment appréhender l’Homme ? Avec la psychologie sociale (facteurs environnementaux, sociaux 🡺 le collectif prend le dessus sur l’individuel)

  • Permet au professionnel d’avoir des informations sur l’Homme pour le comprendre et l’appréhender.

Dynamique de la famille sur le plan social. Quelle place lui accorder dans le service. Elle souhaite être au plus proche de son proche même si elle peut être intrusive/nocive pour le service et les soignants.[pic 1]

Psychologie clinique : la rencontre de l’autre, la place que je vais accorder à l’autre dans la relation que je vais avoir avec la personne. L’autre avec toutes ses particularités.

Approche humaniste : (Virginia Henderson, Maslow (pyramide), Karl Rogers) centrée sur la personne, on prend en compte le potentiel qu’a la personne, à tous les niveaux, dans toutes le dimensions (prendre en compte toutes les capacités de la personne même si elle est déficiente, invalide) 🡺 être au chevet de l’autre. On part du postulat où je ne sais rien 🡺 d’où l’intérêt de communiquer et de répéter (dimension cognitive, intellectuelle (capacité cognitive, langage, mémoire, attention, perception, compréhension…)

L’alarme de Louisette film[a]

On se rend donc compte de la complexité de l’être humain.

En tant que soignant, on doit se questionner sur la place/ le rôle à avoir, en fonction de notre fonction mais aussi de la responsabilité qu’on possède, tout en tenant compte du côté humain à avoir avec le patient. Il faut donc suivre la déontologie/charte/éthique.

Les principales qualités d’un soignant sont l’écoute, la neutralité, la bienveillance, l’empathie, parvenir à mettre en place et maintenir une relation de confiance.

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