Les grands domaines de la psychologie
Cours : Les grands domaines de la psychologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mathieu Guitton • 11 Octobre 2016 • Cours • 3 264 Mots (14 Pages) • 1 097 Vues
Les grands domaines de la psychologie
12/09
- Généralités
- Définitions
Psychologie vient du grec : psukhe = âme + logia = science, étude
- La science ou l’étude de l’âme.
Dès le départ de la création du concept de psychologie, il y a une référence à une entité immatérielle qui serait la source de notre comportement.
Science qui étudie les états de conscience, le comportement et la conduite des individus et qui tentent d’en comprendre le fonctionnement. Fonctionnement normal.
Psychiatrie : étudie ce qui ne fonctionne pas dans le psychisme.
- Historique
Au début la psychologie était un courant de la philosophie
- Antiquité
Dès l’antiquité, une partie des philo/savants grecs se sont intéressés à ces différents concepts.
Un papyrus de -1 550 avant JC, le papyrus des perses, le 1er traité de médecine écrit par l’Homme: on y trouve ce que l’on peut rapprocher de la description de la dépression.
Dans les récits mythologiques, on retrouve un intérêt pour la description des états mentaux sous une forme sublimée. Complexe d’Œdipe, le mythe de Narcisse.
Les différentes théorisations : évolution principale la dualité corps esprit. Posé très tôt par Platon (-427 -348) qui distingue une âme supérieure qui serait le cœur et une âme nutritive qui serait le foie. L’âme dirige le corps. Il va s’opposer en cela à Aristote (-384 -322) qui va complexifié cette approche, il se pose la question de ce qui connait et pense dans l’âme, l’âme et le corps sont des notions intriquées, qui fonctionnent de façon réciproque « l’âme est au corps comme la forme à la matière : distincte et inséparable) -> conception moniste : intégration dans un seul objet du corps et de l’âme
Hippocrate (-460 -370) et Gallien (-218 -268) : soutenaient la conception moniste. Médecins qui ont classés les maladies mentales en lien avec les humeurs du corps. C’est l’approche tempéramentale : sanguin, colérique, mélancolique et flegmatique. C’était une première approche de la psychosomatique, la modification de substrat physique qui avait des conséquences sur le fonctionnement psychologique.
- Moyen-âge : de la philosophie au religieux
Transfert de la réflexion du philosophique vers la religion. Chappe de plomb sur la réflexion psychologique : mis en lien avec l’influence de Dieu, l’origine de la pensée doit être en lien avec la religion, tout le reste sera mis de côté, l’âme humaine n’est plus une source de pensée mais le réceptacle de la vie que Dieu a donné.
- 17ème siècle : retour de la philosophie
Réémergence de la dualité entre corps et esprit.
Descartes « Je pense donc je suis » : pensée comme facteur déterminant de l’existence, l’âme est indépendante du corps, il valorise la pensée. Va mettre de côté l’intérêt pour l’émotion, Spinoza va lui reproché cela : réintégration du corps et de la psyché en symbiose. La pensée n’est pas qu’intellect, explique comment on réagit.
- 19ème siècle : émergence d’une science
Approche de la psychologie comme une science dure avec la mise en place des 1ers labo expérimentaux (Wundt 1879 : 1er labo).
Volonté de respecter le modèle scientifique de Claude Bernard : pour que une réflexion soit scientifique elle doit s’appuyer sur une période d’observation puis sur l’émission d’hypo scientifique qui vont pouvoir être testées avec des expériences pouvant être interprétées et validant ou non l’hypo.
En France avec Binet se dev des approches de psychologies différentiels ou psychométrique : comparaison de population. Mise en place de repère sur la normalité. Mise en place des 1ers tests de QI.
En Russie, développement des recherches sur le comportementalisme (Pavlov). Le conditionnement psychologique déclenche des réactions physiques automatisées -> intrication entre physique et psycho
Explosion des capacités d’exploration du corps. Va confronter les psycho à deux tentations : la tentation de tout ramené aux neurosciences et la psychanalyse
- 20ème siècle : organisation des grands courants de la psychologie
Neurosciences
Psychanalyse
Neuropsychologie et cognition
Comportementalisme
Psychologie du développement
Psychologie sociale
- La psychologie biologique, Neuroscience
Si aujourd’hui on est sûr que c’est le cerveau qui est le lieu des fonctionnements psychologiques et de notre pensée.
Cas de Phineas Gage.
Fondateur dans la compréhension du rôle du cerveau dans l’expression des comportements et de la psychologie.
Ouvrier américain qui a eu un accident : une barre à mine plantée dans le lobe frontal de son cerveau.
Miraculeusement il a survécu à ses blessures et son entourage a pu constater un changement radical dans le fonctionnement psychologique de Phineas. Alors qu’avant on pouvait le décrire comme quelqu’un de sérieux, d’attentionné, très sociable, très bien intégrée, il est de »venue très irritable, s’énerve facilement, violent, agressif, comportements étranges liés au fait qu’il n’avait plus de limite à la façon de s’adresser au personne, plus conscience de la bien séance, désinhibition.
[pic 1][pic 2]
C’est un syndrome frontal : les capacités sociétales sont localisées dans le lobe frontal de notre cerveau.
Aujourd’hui on a d’autres façons d’explorer le cerveau.
L’imagerie :
- Scanner (TDM) : emploie des rayons X
- IRM : CI pacemaker
- PET-Scan (Emission de Positon)
- IRM Fonctionnelle : métabolisme du glucose
Permis d’avoir une cartographie cérébrale.
Cortex Préfrontal : partie en avant du cerveau, siège des fonctions les plus avancées de notre psychologie.
[pic 3]
CP Dorsoléral : Il y a les fonctions exécutives (adaptation, planification).
CP Orbitaire : contrôle impulsion et comportements sociaux .
CP Cingulaire : motivation, attention et intentionnalité
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