Faut-il opposer salaire et emploi?

TD5

Faut-il opposer salaire et emploi ?

 Opposition entre salaire et emploi

 Opposition néoclassique et Keynes (il s’est opposé à Pigou qui était néoclassique)

Plan :

I- Le salaire ennemis de l’emploi

1) un salaire ennemis de l’emploi

Pigou -> Néo

2) un salaire bas nuit à l’emploi

Keynes

II- Salaire stimulant de l’emploi (salaire d’efficient Stiglitz et Yellen)

III- Les déterminants fondamentaux de l’emploi -> la croissance (facteurs qui déterminent la croissances)

Il y a deux mot clés :

Le salaire : peut être définie comme à la fois le revenu du travail et son cout. Pour celui qui perçoit son salaire net, il s’agit d’un revenu qui lui procure un certain pouvoir d’achat. Pour celui qui le verse, le salaire brut il acquitte un cout. Il constitue souvent un facteur de motivation selon l’adage « travailler plus, pour gagner plus ». Pour d’autre, ce qui l’envisage comme un cout, ils le mettent en comparaison avec le gain obtenu par l’utilisation du travail.

L’emploi : renvoie à la population active occupé càd le nombre de personne ayant un emploi ou le nombre d’heure de travails que celles -ci ont effectué. Dans un point vue qualitatif, il fait valoir des conditions spécifiques de travails, des niveaux de qualification, durée de travail variable.

La quantité d’heure de travaille dépend de son attrait pour celui-ci pour sa rémunération qui perçoit de son attitude de choisir ou subir son temps de travail.

Le plein emploi constitue alors pour une économie une situation que nombre d’économiste considèrent comme idéale car elle permet à toute personne qui souhaite travailler au taux de salaire en vigueur d’exercer un emploi.

Si apriori une hausse des salaires pouvait nuire au niveau de l’emploi, une baisse des salaires ne pourrait-elle pas le favoriser ?

Existe-t-il une relation conflictuelle entre le niveau des salaires et le niveau de l’emploi ?

I – Le salaire ennemi de l’emploi

1) Un salaire ennemi de l’emploi

Pigou -> Néo classiques

Selon l’approche néoclassique la décision d’embauche pour un employeur repose sur un arbitrage entre la productivité marginale du travail et son cout marginal. L’embauche aura lieu tant que la productivité marginale sera supérieur ou égale au cout. Le salaire étant une partie de se cout, il se trouve alors intégré dans se calcul comme faisant partie du cout salariale. Ainsi sur le plan économique, l’employeur tant à minimiser son cout y compris son cout salariale. Pour Pigou et les néoclassique, il existe un taux de salaire réel et monétaire qui permet d’assurer le plein emploi. Dans sa théorie du chômage « selon un système donnée de fonction de demande de l’emploi, il existe un seul taux de salaire une fois retenu partout qui puisse garantir la disparition du chômage et des emplois vacants ».

Le taux de salaire devient alors le taux de régulation des niveaux d’emplois sous certaines conditions présence d’un marché de CPP.

La flexibilité du taux de salaire constitue pour lui le meilleur moyen d’assurer le plein emploi, l’existence du chômage ou d’emploi vacant alors des imperfections du marché où notamment les rigidités à la baisse du taux de salaire constitue le principale obstacle à la réalisation du plein emploi.

L’existence et le maintient du chômage résulte des rigidités des salaires et des défaillances de marché, le salaire est ennemi de l’emploi en raison de sa rigidités à la baisse. La nature volontaire du chômage s’avère alors établie, l’absence de flexibilité à la baisse du taux de salaire provient des rigidités qui détermine un niveau de salaire minimum totalement inélastique à la baisse. La demande d’emploi provient de la MO et de l’offre des employeurs. L’équilibre ne pourra être réalisé tant que W1 > W*(cf courbe) la solution réside alors dans la baisse du salaire réel pour se faire il convient « d’œuvrer » pour faire disparaitre les imperfections de ce marché de sorte qu’il devient un marché de CPP.

2) un salaire bas nuit à l’emploi

Keynes prend l’exact contre pied de la position de Pigou. Dans sa théorie générale de l’emploi, de l’intérêt

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