Le big data
Dissertation : Le big data. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dany Lescarbeau • 11 Février 2020 • Dissertation • 2 869 Mots (12 Pages) • 489 Vues
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES
TRAVAIL DE SESSION
PRÉSENTÉ À
MME MAUDE GAUTHIER
INTRODUCTION À LA COMMUNICATION SOCIALE (PCO-1018)
PAR
CARL RICARD ET DANY LESCARBEAU
LE BIG DATA, LA TRACE QUE L’ON SÈME
5 DÉCEMBRE 2019
Le Big Data, la trace que l’on sème
Le développement des technologies et l’arrivée d’Internet ont évidemment bouleversé le monde tel que nous le connaissions autrefois. L’idée de base était de créer un registre de connaissances universelles auquel auraient accès tous les humains de la planète, mais les proportions que cela a prises vont au-delà des prédictions. La quantité d’information qui s’est emmagasinée est devenue si énorme qu’elle est presque incalculable et nous y avons tous contribué. En effet, les internautes d’aujourd’hui sont loin de se douter de la quantité de renseignements qu’ils laissent sur leur passage lorsqu’ils consultent leurs sites web préférés, interagissent sur les médias sociaux numériques et même lorsqu’ils communiquent avec famille et amis. Ces nombreuses traces, stockées sur une base numérique, sont ce qui définit le concept que l’on nomme le Big Data. Vendues à un prix fort, ces précieuses informations du comportement d’un individu sont utilisées et calculées afin d’offrir un contenu personnalisé à ce dernier et ainsi, mieux le cibler pour lui vendre un produit. Est-ce que d’autres secteurs, autres que la publicité, profitent de ce nouveau principe ? Le Big Data est utilisé par plusieurs entreprises, mais est-ce pour autant légal et contrôlé ? À travers ce travail, vous retrouverez différentes thématiques qui vous permettront de mieux comprendre le sujet en titre, mais aussi de vous conscientiser sur ses différents effets.
Générations des sciences sociales
Les sciences sociales ne cessent d’évoluer au fil du temps. Ses caractéristiques s’adaptent en fonction des réalités de la société, mais aussi, se modélisent selon la technologie du moment. Au cours des dernières décennies, cette évolution des sciences sociales peut être divisée en trois générations. Comme l’expose Dominique Boulier (2015), chacune d’entre elles observe les mêmes concepts qui changent inévitablement à mesure que le temps passe. Un des concepts qui nous intéresse plus particulièrement parle des dispositifs mis en place pour la collecte d’information. Ce dernier point est, et a toujours été, essentiel au maintien et au développement d’une société en permettant de faire des projections sur les tendances à venir, en répondant à différentes questions et en évaluant des résultats. La première génération se distingue par une mise en commun des renseignements par le biais de recensements organisés par l’état. Il s’agit alors de faire un inventaire, un compte rendu, de ce que compose une société. Vint ensuite la seconde génération qui fait appel aux sondages pour aller chercher de l’information plus précise auprès des gens. Les responsables en sont principalement les médias de masse. Le téléphone et la radio, ces outils technologiques, permettent désormais une approche plus rapide et efficace pour la récolte d’éléments souvent utilisée à des fins commerciales.
Aujourd’hui, à l’aube d’une troisième génération, le concept de collecte d’information a pris des proportions qui dépassent l’imagination. À chaque seconde qui passe, grâce à Internet, des quantités quasi infinies d’information provenant de chacun d’entre nous sont désormais collectées, analysées et partagées. Des données qui se retrouvent malgré nous entre les mains des multinationales ou d’entreprises comme les géants du web que nous appelons les GAFAM, soit Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Ceux-ci s’en servent alors pour nous cibler et nous vendre. Ces banques énormes de données font partie de ce qu’on appelle le Big Data, sujet principal de ce travail de recherche.
Qu’est-ce que le Big Data
Globalement, le Big Data correspond à un ensemble gigantesque d’informations traduites sous forme de données. Une quantité tellement imposante qu’aucun outil ordinaire de traitement d’information ne peut la gérer. Qui sont les producteurs de ces données ? Nous, usagers quotidiens d’Internet. En soi, la notion de collecte d’information n’a rien de révolutionnaire. L'intérêt de cette collecte de données réside dans l’idée d’une automatisation du stockage d’éléments en continu et sans l’intervention de l’homme. Chaque seconde qui passe, nous contribuons à son agrandissement de manière parfois volontaire, mais souvent involontaire. Ce sont des systèmes robotisés qui ingèrent tous ces paramètres. À quoi correspondent-ils ? À des textes, des images, des sons, des températures, des signaux GPS, etc. C’est une vraie révolution que d’être en mesure d’accéder et de partager une telle quantité d’éléments, et ce dans un même endroit ; le web. L'auteur Jean-Gabriel Ganascia (2015) présente une analogie forte intéressante pour nous donner une idée de grandeur du Big Data. Il estime le poids d’un livre à environ un mégaoctet (Mo) et tient compte du fait que la Bibliothèque nationale de France contient environ quatorze millions d’ouvrages. Puis il indique qu’en 2012, le volume du web était évalué à environ 2,8 milliards de téraoctets (To). Cela revient à dire que le web contient, en information, l’équivalent de 200 millions de Bibliothèque nationale de France.
Il peut parfois être difficile de comprendre exactement ce qu’est le Big Data, mais les experts s’entendent pour dire qu’il se définit grâce à une règle qu’ils ont nommée, la règle des trois V (Jean-Gabriel Ganascia, 2015). Le premier correspond au Volume particulièrement élevé de données à traiter. Le second indique la Variété des informations et leur provenance pouvant être de sources diverses. Finalement, la notion de Vélocité, c’est-à-dire, une fréquence à atteindre en matière de rassemblement et partage de ses informations.
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