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Sociologie

Introduction : 

Déterminer posture sur le système éducatif, élèves et les enjeux que cela incombe.

-> construction progressive de la posture, choix.

L’Ecole = objet commun -> tout le monde y a de l’expérience en dehors des 12% sans diplôme de plus que le brevet ou rien, tout le monde à un « avis » sur l’Ecole, c’est pas assez ! Il faut qu’il soit argumentée.

2 orientations sur l’avis :

° Critique, eschatologique = on accuse l’Ecole, ses objectifs, sa politique, son organisation, créatrice d’inégalités

° Positif, apologétique = on encense l’Ecole et ceux qui la créée, la réforme…

Le système éducatif n’est pas dans « un vide social » = on peut pas étudier l’école sans son cxt soc, son implantation géo-soc.

Faire de la socio = articuler des éléments de cxt avec des éléments de caractéristiques individuels

Dvp :

Elements de cxt sur le syst éducatif : s’inscrit ds une société riche, ségréguée sous fortes  inégalités conduite par une stratification soc. Le milieu et OS sont un grand facteur du statut soc, scolaire… + Forte individualisation de la société = recul des croyances collectives s’orientant vers un plan individuel. Ex : l’Ecole, creusé source de valeurs partagées et reconnues communes, c’est une base, une institution permettant de tenir une société. Deuxièmement, c’est une institution dans laquelle on croit mais aujourd’hui on y croit plus tant qu’avant.

Ex : Dans des familles, l’Ecole n’est plus considéré comme institution -> socialisation de l’enfant montrant l’Ecole comme plus très importante : ni le fait d’y aller, ni le contenu proposé -> dimension institutionnelle contestée : à cause de l’individualisation des valeurs, pratiques…

Rq : pas le cas de tout le monde ! CSP + y croient !

/ L’Ecole est bien une institution

° Elle repose sur des textes officiels : lois, décrets, arrêtés, circulaires, notes de service… -> indicateurs physiques

=> peu influence en rapport avec les réalités qui fragilisent la puissance de ces textes :

1° Alain Bentolila, prof de linguistique « Les élèves utilisent leur langue dans une sorte de brouillard sémantique qui n’autorise qu’une conduite linguistique de très faible amplitude. Ils parlent « à vue » (un peu perdu, voyager sans savoir où on est) de ce qu’ils voient et à ceux qu’ils voient.

Rq : A l’entrée au concours préparatoire, 500 mots, 1000 mots ou 2500 mots (gain de 400/an à 6an) => K lexical

Donc ceux qui ne croient plus en l’école sont souvent ceux avec le moins de K lexical et abandonnent l’idée de croire en un système éducatif loin de leur réalité et de celle des autres élèves qui eux sont plus avancés et s’intègrent mieux aux attentes du système éducatif. Milieu et OS ont également leur rôle.

Un mot doit s’apprendre et se comprendre avec sa prononciation, le son et bruit d’une lettre. => Certains n’y arrivent pas au vu de leur OS ou de dimensions physiologiques. Ils n’ont pas bénéficié des normes et valeurs que l’Ecole valident, socialisation différentes => différences de K culturel, pb de compréhension -> 1Er frein à la compréhension du sysT éducatif à cause de leur croyance de la dimension institutionnel au regard de l’Ecole.

=> CERCLE VICIEUX -> principe de lignée, de reproduction sociale

=> CERCLE VERTUEUX -> cas inverse

Le pb = système éducatif à cause de son fonctionnement, de sa configuration mais aussi en raison des caractéristiques du cxt dans lequel il se trouve.

Le paradigme de Schelling accentue cette hypothèse. -> ségrégation spatiale (jongler entre le cxt soc et géo-pol) = DEFINIR

Sauf sur des cas isolés « Transclasses » : génération qui cassent la lignée (parent pas d’étude enfant qui en fait) -> la tendance reste tout de même à la reproduction sociale.

Remise en cause de l’effet Jacobson et Rosenthal -> solution à apporter

3 théories sur le pb de l’Ecole =

• Etre fataliste : ne pas croire en l’Ecole, en la capacité à la réformer, ne pas être convaincu

L’Ecole est responsable de l’inégalités des chances d’orientation et de réussite (Bourdieu et Boudon). -> Théorie conflictualiste

2 nuances : L’Ecole = appareil idéologique de l’Etat, surtout des classes dominantes, division scolaires en corrélation avec les divisions soc. « L’école capitaliste de 1971 » De Bodo et Stanley 

° L’Ecole ne fabrique pas les inégalités mais elle les dissimulent ou les reproduits, « La reproduction de Pierre Bourdieu », 1970

• Ambition de changer le système entier

Théorie (explication) externaliste : l’Ecole n’est plus responsable -> causes ext.

2 nuances :

° Inégalités dépend de sysT de valeurs contrastés dans les univers familiaux.

-> dépend du K culturel, éco… mais aussi du système de valeurs : rage, envie, gout de la réussite, compétition, ambition (importance) + le curriculum scolaire -> explication des transclasses : Claude Thélot

° Le parcours scolaire dépend d’autres variables : calcul coût/avantage (+ répandu dans les CSP-)  : Raymond Boudon

• Modification locale : effet classe, effet établissement, effet enseignants « maitre ».

Autre dimension pour éviter le fatalisme : dvp son professionnalisme = dvp ses compétences de maitrise pro, didactique

Compétence = résultat de l’APP d’une capacité

Aujourd’hui, d’autres théories concurrencent ces explications. -> Explications plus locales: disfonctionnement du à la configuration d’un établissement, d’une classe, d’une relation prof-élève ou élèves-élèves

=> Agir petit, localement mais agir = changement partout !

Agir localement = référence empirique

Lycée = les lycéens, F. Dubet

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