Sociologie de l'école Muriel Darmon

La socialisation Armand Colin 128 Muriel Darmond

Pour Muriel Darmond La socialisation est l’ensemble des processus par lesquelles l’individu est construit par la société globale et locale dans laquelle il vit , ce qui est en jeu c’est l’acquisition ou l‘incorporation des manières d’agir et de penser, ces lanières d’agir et de penses sont socialement situées. La sociologie de la socialisation a pour objet d’étudier empiriquement c’est a dire sur la base des matériaux de recherches ces processus.

Etude empirique de ces études

Il s’agit d’identifier les différentes instances de socialisation par exemple la famille, l’école, les groupes de pairs ou encore l’église ou les institutions religieuses.

Au sein de ces instances il s’agit de distinguer les agents de la socialisation et on essaie dans la mesure du possible de mettre en lumière les effets de la socialisation pour le dire autrement à ces résultats.

Les instances de socialisation peuvent être en concurrence entre elle, par ailleurs la socialisation s’effectue tout au long de la vie car on peut penser l’école comme une instance de socialisation pour les élèves à différent âge à la maternelle au étude supérieur mais aussi pour les adultes en tant que professionnels (enseignant) mais aussi en tant que parents

Pour MD l’école doit être envisager comme « la plaque tournante de la socialisation primaire » , elle dit ça car c’est une instance de socialisation qui a des objectifs de transformation très claire (l’école a pour objectif d’agir sur les enfants) mais aussi parce que l’école est un espace ou les enfants vont accéder à d’autres formes de socialisation notamment amicale

La force et l’importance de la socialisation scolaire provient notamment de sa durée, du fait de l’allongement progressif de la scolarité, la socilaisaiton scolaire s’exerce sur une part importante de la sociliasaiton de la maternelle jusqu’aux études supérieurs

La socialisation scolaire engage trois grands types d’apprentissage :

1.l’école est un lieu d’apprentissage, de contenu et de compétences explicitement présentés comme des savoirs scolaires à acquérir

2. Des apprentissages plus diffus et invisibles. A l’école on incorpore un rapport au temps, lahire dit «  ce que l’école fait au rapport au temps aux élèves ». Des manières de se comporter, de se tenir, des représentations de la société

2 chercheurs : Wilfried Lignier et Julie Pagis dans leur ouvrage «  L’enfance de l’ordre », comprendre comment les élèves de l’école primaire se représentente dans l’ordre sociale. Souvent les « inimités enfantines » est liée à des schémas scolaires c’est a dire l’intégration des discours normatifs tenus par l’enseignant pour l’institution scolaire. Car l’école produit tout le temps des verdicts, notamment des notes et produit des hiérarchies et des dynamiques de classement.

3. Les apprentissages qui s’effectueent aux marges de l’institution. Par exemple la sociolisation culturelle entre pairs. Aussi des appretissages contre l’institution : à l’école on apprend à tricher.

Bernard Lahire : Pour Lahire l’école c’est notamment une instance de socialisation ou on apprend à ne plus obéir à une personne mais à des règles supra personnelle et ces règles s’imposent aussi bine aux élèves qu’au enseignant, il décrit les expériences ordinaires de dépossessions liées a l’absence de maitrise par les élèves de leurs emplois du temps, journalier, hebdomadaire et mensuel, les élèves n’ont pas ou seulement très peu de prise sur le rythme scolaire.

Les cahiers de texte constitue un apprentissage de la maitrise du temps.

La cour de récréation c’est la on se fait des amies, une place dans un groupe, se débrouiller dans des bagarres, et aussi on y acquiert une culture enfantine ( des éléments culturelles qui se transmettent des enfants à d’autres enfants) et un espace aussi ou on apprend a être une fille ou un garçon, recréation est un espace des créations des identités sexuées

Dans quel mesure la classe est aussi un endroit de construction des identités sexuées

Recherche de Séverine Depoilly, elle a fait un enquête ethnographique dans un lycée professionnelle de la banlieue parisienne entre 2006 et 2009 donc a principalement réalisation un entretien d’observation

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