Partie 1 - note de cours sociologie 1
Cours : Partie 1 - note de cours sociologie 1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MAELLA.RAULT • 16 Novembre 2022 • Cours • 3 004 Mots (13 Pages) • 298 Vues
15/09/22 Sociologie
Partie 1 – La sociologie, une science sociale
Séance 1 – Présentation du cours, premières observations et mise en activité – dessiner la société(bilan du cours sur moodle)
- Les moyens des universités publiques, En 2010-11 licence général=543 000 étudiants / En 2020-21= 748 000 étudiants. Mais pourquoi y’a-t-il plus de personne en licence aujourd’hui qu’il y a 10ans ?
-plus de bachelier qui réussissent le bac et qui sont susceptibles de rejoindre l’enseignement supérieur.
-réduction du nombre d’emploi non diplômés -> car à partir de 1984, objectif d’avoir 80% d’élèves avec le bac. On a presque atteint cet objectif donc + de personnes à l’université.
-parcoursup : on a augmenté les capacités d’accueil des universités
-effet démographique : augmentation du nombre d’enfant qui sont né en France entre 1999 et 2007 (baby-boom). -> époque euphorique et favorable de tous point de vue à la naissance. Mais à partir de 2007 le monde rentre dans une époque moins favorable d’un point de vue économique/géopolitique/environnemental.
- Calcul d’un taux de variation
= [(valeur d’arrivée – valeur de départ) / valeur de départ] *100
- Licence générale +25% en 10 ans
- +9% d’enseignants en université en 20 ans
- En moyenne un étudiant coute 11 543 euros par an, à l’université =10 000 et en classe prépa=16 000 euros
Premier type de contrainte :
- Moyen des universités français
- Etudiants différents, tous des trajectoires différentes
La socialisation : intégration de normes et de valeurs liés à sa trajectoire. Norme et valeur qui conduisent à des pratiques.
Troisième grand niveau de contraintes : les transformations des conditions d’attention liés aux outils sociotechniques : écran, ordinateur, téléphone
->Enquête emploi du temps de l’INSEE, « journée moyenne » graphique diapo
I/Partir d’un exemple-étude sociologique du prénom
Les prénoms dépendent de l’assemblée et évolue, il y a 20ans ce sont des prénoms totalement différents qui seraient utilisés.
1-La double nature du prénom-intime et social
- Un objet intime
Le prénom est une forme personnelle d’identité- un bien individuel, l’expression de la personnalité.
Changer de prénom car : Genre, identité culturelle/religieuse, identité nationale.
Un objet social-> le prénom
Sociologie compréhensive- qui s’appuie sur des données qualitatives (entretiens)
-compréhension de l’investissement personnel et émotionnel des parents dans le choix du prénom
-compréhension du vécu des porteurs de prénom
Le prénom est tellement un marqueur social, qu’on envisage de rendre les CV anonymes, car les prénoms peuvent permettre d’avoir une idée (qui peut être fausse) de la personne, de sa nationalité, de sa religion… et engendrer des discriminations pour certains postulants.
Le prénom peut créer des discriminations, par exemple le prénom Vladimir va être rapidement associé à Vladimir Poutine.
Sociologie explicative cherche à expliquer pourquoi et comment ont été choisi nos prénoms (s’appuie sur des sources administratives ou grandes enquêtes statistiques + dimension historique du prénom).
-Une invention récente// montée des états Nations
Avant 1789 les gens portent un prénom de baptême, et les gens sont désignés par le lieu ou ils habitent, par des éléments de caractéristique physique (roux, borgne…) -> identification qui varie dans le temps, dans l’histoire de la personne
Le prénom commence à exister à la montée des états nations en Europe, va s’imposé comme un acte lié à l’état civil. Il va s’imposer au début du 19ème siècle, et il va falloir attendre la fin du siècle pour que chacun ait une carte d’identité avec au moins un prénom.
Le prénom est Un bien d’état et un enjeu de gouvernement = moyen d’identification standardisé, à distance et stable, fixe, permanente.
Le prénom à été inventé dans un contexte de montée de l’état national, suite à la révolution de 1789 en France
Le prénom est également Objet national -> inclure les personnes dans la communauté nationale (ou les exclure) résister à l’ « assimilation » ou la chercher.
-L’antisémitisme en France : vient dire puisque les juifs on le même nom des autres on va donner des moyens autres pour les reconnaître et pouvoir les isoler-> avec des moyens phénotypiques.
Etranger= nationalité étrangère (on peut être étranger à un moment et ne plus l’être plus tard : par naturalisation, par mariage…)
Immigré= idée de mouvement, de déplacement, né étranger à l’étranger. (Une partie des immigrés ont obtenu la nationalité française, mais reste étranger car toujours né en Algérie par exemple) [pic 1]
Jusqu’au années 1990-2000 les immigrés donnaient à leurs enfants, des prénoms de la collectivité nationale dans laquelle ils étaient arrivés.
Aujourd’hui on est de + en + dans des situations de « transnationalité », un pied dans les deux cultures, grâce à la communication, au développement des moyens de transports… Donc aujourd’hui les prénoms sont choisis dans le pays d’origine/de départ.
Existe également des passages de prénom, l’appropriation de certain prénom, par exemple le prénom Enzo à été approprié par la France mais était à l’origine Italien.
Plus les gens sont diplômés, + ils vont donnés des prénoms Français à leurs enfants -> lorsque plus intégrés dans la société
- Rapprochement des prénoms du pays d’origine et du pays d’accueil :
- Age lors de l’immigration
- Ancienneté de l’immigration
- Nombre d’années d’étude
- Insertion sur le marché du travail
- Mariage avec un(e) native (mariage mixte)
- Sexe de l’enfant (différence de genre, stock de prénoms féminins disponibles dans le pays d’accueil et de départ)
- Un indice de milieu social
-Un bien de consommation soumis à la mode
-Tension entre « imitation d’un modèle » et « tendance à la différenciation » (Simmel, 1905)
-> Prénom et génération : bien de consommation qui suit la mode et qui ont des cycles de vie, qui vont arriver à un pique et puis qui ne va plus être très donné.
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