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Les inégalités hommes femmes dans la sphère professionnelle sont encore présentes dans la société française.

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Par   •  8 Octobre 2015  •  Dissertation  •  2 354 Mots (10 Pages)  •  1 549 Vues

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Sujet :   Vous expliquerez pourquoi les inégalités hommes femmes dans la sphère professionnelle sont encore présentes dans la société française. 


La seconde guerre mondiale a eu un énorme impact sur le rôle de la femme dans la société. Avant la guerre, la majorité des femmes étaient au foyer et se consacraient aux tâches ménagères. Il y avait peu de femmes sur le marché du travail.
Pendant la guerre, afin de combler la pénurie de main-d’œuvre et de permettre aux hommes d’occuper des postes de combat, beaucoup de femmes ont échangé leur tablier pour remplacer les hommes partis à la guerre. De nos jours, même si les conditions de vie des hommes et des femmes se rapprochent, les progrès dans l’égalité sont lents et les écarts restent importants. Les inégalités hommes-femmes, en particulier dans la sphère professionnelle (le monde du travail) subsistent encore aujourd’hui. A la maison, les femmes en font toujours au moins deux fois plus que les hommes.

Une inégalité, du point de vue sociologique, est une différence dans l’accès à des ressources sociales rares et valorisées, incluant toutes les possibilités d'actions humaines : politique, économique, culturelle, sociale, sexuelle, etc. Entre autre ce sont des différences plus ou moins accrues entre les hommes et les femmes. [

Afin de comprendre ces inégalités, nous allons poser la question : Pourquoi les inégalités entre les hommes et les femmes dans la sphère professionnelle sont encore présentes dans la société française de nos jours ?

Dans le but d’apporter une réponse claire à cette question, nous analyserons, dans une première partie, comment la socialisation différentielle conduit à des identités de genre et à des rôles sociaux différents chez les femmes et les hommes.
Ensuite, dans une seconde partie, nous verrons qu’il existe une inégalité de partage des tâches domestiques et nous expliquerons l’origine de cette inégalité.
Enfin, nous constaterons et exposerons les inégalités professionnelles entre les hommes et les femmes.





I)
 Pour vivre en société, les individus ont besoin de comprendre et de s’adapter à leur environnement social. Cependant, ces individus sont socialisés de manière différente en fonction de leur sexe. L’individu devient un acteur social. La socialisation différentielle, selon le sexe, conduit alors à des identités de genre (masculin ou féminin) et détermine pour chacun un rôle social qu’il est amené à jouer. Cette socialisation différentielle est très marquée dans notre société actuelle.

Nous allons dans un premier temps analyser ce qu’est la socialisation et les agents de cette socialisation. Ensuite, nous analyserons la manière dont la socialisation différentielle conduit à des identités de genre et au rôle que l’on est amené à jouer.

A) La socialisation est le processus d’intériorisation des valeurs et des normes d’une société ou d’un groupe permettant l’intégration de l’individu à la société ou à un groupe. Les valeurs sont des principes et des idéaux partagés par les membres d’un groupe ou d’une société, qui guident les pratiques sociales. Les normes sont des règles implicites ou explicites suivies par les membres d’un groupe social ou d’une société. Le non-respect des normes entraîne généralement une sanction.

Les enfants, puis les adolescents s’insèrent dans la vie sociale et deviennent des acteurs sociaux par l’apprentissage des pratiques et des règles sociales. Le processus de socialisation se fait tout au long de la vie mais en deux étapes :

- La socialisation primaire qui se déroule de la naissance au début de l’adolescence.
Au cours de cette période, on y apprendre les règles de bases de la vie en société.
- La socialisation secondaire qui se déroule à partir de l’adolescence jusqu’à la fin de notre vie.

Ainsi, lors de la socialisation primaire, les agents de socialisation telle que la famille ou l’école inculquent aux enfants la politesse, l’hygiène mais aussi la bienséance.
Et, lors de la socialisation secondaire, les agents de socialisation qui sont la famille, l’école mais aussi les médias et à l’âge adulte le travail continuent de nous apprendre les valeurs et les normes de la société.


B)  Le processus de socialisation des enfants est différent selon le sexe et conduit  à des identités de genre et des rôles sociaux différents entre les hommes et les femmes. Le genre est un ensemble de différences non biologiques mais sociales et conventionnelles entre les hommes et les femmes. On dit parfois du genre qu’il est le « sexe social ». Le rôle social est un modèle de conduite, un ensemble de comportements attendus et effectifs. On va apprendre à une personne son rôle social en fonction de son genre. Ainsi, garçons et filles sont élevés de manière spécifique et différente par des agents de socialisations en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société. Les parents vont inculquer des comportements, développer des attentes et avoir des réactions différentes selon le sexe de leur enfant. L’enfant va peu à peu intérioriser les attentes de ses parents et va s’y conformer. Il intériorise des normes et des valeurs propres à son genre et joue le rôle qu’il lui est destiné.

Par exemple, dans le doc1 p132, les parents privilégient la réussite de leurs fils en leur demandant un niveau élevé de compétences et plus d’autonomie qu’aux filles.  A travers les jouets qui leur ont été offerts, les enfants vont intérioriser le rôle social qui correspond à leur sexe. On attendra d’un garçon qu’il soit bricoleur, fort, autonome et d’une fille qu’elle s’occupe des tâches domestiques et de tout ce qui est en rapport avec la maternité. Toutes ces qualités sont véhiculées par des jouets ludiques pour les garçons et des jouets utiles pour les filles.
Ainsi, d’après le doc 4p131, un garçon aura des voitures et une panoplie de bricoleur et une fille aura une dinette et des poupées.


En conclusion, la socialisation n’est pas innée. Le fait de se comporter comme un homme ou une femme n’est pas dicté par la biologie. Les rôles masculins ou féminins sont des constructions sociales. Il nous faut donc connaître les valeurs et les normes de la société pour nous y conformer de façon adéquate. Les valeurs et les normes ainsi intériorisées orientent les comportements des individus. Tout ça grâce au processus de socialisation. Ce sont les agents de socialisation qui nous socialisent et déterminent notre rôle et notre genre. Il existe plusieurs modes de socialisation. On se socialise par inculcation, par imitation et par interaction (le socialisé est acteur de sa propre socialisation, il se socialise lui-même)

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