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La Disparité Hommes/femmes

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Par   •  28 Mai 2012  •  2 219 Mots (9 Pages)  •  1 856 Vues

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Les disparités hommes/femmes ont-elles vraiment disparues de nos jours et quelles sont les conséquences de ces disparités ?

Sommaire

Introduction : 3

I. Historique des inégalités depuis la renaissance. 4

A. Renaissance: 4

B. XVIIe-XVIIIe siècles: 4

C. XIXe siècle: 4

D. XXe siècle : Pays développés 4

E. Les grandes dates du XXème siècle et du début XXIème siècle 5

II. Les inégalités présentent dans différents milieux 6

III. Les conséquences 8

A. Au niveau scolaire 8

pourquoi nous nous sommes demandés si les disparités hommes/ femmes ont vraiment disparues de nos jours et quelles en sont les conséquences ?

Nous étudierons donc dans une première partie l'évolution ou l’historique des inégalités depuis la renaissance, dans une seconde partie les inégalités présentent dans les différents milieux, les conséquences qu’elles peuvent entrainer dans une troisième partie et enfin, pour finir, les perspectives d'évolution.

I. Historique des inégalités depuis la renaissance.

A. Renaissance:

La renaissance du droit romain en Occident fait reculer les droits des femmes dans tous les domaines qui redeviennent de véritables mineures, abolissant ainsi les acquis chrétiens du haut Moyen Âge.

Pendant la période moderne, le travail des femmes est rendu invisible pour l’historien par le «silence des sources», en particulier des sources fiscales dans lesquelles les femmes mariées s’effacent derrière leur mari, considéré comme le chef de feu. Dans les contrats de mariage, si la règle est de faire apparaître la profession du mari, celle de l’épouse est le plus souvent tue.

Les femmes ont la charge quasi-exclusive du travail domestique et reproductif (soin des enfants et des personnes âgées), participent activement à l’économie familiale et exercent fréquemment une activité salariée, à domicile ou à l’extérieur du foyer. Pour plus de 80% de la population, le travail des femmes s’avère indispensable pour la subsistance du foyer ou pour la constitution des dots des jeunes filles

B. XVIIe-XVIIIe siècles:

Du dix-septième au dix-neuvième siècle, l'importance accrue accordée à la vie de famille et à l'enfant a des conséquences contradictoires sur le statut de la femme. Son rôle dans l'éducation est clairement reconnu. La femme se doit de se cantonner à son rôle d'épouse et de mère.

C. XIXe siècle:

Dès le début de la révolution industrielle, les femmes entrent dans les usines, notamment dans le secteur textile, bastion traditionnel de l’emploi féminin. Le travail des ouvrières rencontre cependant une vive opposition de la part du mouvement ouvrier naissant. La mécanisation permet en effet la substitution d’ouvrières peu qualifiées à des emplois qualifiés autrefois exclusivement masculins. Le salaire des femmes, nettement inférieur à celui des hommes, est également une aubaine pour les employeurs. Les premiers syndicalistes dénoncent la concurrence déloyale mais aussi la désorganisation des foyers qu’entraînerait le travail féminin. Les proudhoniens, dominants en France, sont attachés à une répartition sexuée des rôles sociaux qui maintient les femmes au foyer, conception qu’ils partagent avec les économistes de leur temps. Lors du congrès de Genève de l'association internationale des travailleurs en 1866, le refus du travail des femmes est voté à leur initiative, au motif qu’il constitue un «principe de dégénérescence pour la race et un des agents de démoralisation de la classe capitaliste».

D. XXe siècle : Pays développés

En France, Léon Blum accorde certes en 1936 quatre secrétariats d'État à des femmes, mais pas le droit de vote. Ce n'est qu'à partir des années soixante-cinq que les femmes font triompher en Occident l'idée de l'égalité des sexes ; certains estiment que la possibilité de maîtriser leur fécondité a représenté de ce point de vue la principale avancée.

Dans les pays développés, les femmes sont plus diplômées que les hommes (en 1996, on comptait en France 1 133 900 étudiantes pour 928 000 étudiants), sans que les disparités disparaissent, tant en ce qui concerne les filières d'études que la vie professionnelle et le niveau des salaires.

Depuis le début des années 1970, le nombre des femmes actives a augmenté de plus de trois millions en France, mais D. Kergoat note que de 1962 à 1992 ouvriers et ouvrières ont vu leur qualification suivre des mouvements inverses. Les classifications supérieures se masculinisent, les catégories d'ouvriers non qualifiés se féminisent encore davantage. Dans les autres domaines d'activité, cependant, le meilleur niveau de formation initiale va de pair avec l'accès aux postes d'encadrement et de commandement, tout spécialement en Île-de-France.

Les grandes dates du XXème siècle et du début XXIème siècle

1907: les femmes peuvent disposer librement de leur salaire

1920: Les femmes mariées peuvent adhérer à un syndicat sans l’autorisation de leur mari.

1931: Les femmes sont les premières victimes de la grande crise économique internationale qui s’est déclarée deux ans plus tôt (crise de 1929) : elles n’ont plus le droit de se présenter aux concours de l’administration ; en 1934, le ministère du travail réduit l’emploi des femmes mariées et aux PTT on projette de licencier les employées de plus de 45 ans.

1938: Une prime est créée pour inciter les femmes à rester au foyer. Le gouvernement de

Vichy, en 1940, limite ou interdit les emplois de fonctionnaires aux femmes mariées : on dit ainsi clairement aux femmes que leur place est dans la famille (ce qui n’empêche pas que, dès 1942, comme il faut faire tourner les usines et produire pour l’occupant, on utilise de nouveau massivement la main-d'oeuvre féminine).

1944: droit de vote pour les femmes.

1956:

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