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Inégalités et stratification sociale

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Par   •  6 Décembre 2018  •  Dissertation  •  2 245 Mots (9 Pages)  •  1 278 Vues

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Inégalités et stratification sociales.

En 1954 on forge la nomenclature des CSP puis on passe au PCS en 1982.

  1. La pyramide sociale.

Le mot pyramide induit une représentation de la société assez hiérarchisée entre une élite et la base. C’est la représentation la plus ressentie en France.

        Les agriculteurs voient leur part diminuer entre 1954 (20% de la pop active) et aujourd’hui (2%). NB : c’est au recensement de 1931 qu’on a une répartition au 3 tiers entre les secteurs.

        Les artisans sont caractérisés par la peur de la disparition (c.f le mouvement Poujade). On est passé de 12%à 6% de la pop active.

        Les employés et ouvriers forment les classes populaires. Les ouvriers sont au ¾ des hommes, les employés au ¾ des femmes. Ils pèsent respectivement 20 et 30% de la pop active. La part des classes populaires (~50% est stable depuis l’après-guerre).

        Selon D. Bell in La Société post-industrielle, 1973

Nous sommes dans une société pré-industrielle jusqu’en 1850 environ ; puis dans une société industrielle jusqu’en 1960 ; depuis lors, nous sommes dans une société post-industrielle.

        Selon A. Touraine in La société post-industrielle, naissance d’une société, 1969

Une menace pèse sur la citoyenneté car la maitrise de l’information devient l’apanage des classes dominantes. (c.f J. Rifkin dans cette veine aujourd’hui).

        Selon  R. Castel in Les métamorphoses de la question sociale, 1995

La salarisation est une condition croissante mais la flexibilisation du marché du travail en fragilise les acquis.

On peut noter aujourd’hui une peur du déclassement (c.f E. Maurin et C. Peugny) : l’augmentation des cadres et profession intermédiaires relativise la force du diplôme.

        

Selon H. Mendras in La fin des paysans

Le nombre des paysans diminue et on note une transformation qualitative de leur groupe : du paysan à l’agriculteur. On peut se rattacher aux travaux de Louis Dirn (anagramme de « lundi soir », un groupe qui se réunissait chez Mendras chaque lundi soir) : la moyennisation est une « centration progressive » sur les classes moyennes. Il existe une forme en toupie.

        Selon C. Bidou in Les Aventuriers du quotidien, essais sur les nouvelles classes moyennes (1984)  

 Ce sont les classes moyennes qui portent la dynamique de la société.

        Selon L. Chauvel in Les Classes moyennes à la dérive

Les jeunes générations ont plus de mal à s’élever vers des professions valorisées. Dans les enquêtes, près des 2/3 des français déclarent appartenir à la classe moyenne. On peut tenter de la définir objectivement par ceux qui gagnent entre 75 et 150% du revenu médian. On a une forme en strobiloïde.

  1. La mobilité sociale.

Aucune table de mobilité n’a été publiée en France depuis 2003. On peut utiliser les odd-ratios qui sont des chances relatives de changer de catégories. On va alors mesurer la fluidité ou viscosité de la société. (c.f Goldthorpe au RU ou Vallet en France).

        

En France on se rattache volontiers à la vision méritocratique de l’école i.e une vision Durkheim. En cela, Les Héritiers de Bourdieu et Passeron est une révolution. Le problème est qu’on mesure la mobilité avec un retard.

        

        Selon L. Chauvel in Le Destin des générations

L’avenir des générations nées dans les années 1960 se dégrade. On doit distinguer la mobilité nette de la mobilité structurelle.

        Selon Baudelot et Establet

Il existe une peur du déclassement ; on commence plus bas tendanciellement. Mais la peur du déclassement est diverse. Pour C. Peugny c’est une dégradation des perspectives de mobilités sociales en insistant sur les différences enfant/ parents. Mais E. Maurin insiste sur la mobilité d’un individu au cours de la vie professionnelle. Le déclassement diffère selon les auteurs…

  1. L’existence des classes sociales.

Schématiquement : Marx a une conception réaliste et Weber une conception nominaliste.

Deux positions vont s’opposer sur la pertinence de la notion de classe.

        Lipset et Clark in La mort des classes sociales (1991) : la cohérence des comportements de classes diminue, ils sont hétérogènes. La classe en soi ne constitue plus un repère. Le vote de classe disparait (c.f l’indice d’Alford).

        Goldthorpe in L’Avenir radieux des classes sociales : pense tout le contraire…

En outre, la vision des classes peut être remise en cause par une montée de l’individualisme. On peut se référer à U. Beck in La Société du risque : l’individu change d’appartenance à des groupes. Egalement se référer à Giddens : a théorisé le blairisme et la new society i.e il pense que les idiosyncrasies sont moins communes.

        Selon F de Singly in Sociologie de l’individu

Reprend cette idée d’autonomie de l’individu ; nous agissons sous une double contrainte : notre plaisir personnel et la pression du groupe. On peut se référer à B. Lahire in L’Homme pluriel.

  1. Les inégalités d’accès aux biens sociaux.

Un bien social est un ensemble de positions, objets ou symboles désirés. On distingue les biens finaux des biens ressource (ex : la monnaie). On prendra garde à distinguer inégalité et niveau de vie. Distinguons quatre périodes :

        - 1945-68 : croissance éco et croissance des inégalités. Les personnes âgées et bénéficiaires du SMIG sont moins favorisées.

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