Macroéconomie
Cours : Macroéconomie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fanny Morin • 9 Octobre 2015 • Cours • 3 723 Mots (15 Pages) • 618 Vues
Chapitre 1: Les indicateurs macroéconomiques
I- Un aperçu des principaux indicateurs et de leur évolution
Les principaux indicateurs macroéconomiques sont :
- Le taux de croissance du PIB : mesure les taux d’augmentation de l’activité économique : lorsque ces taux de croissance annuels sont positifs, cela signifie qu’une nation a créé plus de biens et de services que l’année précédente. Il permet de mesurer la vitesse avec laquelle une nation élève son revenu.
- Le taux d’inflation : l’inflation étant définit comme une hausse continue du niveau générale des prix, le taux d’inflation est alors le taux auquel le niveau des prix augmente.
- Le taux de chômage : mesure la proportion des travailleurs sans emploi dans l’économie mais qui cherche activement un emploi. C’est la part de la population active qui n’a pas d’emploi.
→ On observe que le tableau de croissance de l’UE a été presque divisé par 2 de 1960 à 2000 et 2000 à 2006.
Les Trente glorieuses désignent les 26 années d’expansion économique où le PIB réel a progressé à un rythme annuel moyen des 5,6%. Cette croissance était tirée par l’augmentation de l’intensité capitalistique. Les chiffres de l’Europe masquent des différences importantes en matière de croissance et de chômage entre les pays.
Trois séries d’explications possibles du chômage élevé en Europe :
- La réglementation et l’organisation du marché du travail qui entraine des rigidités sur les marchés.
- Il y'a un manque d'adéquation entre les qualifications des demandeurs d'emploi et les compétences requises pour occuper les postes vacants.
Par exemple : une insuffisance de mobilité géographique des travailleurs et un manque des mesures d'accompagnement de l'individu à la recherche d'un emploi (pôle emploi). Ce type de chômage s'appelle chômage frictionnel (court terme). Il représente la fraction du taux de chômage expliqué par la durée nécessaire à un chômeur pour trouver un emploi (lié aux imperfections du marché du travail).
- le chômage lié au rationnement de l'offre d'emploi est connu comme chômage classique ou chômage structurelle.
Dans les années 1980, les politiques de désinflation (ralentissement de l'inflation ou baisse ponctuelle du taux d’inflation, c’est-à-dire baisse du taux de croissance des prix, les prix augmentent mais dans une proportion moindre). Les politiques de désinflation on joués un rôle important dans la montée du chômage de même la hausse généralisée du taux d’intérêt dans les pays européens à la suite de la réunification allemande(1990) a contribuer à maintenir un chômage élevé. Dans ce cas il s'agit d'un chômage lié à l'insuffisance de la demande, on l'appelle chômage keynésien ou chômage conjoncturelle (court terme).
A partir du début des années 80 on observe un ralentissement de la croissance des EU, lié en particulier à l'éclatement des bulles spéculatifs (différence importante entre prix sur le marché et prix réel). Plus généralement, on observe un ralentissement généralisé de la croissance économique depuis le premier choc pétrolier. On attribue ce ralentissement à une baisse de la productivité du travail qui provient en parti d'un ralentissement du progrès technique
Déflation: baisse des prix (baisse ponctuelle)
Désinflation: baisse du taux de croissances des prix (continuité, variation dans le temps)
II- La mesure de l'activité économique
1. Les différentes mesures du PIB
Le PIB va mesurer les flux de revenus dans une économie au cours d'une période qui est habituellement l'année ou/et le trimestre.
Il y'a trois façons de concevoir le PIB :
- Dans l'optique de biens et services, le PIB mesure la valeur de la production finale et consiste à additionner la valeur monétaire des biens et services produits qui sont vendus.
→ PIB = somme des ventes finales de biens et services.
Ventes finales : vente de biens et services aux individus qui en sont les derniers utilisateurs.
Consommation intermédiaire : représente la valeur des biens et services à qui pour produire d'autres biens et services.
Les ventes intermédiaires sont exclus du calcul du PIB, afin d'éviter un double comptage (ex : farine pour consommation personnelle et pour baguettes).
- La valeur ajoutée d'une entreprise représente l'excédent de la valeur des biens et services produit moins la valeur des biens et services utilisés pour la production, c’est-à-dire, c'est la différence entre la valeur de la production totale moins la valeur des consommations intermédiaires.
→ PIB = somme des valeurs ajoutées créées dans l'économie
- En économie on distingue 3 types d'agents: les entreprises, l'Etat et les ménages. Les entreprises utilisent les produits de leur vente des biens et des services pour rémunérer le travail, les salaires (offert par les ménages et demandé par les entreprises différent de emploi c'est le contraire) ; le capital pour rémunérer (détenu par les ménages), et pour payer les taxes sur les produits à l'Etat, (ce qui reste, les profits représentent la rémunération des propriétaires de l'entreprise).
→ PIB = somme des revenus distribués = revenus du travail + les payements impôts et taxes + revenus du capital + les profits
2. Des méthodes alternatives pour évaluer le niveau de vie des pays
Puisque le PIB par habitants constitue une mesure du revenu par habitant et comme la consommation est directement liée au revenu, le PIB devrait en principe constituer une mesure du niveau du bien être d'une économie. La mesure du PIB a été récemment critiqué comme indicateur du niveau de vie (joie, bien être) car d'autres facteurs sont susceptibles d'affecter le bien être:
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