Les pratiques managériales de demain

Alban Baudry[pic 1]

Groupe 4

09.01.2021

AT MANAGEMENT

“ Les pratiques managériales de demain… ”

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“Les pratiques managériales de demain…”

Introduction :

En 1997, la première intelligence artificielle du nom de Deep Blue met en échec le célèbre champion en titre Gary Kasparov devant les télévisions du monde entier. Cet événement marque un tournant dans l’histoire du jeu millénaire. Une intelligence artificielle a pour la première fois fait preuve de réflexion et de stratégie dans un jeu aussi complexe que les échecs.

Or, l'apparition des nouvelles technologies dotées d’une intelligence artificielle programmées pour réaliser des tâches managériales nous oriente vers ces réflexions : La présence humaine est-elle vraiment nécessaire dans la direction d'unités au sein d’une équipe ? L’intelligence artificielle sera-t-elle un jour capable de remplir pleinement un rôle managérial jusque dans sa capacité à prendre en compte les émotions humaines ? L'avènement de l’intelligence artificielle ne risque-t-il pas de compromettre la réflexion humaine ?

C’est pourquoi nous nous demanderons :  le manager de demain peut-il être remplacé par l’intelligence artificielle ? 

A l’origine le terme management découlait à la fois du français “mesnager”, signifiant en équitation « tenir en main les rênes d’un cheval », mais également du latin manus qui signifie manier, avoir en main. 

Le management se rapporte donc à l’art de guider, contrôler. C’est pourquoi, par management on regroupe aujourd’hui toutes les techniques d’organisation et de gestion du travail en entreprise. C’est la mise en œuvre d'un ensemble de moyens à la fois humains mais aussi matériels détenus par une entreprise pour atteindre ses objectifs. 

Généralement ce management s’organise à travers un manager qui aura pour fonction de diriger et animer le groupe, déléguer puis contrôler par la suite que les travaux de son équipe sont conformes aux objectifs attendus. 

 Il existe plusieurs pratiques managériales : la plus connue et la plus pratiquée est sans doute le management directif, concept dans lequel le manager limite l’autonomie de ses collaborateurs et donne des directives en fonction de ses propres perceptions.

On retrouve également le management délégatif accordant peu de place au relationnel, le manager délègue simplement le travail à un collaborateur puis l’évalue.

Différent des pratiques précédentes, nous retrouvons le management persuasif, dans lequel le manager est davantage centré sur le relationnel et la communication. Il a pour fonction de guider et d’aider ses collaborateurs à se surpasser. A l’inverse du management directif où les informations ne circulent que dans un sens, elles sont ici partagées entre la hiérarchie et les collaborateurs.

Enfin le management participatif où les relations sont le centre du processus afin de faire émerger une harmonie et une convivialité dans l’entreprise pour pousser à des prises d’initiatives. Le rôle du manager et les relations qu’il entretient avec ses collaborateurs découlent de ces nombreuses pratiques.

Cependant la montée en puissance des avancées technologiques du XXIe siècle dans tous les domaines de la vie, nous poussent à remettre en cause aussi l’utilité de l’humain dans le management.

Dans un premier temps nous verrons de quelle manière l’intelligence artificielle remplace certaines tâches du manager au sein d’une entreprise. Dans cette partie nous détaillerons les différentes tâches confiées aux IA mais également la possible cohabitation avec l’humain qu’on devine. Puis dans un second temps, nous verrons pourquoi l’IA ne remplit pas tous les critères nécessaires au poste de manager. Dans cette partie, nous évoquerons les 3 piliers d’un bon manager, étant la bienveillance, l’écoute et l'exemplarité.

I) L’intelligence Artificielle remplaçante du manager

1. Les tâches administratives gérées par l’IA :

Traiter du sujet de l’intelligence artificielle ou IA est très pertinent dans la mesure où elle a une véritable utilité dans le processus managérial. Avec l’IA attendons-nous à une suppression des tâches fastidieuses, une automatisation des tâches répétitives, une baisse des coûts (salaires, formations…). 

Grâce à l’article rédigé par Jean-Gabriel Martin, fondateur du site pogo-marketing, nous savons davantage sur le futur rôle de l’Intelligence Artificielle dans les pratiques managériales. Nous verrons en quoi celles-ci sont aujourd’hui capables de remplacer l’humain. Cette transition a déjà commencé. En effet, dans de nombreuses entreprises telles que Uber, entre autres, des changements ont été opérés. Chez Uber, un nouvel algorithme occupe le rôle de gestionnaire. Ces fonctions sont composées d’une analyse du niveau de performance d’un conducteur en évaluant le nombre d’acceptation et le nombre d’annulation de course. Mais également des horaires plus propices à la mise en service de certains chauffeurs dans certaines zones géographiques et au déploiement de plus de livreur (Uber Eat) au heures recommandées par l’algorithme. Cette automatisation du management des chauffeurs Uber représente non seulement un gain de temps étant donné le nombre très élevé de chauffeurs à gérer, mais également un gain économique puisqu’une machine remplace plusieurs managers. Toujours selon Jean-Gabriel Martin, rédacteur de l’article, entre 2014 et 2015 le nombre de chauffeurs Uber a augmenté de 50 000 par mois. Seule une machine aurait été capable de gérer cet important nouveau flux de données et d’informations. 

1. Le reporting géré par l’IA : 

Concernant le reporting, décrit comme un outil de communication permettant aux managers de se rendre compte en temps réel des performances de leurs collaborateurs, l’IA va dans ce domaine également pouvoir remplacer l’humain. Prenons l’exemple de l’agence de presse mondiale Associated Press qui a, grâce à l’intelligence artificielle, augmenté son nombre de rapport de résultats de presque 1400%. Cette nette augmentation liée à l’utilisation de l’IA n’aurait pas pu être envisageable si un humain s’était vu imposer cette cadence. Ainsi cette tâche mécanique, prenant dans le passé un temps considérable à un manager ou à un collaborateur, est écartée de leur quotidien et confiée à un programme productif et fiable.

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