Cas pratique style de management

L’adaptation des styles de management aux situations

Exercices :

Cas 1 : Gérard est ouvrier d’entretien.  Son ancienneté dans le poste et les stages techniques qu’il a suivi jusqu’ici pouvaient laisser croire qu’il a acquis un grand savoir-faire. Poutant,  l’observation de son comportement professionnel montre qu’il utilise peu ses connaissances et ses expériences.

Lorsque son responsable lui remet les bons de travaux qui correspondent à sa spécialité, il s’alarme souvent des difficultés du travail à faire, évoquant l’imprécision des informations portées sur le bon, la complexité de l’intervention, etc.

Il lui vient souvent à la bouche que d’autres seraient mieux placés pour faire le travail et puis qu’à son âge…

Comment le faire travailler ?

Cas 2 : Tous les interlocuteurs en conviennent, Claire, jeune secrétaire, est une personne très serviable qui fait preuve d’une « bonne volonté » et qui ne ménage jamais ses efforts.

Son responsable se montre plus modéré. Il s’agace de constater que la moindre demande adressée à Claire lui vaut en retour une foultitude de questions sur les motifs et les modalités. Ce qui l’irrite encore d’avantage, c’est son besoin permanent de l’informer de l’avancement de son travail  (« J’ai retenu vos billets de train », « j’ai pris rendez-vous pour lundi », etc…

Avec les changements d’organisation apportés au service, le responsable souhaite lui confier de nouvelles responsabilités. Elle hésite, disant qu’elle accepterait s’il était plus souvent présent, si elle était plus compétente, si on lui retirait d’autres activités…

Comment l’amener à évoluer ?

 Cas 3 : Julie est enseignante dans un Institut de formation en soins infirmiers.

Ses qualités de pédagogue, unanimement reconnues, contrastent singulièrement avec son comportement dans les réunions pédagogiques. Si devant les élèves elle montre toujours de l’attention et de la mesure, certains sujets de discussion avec ses collègues et surtout son directeur l’amènent à moins de retenue. Elle n’a pas sa langue dans sa poche, comme l’on dit. D’aucuns la jugent parfois effrontée.  Plutôt anticonformiste, Julie n’est pas en panne d’idées sur l’amélioration du fonctionnement de l’institut. Ses idées elle les défend avec âpreté et constance. Sûre du bien-fondé de ses suggestions, elle a aussi son point de vue sur la manière de les appliquer.

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