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L'AMELIORATION DU NIVEAU DE VIE ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE

Dissertation : L'AMELIORATION DU NIVEAU DE VIE ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2015  •  1 236 Mots (5 Pages)  •  1 662 Vues

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L’AMELIORATION DU NIVEAU DE VIE

1. Production, création de richesses et croissance

La croissance économique correspond à « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en terme réels ». La croissance est donc comme un phénomène quantitatif, et l’indicateur de dimension généralement retenu est le Produit Intérieur Brut, dont on calcule la croissance au cours d’une période déterminée en volume (à prix constants) ou en valeur (à prix courants). C’est le taux de croissance en volume qui est le plus pertinent. En effet, l’augmentation du PIB en valeur est la résultante d’un effet quantité (accroissement du PIB en volume) et d’un effet prix (accroissement du niveau général des prix), aussi peut-elle marquer une stagnation voire un recul de la production en période d’inflation. Pour comparer les niveaux de richesse de différents pays, le taux de croissance du PIB et le PIB par habitant sont le plus souvent utilisés.

Le PIB est le résultat d’une production de biens et services marchands et non marchands, mesurée par la somme des valeurs ajoutées : il mesure donc la création de richesses d’un pays. En France, les principales branches qui contribuent à la formation du PIB en 2007 sont les services (77 %), puis la construction (6.5 %) et les industries de biens intermédiaires (4.8 %).

2. De la production à la consommation

L’activité économique se découpe en 3 phases :

• Première phase : les hommes commencent par produire ;

• Dans une seconde : ils se partagent les revenus (revenus d’activité, revenus de la propriété) qui sont des droits monétaires pour accéder à cette richesse : ces opérations de répartition primaire et secondaire permettent de déterminer le revenu disponible des ménages.

• Enfin en une troisième étape : le processus s’achève par un arbitrage entre consommation ou épargne.

La consommation est une destruction qui donne sens au circuit économique puisque par cette «consumation» les besoins humains seront satisfaits. Mais leur satisfaction n’est que provisoire et il faudra bien entamer un nouveau cycle, une nouvelle «valse à 3 temps» : production, répartition, consommation… ou épargne.

La croissance économique s’accompagne logiquement d’une hausse des revenus moyens et au-delà d’un niveau de consommation plus élevé.

RELATION ENTRE CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

La croissance doit être distinguée de la notion de développement beaucoup plus large, puisqu’elle englobe les transformations économiques, démographiques (en terme d’espérance de vie notamment) et sociales (en terme de niveau d’éducation…) qui accompagnent la croissance.

Il existe une relation réciproque entre croissance et développement: ainsi la croissance est une condition préalable au développement mais elle n’est pas toujours suffisante comme le montre le cas des PMA au sein desquels peuvent coexisté taux de croissance élevé et augmentation de la pauvreté. Parallèlement, un certain seuil de développement est habituellement nécessaire pour amorcer un véritable décollage économique.

La croissance est donc une condition préalable au développement : elle se traduit effectivement par différentes conséquences économiques (élévation des niveaux de qualification, industrialisation puis tertiarisation de l’économie par exemple) mais aussi démographiques et sociales (élévation des niveaux de formation, amélioration de l’espérance de vie à la naissance…).

LES INDICATEURS DE DEVELOPPEMENT

1. L’indicateur de développement humain (IDH)

L’indicateur de développement humain donne une idée du développement d’un pays par rapport à la proportion de ceux qui possèdent le minimum nécessaire pour vivre. C’est un indicateur composite, qui est la moyenne de trois indicateurs (pondérés de façon égale) :

• la longévité mesurée par l’espérance de vie à la naissance

• le niveau d’éducation mesuré à partir du taux d’alphabétisation des adultes (pour deux tiers de l’indicateur) et du taux brut de scolarisation, tous niveaux d’études confondus (pour le dernier tiers)

• le niveau de vie, mesuré par le PIB réel corrigé par habitant.

Cet indicateur n’est pas parfait (variables redondantes et insuffisantes, mesure difficile des inégalités…), mais il a le mérite

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