Enjeux de la politique monétaire
Dissertation : Enjeux de la politique monétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar darkshadow2009 • 7 Juin 2020 • Dissertation • 1 180 Mots (5 Pages) • 567 Vues
Les enjeux de la politique monétaire
I – Le rôle crucial de la politique monétaire durant les 30G
A. Leçons de la crise de 1929
1) 1929 : origine de la volonté d'utiliser le TI comme instrument éco dans un objectif éco
→ Le Jeudi noir, effet du krach se propage dans l'éco réelle des EU puis des pays dev durant 30s
→ hausse du chômage, spirale déflationniste, avec des effets négatifs sur l'activité
prix ↓ ► profits ↓ ► chômage ↑ ► DDE ↓ ► prix ↓ encore
Les prix diminuent, de nombreuses entreprises font faillite... Accentue le chômage.
1933 : ¼ des Américains sont au chômage => L'épreuve du chômage Snapper 1981 etc
2) Difficulté du secteur bqaire aggrave la situation → FISHER dans La déflation par la dette 1933
= interactions perverses entre endettement & déflation
Cours des actions ↓ ► K° insuffisante, difficulté pr bq ► credit crunch ► ent vendent leurs actifs (à perte, bradés..) ► excès d'O de titres ► baisse des cours boursiers
Parallèlement : ent limitent leurs dépenses (moins de w, moins de CI)
DONC : DDE déprimée entraînant diminution des prix
OR : déflation accroît le coût réel de la dette des autres agents
B. D'où le mise en place de politique monétaire
Consensus keynésien :monnaie active.
▪ Cas de sous-emploi : pol de relance
→ monétaire : baisser le TI pour favoriser I
→ budgétaire (expansive) : subventions vers des ent, prestations sociales vers ménages
→ Etat peut investir directement comptant sur l'effet multiplicateur
= variation de l'I entraîne variation plus que proportionnelle de la DDE
= combiné à effet d'accélérateur : cercle vertueux I/croissance (61/65 : relance Kennedy-Johnson)
▪ Cas de surchauffe : pol de rigueur
Alternance de pol de relance / rigueur = pol de stop and go (lisse le trend de croissance pdt 30G)
= Logique du modèle ISLM.
PHILLIPS 1958 : relation décroissante entre taux de chômage / variation des w min
→ chômage fort ► plus de personnes sur le marché du L ► w tendent à ne pas augmenter
P.SAMUELSON et R.SOLOW 60s : relation décroissante entre taux d'inflation / taux de chômage
= dilemme inflation chômage (60s : préfèrent peu de chômage au risque d'inflation)
II – Mais à partir des 70s, l'enjeu change
A. L'impuissance de la politique monétaire sur la sphère réelle qui justifie les pol de règles
Hayek Prix et Production 1931 : allonge le détour de P° au-delà du nécessaire.
FRIEDMAN : toute pol discrétionnaire menée à CT est déstabilisante
= pilotage du taux de croissance de la MM en accord avec tx de croissance via pol de règle
Economistes de la NEC : pol monétaire inefficaces car modifications prévisibles de la MM rationnellement anticipées par les agents = pas d'illusion monétaire
=> pas d'effet ni sur emploi ni sur la production (position de R.LUCAS)
KYDLAND, PRESCOTT Rules rather than discretion 1977 (influence règles finances pub PSC)
→ nécessité de lier mains des décideurs pol
= règles : gages de crédibilité, ancrent anticipations des AE, réduisent l'incertitude pesant sur
décisions de AE
=> Cela passe par l'indépendance des BC.
B. Lutter contre l'inflation
FRIEDMAN Inflation et systèmes monétaires 1968 = « L'inflation est le mal absolu »
Sape les fondements même de l'éco de marché en faussant l'info° véhiculée par le système des prix
AE n'ajustent pas prix en même temps, vitesses de ∆° des prix variables, px relatifs modifiés
= prise de décisions des AE faussée
= empêche allocation optimale des ressources // freine ∆ce
= accroît coûts de transac° (coûts de découverte des prix adéquats dans éco de marché)
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