ADM1002 TN1 Initiation à la gestion
Étude de cas : ADM1002 TN1 Initiation à la gestion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nastygreece • 15 Août 2021 • Étude de cas • 2 332 Mots (10 Pages) • 472 Vues
ADM 1002 |
Initiation à la gestion |
Fichier-réponse
Travail noté 1 |
15 points |
Feuille d’identité
Consignes
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NOM MYLONAS | PRÉNOM ANASTASIA |
NUMÉRO D’ÉTUDIANT 16335882 | TRIMESTRE HIVER 2019 |
ADRESSE 352 RUE MARINEAU SAINT EUSTACHE | |
CODE POSTAL J7R 7H3 | TÉLÉPHONE DOMICILE 450-983-4115 |
TÉLÉPHONE TRAVAIL | CELLULAIRE 514-442-2950 |
COURRIEL mylonas.anastasia@univ.teluq.ca NOM DE LA PERSONNE TUTRICE JEAN FRANÇOIS GARNEAU | |
DATE D’ENVOI 31 mars 2019 | |
Réservé à l’usage de la personne tutrice | |
DATE DE RÉCEPTION | DATE DE RETOUR |
NOTE |
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QUESTION 1
La Semco de Ricardo Semler, fils du fondateur de l’entreprise, est bien différente de celle que son père lui a léguée. L’entreprise à administration classique a été transformée au fil des ans en une entreprise innovante et concurrentielle avec un système de gestion bien à elle qui lui permet de se démarquer sur le marché internationnal.
Dans le contexte économique turbulant et difficile des années 1980, Ricardo Semler à décidé de rompre avec les principes des modèles classique de gestion, comme l’Organisation scientifique du travail de Taylor et l’administration classique de Fayol, pour développer son propre modèle de gestion en impliquant ses employés de façon dynamique dans le processus décisionnel et en aplattissant la structure hiérarchique.
En effet, Taylor prônait « la séparation rigoureuse des tâches entre ceux qui concoivent (dans les bureaux de planification et d’organisation) et ceux qui exécutent (dans les ateliers). » Cette séparation et ce manque de communication produit des employés qui travaillent de façon automatique, sans stimuli et sans motivation et n’entraîne pas nécessairement le développement de talents et de dextérités. En fait, elle élimine tout processus cognitif. Or, la SEMCO de Ricardo Semler est bien différente : les douze niveaux hiérarchiques qui existaient auparavant ont été abolis et 60% des cadres ont été mis à la porte. Le but de cet exercise : permettre aux employés d’acquérir une voix, de participer au processus décisionnel en partageant leurs idées et en mettant en premier plan leurs connaissances et leurs expériences. C’est ainsi que cette entreprise brésilienne compte désormais quatre catégories d’employés : les conseillers, les partenaires, les coordinateurs et les associés. Tous se côtoient quotidiennement et tous ont leur mot à dire. À travers ces cercles de concentration, ils expriment leurs opinions, suggèrent des solutions à des problèmes, déterminent les besoins et les méthodes de travail, ils participent même au processus d’embauche.
Même l’environnement de travail n’est plus classique chez SEMCO : les horaires fixes ont été abolis, ainsi que le code vestimentaire. Désormais, les horaires sont flexibles, les employés n’ont plus de bureaux ou de places assignés, il n’y a plus de sécrétaires ou d’adjointe administratives…chacun est maître de soi, de son horaire et de son espace de travail. L’employé peut rentrer au travail de 8h à 17h, il peut travailler de chez lui, il peut prendre une pause de deux heures pour aller à la plage, il peut choisir de travailler dans la cafétéria de l’entreprise.
Les réunions à porte fermées sont choses du passé, la détermination d’objectifs et de plans stratégiques a été délaissée. C’est ainsi que les principes d’autorité, de discipline et de subordination de Fayol n’ont plus leur place. Le but est simple : les employés doivent être heureux au travail, car un employé heureux sera aussi un employé beaucoup plus productif que celui qui est considéré comme un automate.
Un autre principe fondamental de l’organisation scientifique du travail de Taylor qui a été abandonné est la forme de rémunération accordée. Selon Taylor, « le système de salaires doit être proportionnel aux normes de rendement » et selon Fayol « la rémunération doit être établie en fonction des efforts que les membres consentent à faire pour l’entreprise ». Or chez SEMCO, les employés ont le choix de onze types de rémunération possibles et ils sont libres de choisir celui qui leur convient. « Les possibilités varient du salaire fixe classique, en passant par différents bonus et commissions liés aux prestations ou aux résultas, jusqu’aux royalties ou actions. » De plus, non seulement les employés décident de leur rémunération mais ils décident comment ils vont se partager 23% du profit de l’entreprise. Ici , Semler se différencie grandement des entreprises capitalistes traditionnelles et choisit de récompenser ses employés plutôt que les actionnaires car il a bien compris qu’un employé qui se sent valorisé constitue un atout pour l’entreprise.
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