Nouvelle conséquence potentielle de la guerre en Ukraine : La famine

Nous allons nous intéressés à des sujets que nous n’avons pas beaucoup entendu parler dans la situation actuelle.

Intéressons-nous à une nouvelle conséquence potentielle de la guerre en Ukraine, elle pourrait provoquer une grande famine à travers le monde et notamment en Afrique.

Le secrétaire général de l'organisation des nations unies Antonio Gueterres a déclaré : « nous devons faire tout notre possible pour éviter un ouragan de famine et un effondrement du système alimentaire mondiale ».

Cette possible famine dans plusieurs pays du monde est liée au prix du blé, le blé est une ressource absolument clé dans l'alimentation mondiale c'est une base notamment pour produire énormément d'aliments mais il est aussi utilisé pour nourrir les animaux d'élevage. Mais le problème est que l’Ukraine et la Russie représentent à eux de 29 % des exportations mondiales de blé.

La Russie est le premier pays exportateur mondial de blé.

L’Ukraine est notamment surnommé le grenier de l’Europe. Son drapeau est d'ailleurs une représentation de cela avec le jaune représentant des champs de blé et le bleu le ciel en haut. C'est devenu impossible pour l’Ukraine d'exporter son blé qui étaient transportés principalement par bateau puisque à cause de la guerre, les ports qui donne sur la mer Noire sont fermés.

Il y a donc moins de blé en vente sur le marché mondial, le prix augmente donc en conséquent, une tonne de blé coûte 400 euros c'est un record absolument historique.

A titre de comparaison en novembre la tonne était à 300 euros et c'était déjà très élevé à cause notamment de mauvaises récoltes, notamment dû au réchauffement climatique.

Certains pays ont annoncé suspendre leurs exportations comme l'Argentine qui a arrêté d'exporter par crainte de manquer de blé chez eux.

L’Ukraine fait partie des premiers pays menacés par cette famine, d'ailleurs dans certaines zones du conflit et notamment dans les villes assiégées par les soldats russes, les habitants commencent déjà dans certains cas à manquer d'eau ou encore de nourriture.

Mais les autres pays extrêmement menacés sont les pays d’Afrique, en effet 45 pays africains importent au moins un tiers de leur blé de l’Ukraine ce sont aussi des pays qui sont particulièrement vulnérables à la hausse des prix notamment parce qu'ils ont moins de ressources sur leur propre territoire pour être autonome et donc quand il y a une montée des prix, ce sont les premiers à en payer les frais de situation.

La Russie a annoncé suspendre les exportations de blé jusqu'en juin et aussi de ses engrais, sachant que ces engrais sont utilisés partout dans le monde et notamment en Europe.

C'est un sujet absolument majeur dont on entend assez peu parler aujourd'hui alors qu’il pourrait prendre de l'ampleur dans les prochains jours.

Sources : Youtube, franceinter, franceinfo, europe1.

Il y a un peu plus de deux semaines est sorti un nouveau rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Ce rapport est sorti au même moment que le début de la guerre en Ukraine, il a donc été très peu relayée et analysés alors que son contenu est pourtant absolument essentiel. (29 fev 2022)

Ce rapport est très inquiétant et le message central des experts, est que si on ne fait rien, le changement climatique aura des conséquences très graves et définitives sur notre vie et sur la planète.

Ce rapport montre aussi qu’il y a eu une importante hausse du niveau de la mer. Depuis 1900, le niveau de la mer a déjà augmenté de 20 cm.

Les territoires d’Outre-mer et plus globalement les îles, sont les premiers touchés par cette montée des eaux. Les villes de faible altitude, comme le Lagos au Nigeria, pourraient devenir totalement inhabitable d’ici 2100.

La température moyenne à la surface du globe a déjà augmenté de 1,09 degrés par rapport aux années 1850.

Les états se sont donné un objectif de ne pas dépasser une augmentation de 1,5 degré mais vu les mesures actuelles on se dirige très clairement vers une augmentation de 2,7 degrés par rapport à 1850

Les conséquences seraient alors désastreuses et irréversible mais ce rapport souligne aussi que si on agit maintenant on peut potentiellement limiter tout de même le changement climatique comme le souligne l'un des auteurs de ce rapport : « si nous nous engageons beaucoup plus fortement qu’actuellement, nous pouvons arriver à éviter beaucoup des conséquences graves et pour cela il faut notamment réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre ».

Les conséquences du changement climatique sont des choses qu'on verra à l'avenir mais qu'on peut voir dès aujourd'hui autour de nous :

Comme la multiplication des méga-feux, inondations, canicules, phénomènes météorologiques extrêmes et aussi la santé qui sont directement liées à l'activité humaine.

En effet, les émissions de méthane (CH4) sont en hausse, elles ont augmenté de 6% ces dix dernières années et de 156% depuis 1750.

C’est un constat alarmant car bien que ce gaz persiste moins longtemps dans l’atmosphère que le dioxyde de carbone (CO2), il a un pouvoir de réchauffement bien supérieur.

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