Les Nouvelles Guerres

Quelles sont les formes modernes du conflit ?

Table des Matières

I Les Formes Traditionnelles de la Guerre 3

1) Les guerres originelles 3

2) Les guerres Impériales 4

3) Les Guerres Mondiales 5

4) La Guerre Froide 6

II Les nouvelles formes de guerres 8

1) Entre État 8

2) Civile 8

3) Mafia 9

4) Terrorisme 10

a) Origine du mot 10

b) Définition du terrorisme 10

5) Cyber terrorisme 10

6) Information 11

a) Formes d’info guerre 12

7) Économique 13

III Les guerres de demain 13

1) L’avancée technologique du XXIe siècle 14

2) Vers un nouvel ordre mondial : l’axe géopolitique Usa-Asie 15

BIBLIOGRAPHIE 18

D’un point de vue philosophique, les conflits existent depuis le berceau de l’humanité. Mais bien qu’il n’y ait aucune trace de leur existence physique avant une certaine période, ceux-ci se sont adaptés et ont évolués avec leur temps et sociétés pour devenir ce qu’ils sont aujourd’hui et ce qu’ils seront demain. Comment ont évolué ces formes de guerres jusqu’à nos jours, et qu’en est t’il des conflits futurs ?

Nous répondrons à cette question à travers trois parties où nous étudierons les anciennes formes de guerres, celles d’aujourd’hui et enfin celles à venir.

I Les Formes Traditionnelles de la Guerre

1) Les guerres originelles

Afin de comprendre les changements actuels dans notre façon de faire la guerre, il nous faut remonter à la source, jusqu’aux premières guerres que le monde à connu. A l’origine, l’objectif de la guerre était de s’emparer du territoire adverse en s’affrontant directement, sur un champ de bataille. Pour développer cet élément, nous allons nous intéresser dans un premier temps aux guerres du temps de l’Empire Romain.

L’armée romaine, en particulier la Légion, à son apogée ne connaissait aucune défaite. La volonté et l’obéissance de ses soldats, les légionnaires, associées aux tactiques des stratèges ont eu, pendant cette période, raison de bon nombre d’armées ennemies. Il est donc intéressant de s’attarder sur les raisons de ces victoires que ce soit pendant la période de la République ou pendant la période Impériale.

La Légion ne comptait pas seulement sur la quantité de ses hommes (600,000 hommes à son apogée), la qualité de leur entrainement a joué un rôle majeur pendant les campagnes militaires. Les séances d’entrainement stratégique très régulières et rigoureuses ont formées des légionnaires extrêmement disciplinés qui se déplaçaient avec une grande rapidité grâce aux voies romaines. Tout ceci a donné à la Légion un avantage tactique des plus importants. Les formations de batailles ont également fait la renommée de la Légion.

Intéressons-nous maintenant aux manœuvres d’attaques. Pendant un affrontement, différentes formations étaient adoptées par l’armée afin de faire face à l’ennemi. Le carré pour la revue des troupes, chaque cohorte (600 hommes) se plaçait en carré parfait. Cette formation était également utilisée pour supporter une charge de l’ennemi. Le triangle était utilisée pour charger au petit trot, ou pour enfoncer en marchant les lignes ennemies. Un dernier exemple de formation tactique est la tortue (voir image ci dessus) où chaque légionnaire place son bouclier au-dessus de lui ou sur le côté, selon sa position, pour faire en sorte que la formation soit entièrement protégée.

Nous pouvons donc constater que, pour l’époque, cette armée était très avancée tactiquement, et c’est pour cette raison qu’elle a dominé ses ennemis pendant plusieurs siècles.

2) Les guerres Impériales

Avançons à présent de quelques siècles pour parler de la Grande Armée de Napoléon

Ier pendant le Premier Empire (1804-1815). Cette armée avait de nombreux points communs avec la Légion Romaine, nous allons donc nous intéresser aux caractéristiques de cette armée qui en ont fait une armée conquérante au XIXème siècle.

Il y a eu en fait, deux Grandes Armées sous le règne de Napoléon Ier, la première de 1805 à 1808, et la deuxième de 1811 à 1815. La Première Grande Armée était constituée de sept corps d’armée. Elle fut dissoute pendant l’entrevue d’Erfurt entre Napoléon Ier et le tsar en 1808. La Deuxième Grande Armée fut, quant à elle, créée officieusement à la fin de l’année 1811, juste avant la campagne de Russie. Celle-ci a intégré de nombreux contingents étrangers (notamment autrichiens, prussiens, polonais, italiens, bataves, belges, suisses). Les effectifs de la Grande Armée se sont agrandit ainsi à hauteur de 600,000 hommes, en 1812 pour le début de la campagne de Russie.

La Grande Armée possédait une grande mobilité stratégique ce qui lui permettait d’avoir un avantage décisif sur ses adversaires (tout comme c’était le cas pour la Légion Romaine). Ces cadences causaient néanmoins des pertes parmi les soldats car certains tombaient de fatigue ou se cassaient les pieds. Ces soldats étaient souvent mal vêtus, payés en retard, mal nourri, exténués par les journées de marche et les batailles rapprochées. Et pourtant, ils étaient tous fidèles envers l’Empereur. Sans doute parce que l’armée ne s’était jamais sentie autant motivée pour porter les armes en territoire ennemi : les soldats de la Grande Armée étaient les héritiers de l’idéologie de la Révolution partant en guerre contre la vieille Europe monarchique. C‘est cet engagement personnel des soldats

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