NOTE STRUCTUREE - le marché du blé
Étude de cas : NOTE STRUCTUREE - le marché du blé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anya Kara • 26 Octobre 2020 • Étude de cas • 959 Mots (4 Pages) • 487 Vues
Note structurée – Marché du blé
Corrigé
INTRODUCTION
Loin d’être un produit anodin le blé représente un élément essentiel de base à l’alimentation mondiale.
La forte volatilité des cours constatée sur les marchés de matières premières et agricoles revêt donc un caractère très important. En effet, ces produits sont souvent fortement dépendants de conditions extérieures et les prix s’en ressentent nécessairement. Mais, s’agissant de produits de première nécessité, la fluctuation des cours peut avoir d’importantes conséquences notamment sur la sécurité alimentaire. Il semble donc intéressant de s’interroger sur le fonctionnement et l’évolution de ce marché spécifique.
Nous ferons dans une première partie une présentation du fonctionnement du marché du blé puis nous verrons dans une seconde partie les conséquences de la variation des cours sur les décisions des agents.
I. Le fonctionnement du marché du blé
A. Acteurs et évolutions du marché
Le marché est un lieu de rencontre entre l’offre et la demande afin de déterminer un prix d’équilibre.
Les consommateurs de blé sont les ménages mais aussi et surtout l’industrie (agro carburants par exemple) et l’agriculture (élevage) Du côté des producteurs, ceux-ci sont surtout localisés dans 5 grandes zones : l’Union européenne, la Chine, l’Inde, les États-Unis et la Russie. (doc 1 et 5)
Le marché du blé connaît depuis l’après-guerre de très fortes évolutions. En effet, la consommation est passée de 150 millions de tonnes de blé en 1946 à plus de 600 millions en 2005 (les prévisions sont de 1 000 millions de tonnes en 2020). Les causes de cette augmentation régulière sont nombreuses : croissance démographique, augmentation du niveau de vie dans certains pays en développement, urbanisation, développement des biocarburants…(doc 4)
La production a également fortement progressé passant de 222 millions de tonnes en 1960 à 626 en 2005 et à 680 pour la saison 2013/2014. Cette augmentation a été rendue possible notamment par la progression des rendements mondiaux.(doc 5)
B. La détermination du prix et encadrement du marché
Le prix dépend de l’équilibre entre l’offre et la demande : quand la demande est supérieure à l’offre le prix a tendance à augmenter.
Sur le marché du blé, d’un côté la demande est de plus en plus importante du fait de l’augmentation de la consommation de céréales, de viandes… dans le monde, et de l’autre côté l’offre est soumise à des contraintes de rareté, celle des ressources dont l’agriculture a besoin (pétrole, eau, main-d’œuvre) et celle des terres disponibles (urbanisation et dégradation des sols). Par ailleurs, l’offre est aussi sujette à certains aléas comme les conditions climatiques : les quantités produites et la qualité sont donc incertaines. (doc 1).
Nous constatons par conséquent une forte volatilité des prix avec néanmoins une tendance à la hausse, même si les bonnes récoltes de 2013/2014 devraient stopper la hausse des prix. Les pouvoirs publics doivent être vigilants car il s’agit de produits fondamentaux et il en va de la sécurité alimentaire. En France, par exemple, il existe une surveillance régulière des prix du pain car cela reste un domaine symbolique et donc sensible même si la consommation est, aujourd’hui, moins importante. Dans les PED, l’intervention des pouvoirs publics doit permettre le développement des cultures (infrastructures routières, accès aux technologies…) (doc 2 et 6).
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