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Microéconomie

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Par   •  12 Avril 2017  •  Cours  •  36 725 Mots (147 Pages)  •  606 Vues

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Microéconomie :

Nous allons produire des résultats théoriques relatifs à une économie décentralisée. Les choix des agents se faisant indépendamment les uns des autres, le problème de base est celui de la compatibilité des choix. En micro, ce qui assure la compatibilité est l’équilibre. Nous allons déterminer les conditions d’équilibre sur les marchés. Cela se traduira par la fixation d’une série de grandeurs, les quantités échangées à l’équilibre et les prix auxquels se font les transactions. Nous avons 2 manières de représenter l’économie

  1. Représentation de l’économie et l’analyse en termes d’équilibre

Soit E, une économie qui est constituée d’un grand nombre d’agents et d’un grand nombre de biens. On a (m) agents et (n) biens. Génériquement les agents sont nommés i et les biens j. Dans cette économie, i prend les valeurs 1, 2,… n et j prend : 1, 2,...n. Les préférences des agents relativement aux biens vont s’exprimer par des offres ou des demandes formulées sur les marchés. Les objectifs des agents ne peuvent être atteints qu’à travers des transactions qui se déroulent sur les marchés. Formellement, il y’a autant de marchés que de biens (si on a n biens, on aura n marchés). Si chacun des agents fait ses choix indépendamment des autres, on a une 1ère difficulté, c’est celui de la réalisation des objectifs. Le plus difficile est la compatibilité des choix (si les agents font des choix non concertés) surtout si ces agents évoluent dans un univers où les ressources sont limités.

Par définition : On dira qu’à l’équilibre, on observe sur les marchés ni offres, ni demandes excédentaires. On aborde deux manières de définir l’équilibre ; équilibre générale ou équilibres partielles.

Soit une économie avec n biens et m agents, si on s’intéresse à la réalisation de l’équilibre sur tous les marchés, on travaille donc en équilibre générale. A l’équilibre général, on doit déterminer les prix de tous les biens et les quantités échangées de tous les biens. Si on s’intéresse en revanche aux conditions de production et d’échange d’un seul bien, alors on se situe dans le cadre de l’équilibre partiel.

  1. L’analyse en termes d’équilibre générale : Soit l’économie E, avec m agents et n biens. Sur les différents marchés, les offres et les demandes formulées par les agents sont fonction des prix. La demande formulée par un agent pour un bien déterminé est une quantité et cette quantité est fonction du prix du bien considéré. Supposons que l’on se situe sur le marché du bien j, un agent i qui formule une demande (demande individuelle), cette demande individuelle sera fonction des prix P1, P2, Pj,..Pn. En équilibre générale, la demande formulée par un agent sur un marché particulier est fonction de tous les prix. Sur ce marché, l’agent i peut être offreur, dans ce cas, il va offrir sur ce marché, la quantité de biens j et cette offre sera fonction de Oij= P1, P2,..Pj,.. Pn). La fonction de demande globale sur le marché de biens j s’écrit donc Dj = F(P1, P2,..Pj,..Pn) et la fonction d’offre globale est Oj = O (P1, P2,..,Pj,..Pn). Lorsque l’on travaille en équilibre générale, ce qui se passe sur un marché particulier dépend de ce qui se passe sur les autres marchés. La demande globale de j dépend des prix sur tous les prix et les offres individuelles et globales également. Il y’a un phénomène de contamination générale des marchés, si l’équilibre il y’a, il doit se réaliser sur tous les marchés. Pour qu’il y ait équilibre général, tous les marchés doivent être soldés. Un marché soldé est un marché sur lequel l’offre globale est égale à la demande globale.  Si on veut parler d’équilibre  général, il faut que tous les marchés doivent être soldés simultanément. Supposons que sur n-1 marché, il y’a soit une offre excédentaire ou une demande excédentaire et sur tous les marchés sont soldés, les prix courant ne seront pas considérés comme prix d’équilibre. On sait démontrer que le système de prix P* = (P1*, P2*,…Pj*,…Pn*) existe, ce celui qui permet de solder tous les marchés simultanément est appelé prix d’équilibre, on dit aussi que c’est le système de prix général. Les équilibres généraux les plus connus sont ceux de Walras.[pic 1]
  2. L’analyse en termes d’équilibre partiel : On cherche ici à comprendre les conditions de production et d’échanges d’un bien particulier et on veut analyser le fonctionnement d’un marché particulier. Pour faire de l’équilibre partiel, il faut un effort particulier. Nous devons considérer d’isoler un marché de tous les autres conceptuellement. Il faut considérer que ce qui se passe dans le reste de l’économie n’a aucune influence sur les conditions de production et d’échanges de ce bien ou bien si cet influence existe est négligeable. Exemple : Supposons le bien j, si l’on raisonne en équilibre partiel, on va supposer que ce qui se passe n’a aucune influence sur les conditions de production et d’échanges de j. NB : se souvenir de la clause ceteris paribus. Si l’on considère cette clause, la demande de bien j se note dj = f (Pj, Ri) : fonction du prix de j et revenu de i. L’offre est fonction du prix Oij = (Pj) et Dj = F(Pj) et Oj = O(Pj) avec . [pic 2][pic 3]

Sur le marché considéré on va déterminer le prix et la quantité échangée à ce prix du bien dans le cas de l’équilibre partiel. Schéma1

  1. La concurrence pure et parfaite : En effet, la concurrence pure et parfaite est un outil d’analyse des formes des marchés.
  1. Les hypothèses de la CPP : Ce qui caractérise la CPP, c’est le fait que les marchés possèdent un certain nombre de caractéristiques. Un marché est en CPP si :
  1. Atomicité des agents
  2. Homogénéité des produits
  3. Libre entrée dans l’industrie
  4. Transparence des marchés
  5. Mobilité parfaite des facteurs de production
  1. Les conséquences du modèle de CPP : il y’en a 3 :
  1. La notion d’agent représentatif : Dans le cas de la CPP les agents ont le même comportement : on prend un pour déterminer le comportement de tous les autres. Nous avons en effet 2 catégories d’agents : les consommateurs et les producteurs. Les consommateurs, si l’on se place dans le cadre de la CPP, sont dotés de la même rationalité, poursuivent le même objectif (maximiser leur satisfaction sous contrainte budgétaire) et le calcul d’optimisation concernant chacun d’eux débouche sur la formulation d’une fonction de demande. Du côté des firmes, nous allons choisir une ou 2 hypothèses de la concurrence pure : d’abord le marché est transparent. Les firmes disposent une information parfaite et symétrique sur les grandeurs des marchés et sur les méthodes de production. La mobilité des facteurs de production est parfaite à l’intérieur de l’industrie. Si nous approchons ces 2 hypothèses (transparence et mobilité parfaite),  toutes les firmes ont la même information sur les méthodes de production, et elles vont toutes choisir la même méthode de production dès lors qu’elles sont pricetaker sur les marchés
  2. La notion d’équilibre de longue période : Si les firmes sont rationnelles, elles vont chercher à maximiser leur profit toute fois on démontre qu’à l’équilibre de longue période, les profits sont nuls. Lorsque l’on constate des profits positifs, ils ne peuvent être que de courtes périodes. Supposons qu’à partir d’une date donnée, on ait une modification de la demande sur le marché d’un bien. Pour répondre à cette augmentation de la demande, les firmes peuvent disposer d’un temps de réaction plus ou moins longs. Si le temps de réaction est suffisamment courte pour répondre à cette modification, on dira qu’on est dans une période infra-courte, l’offre est inélastique. Si nous raisonnons en courte période, l’offre peut changer grâce à une modification du niveau d’utilisation des équipements existants. En longue période, tous les coûts sont variables. L’existence de profits positifs représente une incitation à l’entrée de nouveaux concurrents. Schéma2
  3. Les marchés de de CPP : Pratiquement toutes les structures de marchés que l’on étudie sont des modèles de concurrence imparfaite, il suffit de supprimer un ou plusieurs des hypothèses de CPP. Ce qui fait que les structures de marchés de concurrence imparfaite sont nombreuses et avec beaucoup de variétés.

Pour le critère du nombre, on va voir le critère d’atomicité : les agents sont de petites tailles et très nombreux, les acheteurs et vendeurs sont tous pricetaker sur le marché. Nous allons modifier l’hypothèse d’atomicité. Concernant les producteurs, on va modifier leur nombre, on a donc de nombreux acheteurs.

Nombreux vendeurs

Peu de vendeurs

1 seul vendeur

Nombreux acheteurs

CPP

Oligopole

Monopole

Quand l’hypothèse d’homogénéité n’est pas vérifiée, on dit que le produit n’est pas différencié

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