Le rôle de la spéculation dans l’analyse de Von Mises

Le rôle de la spéculation dans l’analyse de Von Mises

Pour VM la propriété privée capitaliste est indissociable de la spéculation dont il fait l’un des arcs boutant du système de marché. Comme son équivalent est impossible dans l’éco collectiviste, le socialisme, fut-il de marché, est condamné à être d’une moindre efficacité que le capitalisme.

Le spéculateur heureux est celui qui par chance ou par habilité, a correctement prévu l’évolution des gouts, des techniques ou des disponibilité des ressources.

(Rosebarth 1990 : l’offre de liquidité crée la demande de liquidités. Mises Institut. Fischer -> Dept Deflation)

VM : « Plus il est heureux dans ses spéculations, plus il dispose de moyens de P° et plus s’accroit son influence sur les affaires. Moins il est heureux dans ses spéculations et plus sa fortune se réduit en même temps que son influence sur les affaires. Ses mauvaises spéculations l’ont il ruiné, alors il disparaît des rangs de ceux qui sont appelés à diriger l’économie. »

Cette citation appelle 2 remarques : D’abord le capitalisme de marché sélectionne ses élites parmi ceux qui ont fait des prévisions correctes. «2ement tout entrepreneur est un spéculateur. La spéculation implique un risque, l’entrepreneur est celui qui entreprend le risque d’entreprendre. Cet entrepreneur n’a pas et ne peut pas avoir d’équivalent en socialisme.

Si en régime socialiste tous les calculs sont faits par le bureau du plan, un bon chef d’entreprise est un bon fonctionnaire. Si on veut donner des responsabilités aux responsables de l’entreprise, cmt leur en donner. Pas selon le critère du spéculateur heureux, puisque celui-ci prend des décisions qui dans le système socialiste sont du ressort de l ‘Etat. Donc le modèle de Lange copie les apparences du marché, sans en retenir l’essence.

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