La désindustrialisation... mythe ou réalité? Analyse du cas français
Cours : La désindustrialisation... mythe ou réalité? Analyse du cas français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar paul7676 • 14 Octobre 2019 • Cours • 1 757 Mots (8 Pages) • 488 Vues
La désindustrialisation… mythe ou réalité? Analyse du cas français
A - De quoi parle-t-on? (les faits)
La désindustrialisation = Recul de la part de l’industrie dans la VA (11%-2015/ 22.4%-19 Phénomène ancien : début en 1970, se poursuit régulièrement, accentuer en 2008 (crise) par la réduct° de la conso, des investissements et des X Branche qui résistent : pharmacie ; agro-alimentaire ; aéronautique…
Le recul de la part de l'industrie dans l'emploi total -L’industrie (moins 1.9 millions d’emplois entre 1980_2007) causée par le progrès technique et l’augm° de la productivité (constitue 65% des réductions d’emploi. Depuis 2008 : détérioration : sans baisse de demade grâce à l’intérim. -1980-2012 : perte de 2.2 millions d’emplois manufacturés -2009-2013 : perte de milliers d’usines et 120000 emplois en moins
L'existence d'un déficit commercial industriel structurel -Situation qui accentue le phénomène structurel de désindust° car pose la question de la compétitivité (prix et hors prix). -1989-2000 : solde extérieur qui s’est amélioré avant 2000 (excédent), mais depuis 2007, retour au déficit (1-29 milliards en 2011)
L’industrie aéronautique enregistre en 2013 un excédent de 22 milliards d'euros et l’industrie agroalimentaire 11,5 milliards.
B- Analyse I La désindustrialisation est une réalité
Désindustrialisation= depuis la fin des années 60, interne aux pays industrialisés, c’est une étape de développement, résultant de ofrre/demande.
1.1 Elle est à lier au phénomène de tertiarisation…
1.1.1 Une part de la désindustrialisation provient de l’externalisation des emplois industriels vers des sociétés de service qui travaillent pour l’industrie (25% des pertes d’emploi industriels proviennent de cette externalisation.
1.1.2 Fonction publique qui depuis l’après-guerre ne fait que croître pour atteindre fin 2012 5,2 millions de salariés (cf loi de Wagner, ainsi que Peacock et Wiseman). Depuis 2008 : perte de 3,5 millions d’emplois dans l’industrie européenne.
1.2 La désindustrialisation résulte de facteurs structurels endogènes
1.2.1-Modification de la structure de la demande des ménages (loi d’Engel) : les sociétés à haut revenu : consomment plus de services en proportion, et les biens manufacturés s’accompagnent de services (garanties, assistance à l’utilisateur, assurance, crédit…)
1.2.2-Côté offre, dans l'industrie, les gains de productivité sont rapides du fait de l'application du progrès technique. Ainsi si les gains de productivité augmentent plus vite que la demande alors les effectifs diminuent (loi de Fourastié… effectifs=demande/productivité)
2 1.3 La désindustrialisation est la conséquence de la mondialisation 1.3.1 La globalisation + puissance des pays émergents modifient les spécialisations Mouvement de spécialisation des pays avancés dans les activités moins intensives en travail non qualifié et dans des activités de services : Mondialisation de la Prod° (avantges comparatifs)/ déversement, délocalisation, main d’œuvre basse, savoirs faires spécifiques.
TRANSITION La désindustrialisation n'est jamais que l'envers d'un phénomène de fond déjà connu pour l'agriculture : une croissance des gains de productivité plus rapide que la demande. Toutefois les statistiques doivent être maniées avec précaution : le périmètre de l'industrie devient plus flou à mesure que l'on s'engage dans une activité plus technologique et plus consommatrice de services. Les produits eux-mêmes se dématérialisent, gommant la frontière entre industrie et services (les produits et les services sont le plus souvent liés: vente d'un PC et d'une hot line par exemple). De même les services ne cessent de s'industrialiser (les grandes surfaces depuis l'introduction du code barre…).
2.3.2 Le sourcing local
En France, l’heure n’est pas au retour en masse des entreprises qui ont délocalisé, mais plutôt à une politique d’achat et pas la volonté de trouver des fournisseurs locaux.
On passerait alors au ressourcing :
C’est-à-dire la recherche de fournisseurs proche de la zone d’activité originelle (ultra-local).
Cela présente l’avantage de rapprocher les donneurs d’ordre et les sous-traitant dans des relations pérennes de confiance.
Du côté des PME et TPE, on parle de stratégie partenariale :
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