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En quoi la crise du covid-19 interpelle les définitions et les mesures du chômage ?

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Par   •  2 Février 2022  •  Dissertation  •  1 026 Mots (5 Pages)  •  391 Vues

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LANNOY                                          En quoi la crise du covid-19
Joe                                  
interpelle les définitions et les mesures du chômage ? 

L1 SES

        La crise du covid 19 et l'arrivé du premier confinement en mars 2020 ont eu des effets particulièrement brutaux sur les chiffres du chômage. En effet en France (hors Mayotte), le taux de chôme est descendu jusque 7,1 % au deuxième trimestre 2020, suivant une baisse de 0,4 % qui avait déjà eu lieu au premier trimestre. Ce nombre record correspond donc à environ deux millions de chômeurs. Néanmoins, une certaine nuance peut et doit être apportée a ce dernier. Effectivement l'insee affirme que ce 7,1 % est « en partie trompe l'oeil » et c'est ce que nous allons essayer de comprendre.

Dans un premier temps nous allons démystifier l'effet de l'épidémie de coronavirus sur le taux de chômage, l'effet de confinement et une bascule vers l'inactivité comme grandes raisons de la baisse.

Enfin pour conclure nous analyserons les chiffres du halo du chômage comme réel indicateur lors de cette crise sanitaire.

        Un recul caractérisé de « trompe l'oeil » viens définir le taux de chomage lors du deuxième trimestre 2020. L'effet de l'épidémie de coronavirus a assurément influé le taux de chômage au sens du BIT. Un chômeur selon le bureau internationale du travail est par ailleurs une personne sans emploi, c’est-à-dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine de référence ; est disponible pour prendre un emploi dans les deux semaines ;  avoir entrepris des démarches spécifiques de recherche d’emploi dans le mois. C'est cette dernière caractéristique qui se retrouve dans le viseur de l'insee. En effet six semaines sur les treize possible contiennent un confinement, ce confinement très stricte réduisant les déplacement et donc empêchant les demandeurs d'emploi d'effectués des recherches actives d'emplois dans des conditions ordinaires. La disponibilité et la recherche qui sont deux facteurs clefs se retrouvent restreints par les limites de circulation dans le pays lors du confinement. On a alors des personnes qui se retirent des statistiques de chômage au sens du BIT, ce qui vient nuancer les chiffres annoncés.

Les entreprises ont également stopper leurs recrutements et certains secteurs ont eux totalement cesser leur activité, ce qui fait donc également baisser le taux de chômage. Cette baisse est alors mécanique et résulte de ce confinement qui empire l'inactivité, mais également des différentes aides mises en place par le gouvernement qui modifient les chiffres du chômage. Ces chiffres qui sont les plus bas depuis 2008 peuvent sembler être synonymes de reprise économique, or c'est tout le contraire. On peut noter que depuis le 1er janvier 2020, l'économie française a détruit plus de 600 000 postes.

Les chiffres du chômage semblent alors faussés, l'effet du confinement qui conduit donc a l'inactivité de certains secteurs et a l'arrêt des demandes d'emploi, modifient donc les réels chiffres du chômage en France. Une réalité bien différente au vu des postes supprimés, mais également par rapport a un autre indicateur, qui apparaît alors comme plus pertinent que le taux de chômage au sens du BIT, le halo du chômage.

        Le Halo du chômage est alors composé de personnes sans emploi qui ne sont pas

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