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Spécificités économiques et impact de la crise de la COVID-19

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Par   •  17 Décembre 2020  •  Dissertation  •  3 541 Mots (15 Pages)  •  766 Vues

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Spécificité économiques et impact de la crise de la COVID-19

Introduction 

La pandémie du coronavirus a engendré une grave crise économique et financière qui fait étrangement rappel à la crise mondiale de 2008. Aujourd’hui c’est l’économie même qui s’effondre, alors qu’en 2008 la crise économique avait été déclencher à la suite d’une crise financière. Les mesures de confinement imposées par les gouvernements, pour empêcher la propagation du virus freeze les entreprises et les employés dans le relancement de l’économie.

La bulle spéculative, censée aller jusqu’à l’éclatement et conduire à une crise financière, comme en 2008, n’existe pas. Aujourd’hui la crise est provoquée par élément complément extérieur au système économique, une maladie, un virus, c'est un double choc de l'offre et de la demande provoqué par l'effondrement de la production et de la consommation.[1] Un déficit budgétaire français qui dépasse les 7%, le taux de consommation baisse et ainsi la France se trouve en crise économique.

En 2008 les gouvernements avaient réagi à coup de plusieurs plans de relance de plusieurs milliards de dollars, les banques centrales avaient également abaissés leur taux d’intérêt et injecter des liquidités, pour relancer l’économie.

Cette crise de 2008 peut être comparé à celle de 2020 à cause du Covid-19 qui a mis le pays dans un confinement total pendant des mois. Ce confinement peut être assimilé ou considéré comme volontaire car temporaire, imposé à l’économie pour limiter la contagion (‘‘aplanir la vague’’) en minimisant l’atteinte au capital productif. En 2008-09, on pourrait parler de « mort subite » des marchés à cause de la grande chute financière dans tous les pays. Aujourd’hui le PIB (Produit Intérieur Brut) s’élève à -13,8 %, situation inédite pour la France, le commerce extérieur est ainsi en baisse, -17,3% sur les importations françaises. (INSEE)

        Le mot « consommation » est d’étymologie du latin « consummare », c’est faire la somme, achever, consommer, à mon sens consommer c’est dépenser son argent afin de satisfaire un ou des besoins issus d’une frustration créée par la société. Dictionnaire Toupie.org. La covid-19 est une maladie respiratoire pouvant être mortelle chez les patients fragilisés par l'âge ou une autre maladie chronique. Elle se transmet par contact rapproché avec des personnes infectées.

Malgré la crise économique du Covid-19, cela a été́ une période favorable à la grande distribution qui a bénéficié́ des transferts d’achats de certains circuits qui ont dû fermer : principalement le hors domicile, mis à l’arrêt au moment du confinement, mais aussi des marchés de plein vent.

Les dépôts de bilan se multiplient, les entreprises n’arrivant pas à rejoindre les deux bouts, se retrouvent dans l’incapacité de gérer leur commerce, et dans l’incapacité de rembourser leurs crédits, une similitude avec la crise des Subprimes : les ménages qui s’étaient retrouvés dans l’incapacité de rembourser les banques. Les créances des banques s’accumulent avec des clients aux emprunts impossibles à rembourser.

         Une diversité́ des tendances, parfois opposées, témoigne avant tout un passage d’un modèle alimentaire traditionnel dominant à une diversité́ de modèles alimentaires.

Je vais porter ma réflexion sur deux grands acteurs de cette crise sanitaire mondiale, afin de répondre à la problématique suivante :

Dans quelle mesure économique, la COVID-19 a-t-elle impacté, positivement ou négativement les tendances de consommation alimentaire des français ?

Pour pouvoir analyser cette problématique, on va parler en premier plan, des habitudes de consommation des français durant le confinement, en deuxième plan on va analyser le choc de l’offre et la demande, en troisième plan, discuter de la compétitivité des offres et en quatrième plan, analyser les pratiques de courses en mutation.


  1. Les habitudes de consommation des français durant le confinement (avant, pendant et après)

L’arrivé de la covid-19 a complètement bouleversé la consommation des français, bon nombre de français se sont mis au jardinage ou encore au bricolage, se sont équipés pour télétravailler, faire du sport et optent exclusivement pour les achats en ligne. La présence du la profondément favorisé la mutation des comportements des consommateurs que l’on voyait déjà pondre à l’horizon et que l’épidémie a accéléré.

Dans la grande distribution le comportement des consommateurs a fortement été modifié, en laissant place à des comportements irrationnels des lors de l’allocution du Président de la République, concernant le premier confinement le 12 mars 2020.

S’est alors observé un flux énorme de clients dans les magasins de premières nécessités, les seuls ayant été autorisés à maintenir l’ouverture de leurs magasins. Par peur de pénurie, les consommateurs ont alors acheté et stocké des produits avant le confinement, notamment de première nécessité, ce qui a généré une explosion des ventes sur certaines catégories de produits. Le secteur de la grande distribution avait enregistré une hausse de fréquentation de 83%, constaté par rapport à la semaine précédente.

A la suite des mesures plus drastiques mise en place (attestation de sorties…), la croissance a ralentie, elle a chuté de 37% sur la première semaine de confinement du 17 au 23 mars.[2] Les clients pour la plupart étant 24h/24h à la maison ont réduit leur déplacement, une baisse de la fréquence a donc été observé pour faire part à une augmentation du panier moyen. Les restaurants fermés pour la plupart (jusqu’à début juin), la méthode de télétravail adoptés par bon nombre d’entreprise, ont favorisé ce phénomène, sur le mois de mai, les ventes PGC (Produits de Grande Consommation) ont donc continué d’augmenter.

Comportements irrationnels 

 On note notamment une baisse des achats d’impulsion, en effets, les achats sont désormais plus réfléchis, le budget pour les courses est affecté, les achats sont concentrés sur les produits de « base », ce qui affecte la rentabilité de la grande distribution. Le consommateur est un « homo economicus ». La théorie de « rationalité limitée » d’H. Simon peut s’observer. Simon a développé l’idée que les choix des acteurs dépendent de la quantité et de la qualité des informations qu’ils détiennent, d’une part, et de leurs capacités de calcul, d’autre part. Par exemple, pour acheter une voiture, la plupart des gens ne prennent pas le temps de comparer toutes les caractéristiques des automobiles (consommation, confort, espace) et sont incapables d’évaluer objectivement leur valeur relative, les évaluer et les comparer. Cette information imparfaite peut aussi bien les amener à faire des choix qui ne sont pas les meilleurs, qui sont plutôt « raisonnables » que strictement rationnels en fonction de son budget/pouvoir d’achat.

Les agents économiques, en recherche la meilleure utilisation de ses ressources rares (budget) pour atteindre le plus haut niveau de satisfaction de ses besoins 🡪 Equilibre du consommateur

Le début du XXe siècle modifie cette perspective les théories de relativité et des quanta suscitent l’intérêt des économistes pour l’incertitude et la prévision d’un avenir risqué.

Cette incertitude peut être prise en compte pour la crise de la Covid-19.

Dans les mois qui ont suivi la crise de 2008, les pays ont dépensé massivement. Le déficit budgétaire français a dépassé les 7% et les Etats-Unis ont même nationalisé le géant automobile General Motors pour lui éviter la faillite. Mais à partir des années 2010, l'Europe a commencé à appliquer des mesures drastiques d'austérité.

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