« Participation citoyenne à l’ère de la crise sanitaire du Covid-19 »
Étude de cas : « Participation citoyenne à l’ère de la crise sanitaire du Covid-19 ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar BAKER ASSERNANNAS • 14 Mai 2021 • Étude de cas • 18 756 Mots (76 Pages) • 514 Vues
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- Table des matières
II. Remerciement 3
III. Introduction 4
A. Contexte 4
B. Problématique 5
IV. Etude qualitative : 5
C. Objet de l’étude, échantillon et méthode : 5
1. Objet de l’étude : 5
2. Présentation de l’échantillon : 6
3. Méthode : 6
D. Guide d’entretien : 7
E. Analyse des Résultats : 7
1. Analyse de la grille version professionnels 7
2. Analyse de la grille version citoyens : 12
V. Conclusion : 19
VI. Annexes : 20
VII. Références 45
Remerciement
Avant de commencer tout développement, il semble opportun de commencer ce rapport en remerciant tous ceux qui ont contribué au succès de ce projet de fin de cours et qui nous ont aidés de près ou de loin lors de sa réalisation.
Nous remercions tout d’abord notre chère professeure : Mme.ROCHDANE, qui s’est préoccupée d’améliorer et d’enrichir nos connaissances grâce à ses explications, efforts et conseils judicieux. Nous la remercions également pour l’opportunité qu’elle nous a offert de travailler en groupe et mettre en synergie l’ensemble de nos compétences et connaissances et espérons que notre travail sera à la hauteur de ses attentes
Nous tenons également à remercier toutes les personnes qui ont consacré leur temps à répondre à notre guide d'entretien, qu'il s'agisse de professionnels ou de citoyens, sans eux ce travail n'aurait pu être mené à bon port.
Que le corps professoral et administratif, trouve ici nos vifs remerciements, pour tout le travail et les efforts fournis pour nous guider durant nos cinq années mais surtout durant ce contexte de pandémie.
Introduction
Contexte
La smart city est un concept dont l’objectif est de donner la possibilité aux startups, à cette intelligence et à cette matière grise marocaine, sans que cela soit péjoratif, de vendre leurs savoirs et leurs capacités de pouvoir trouver et proposer des solutions intelligentes à des problématiques réelles telle que celle du covid-19.
Fin janvier, l’épidémie du Covid-19 s’est propagée à l’ensemble de la planète. Les premiers cas sont apparus en Europe, puis sur le continent américain et le continent africain. Le 30 Janvier, l’OMS déclarait l’état d’urgence sanitaire mondiale. Au Maroc, le premier cas de Covid-19 (importé d’Italie) a été enregistré le 2 mars 2020. Assez rapidement le virus circule, les premiers cas autochtones apparaissent et l’épidémie se répand relativement lentement d’abord, et par la suite bien plus rapidement.
Jusqu'à présent, le Maroc a été moins touché par la pandémie que l'Italie, l'Espagne, les États-Unis, la France et la Chine, qui ont été les plus touchés. Nous ne pouvons que saluer la stratégie adoptée pour lutter contre cette épidémie. Depuis le 13 mars, le Maroc est à la pointe de tous les pays du monde en termes de mesures d'endiguement et de lutte contre la propagation du virus. Bien que peu touché au départ, les autorités ont opté tôt pour le confinement de la population, la fermeture des frontières aériennes, maritimes et terrestres et l’annulation de toutes manifestations politique, religieuse, culturelle et sociale. Ainsi la pandémie de Covid-19 n’aura pas causé de crise sanitaire majeure au Maroc durant la première phase, cependant les mesures de prévention arrêtées par les autorités se sont soldées par des conséquences non négligeables sur l’économie en affectant la production et la consommation et par là, le niveau de vie des marocains en creusant les inégalités. Certes, les autorités ont très tôt pris des mesures palliatives en octroyant des aides aux plus vulnérables, mais elles n’ont pas été, comme nous le montrons, suffisantes pour empêcher une dégradation du niveau de vie.
Le Maroc s'efforce d'une part de freiner la propagation du virus dans son sol ; d'autre part, afin de sauver son économie nationale, plusieurs départements du pays doivent brusquement ralentir ou arrêter celle-ci. L'impact de la pandémie sur l'économie marocaine est difficile à évaluer car personne ne sait quand elle prendra fin. Cependant, le comité de haut niveau prévu a publié le 22 avril une étude sur l'impact direct de la crise.
- Près de 142 000 entreprises (57% de la structure économique) ont suspendu définitivement ou temporairement leurs activités. Les TPE sont les plus touchées : elles représentent 72% des entreprises difficiles, contre 26% pour les petites et moyennes entreprises et seulement 2% pour les grandes entreprises.
- La principale raison de la détérioration du déficit est l'augmentation des dépenses sociales et économiques liées à Covid19 et la diminution des recettes fiscales (en particulier les impôts sur les sociétés), de sorte que la dette de l'administration centrale pourrait atteindre son maximum. D'ici 2020, il représentera 73% du PIB.
- Étant donné que la pandémie a perturbé le commerce et les chaînes de valeur mondiales, les exportations, les revenus du tourisme et les envois de fonds devraient fortement diminuer.
- 27% des entreprises ont réduit temporairement ou définitivement leurs effectifs, soit près de 726 000 emplois, soit 20% de la main-d'œuvre de l'organisation, hors secteurs financier et agricole.
- La pandémie de Covid-19 a un impact majeur sur presque toutes les industries, et l'industrie de la technologie ne fait pas exception. Pendant cette période, le principal problème auquel sont confrontés les fabricants informatiques est le délai de livraison, qui s'allonge de plus en plus en raison de la suspension des importations.
Certains secteurs montrent déjà des signes précoces de fragilité, comme le tourisme, le transport et la logistique dans la chaîne d'approvisionnement, mais le secteur informel dans tous les secteurs est également (et plus difficile à mesurer). Sans surprise, les secteurs les plus touchés sont les services d'hébergement et de restauration, 89% des entreprises fermant leurs portes. Ils représentaient 76% dans le secteur de l'industrie du textile et du cuir, 73% dans l'industrie du métal et des machines et 60% dans la construction. La pêche, l'exploitation minière et l'agroalimentaire sont les secteurs les moins touchés par la crise sanitaire, fermant respectivement 24%, 32% et 34% de leurs activités.
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