La gestion de la crise sanitaire menace-t-elle la démocratie ?

La gestion de la crise sanitaire menace-t-elle la démocratie ?

Il est devenu normal en période difficile comme celle du coronavirus de prétendre

que la démocratie est en danger. La prise de mesures fortes par les gouvernements pousse

les populations à s’interroger sur celle-ci. Néanmoins un questionnement sur cette gestion

de la crise n’est pas une menace pour la démocratie.

Il est clair que la gestion de la pandémie se révèle être désastreuse pour les nations,

et cela, en raison d’une préparation inexistante, d’une réaction tardive à l’épidémie et un

manque de solutions concrètes des dirigeants. C’est ainsi, que face à ces problèmes, les

populations ont été prié de limiter leurs contacts et leurs déplacements afin d’endiguer le

virus le temps de trouver un traitement et d’occasionner le moins de pertes humaines

possibles.

Alors en effet, les pays ont privé les habitants de leur liberté première d’aller et de

venir. Mais aucune des libertés qui existe n’a un caractère inconditionnel et la liberté de

chacun s’arrête à celle des autres. Aujourd’hui ce droit de vivre librement peut-être un

danger pour l’autre et une restriction pareille semble être nécessaire pour protéger l’intérêt

général de la nation et non une menace pour celle-ci.

De plus, la majorité des pays européens sont des états de droit avec une constitution

qui autorise des prises de mesure exceptionnelles dans des circonstances inhabituelles. Il est

cependant important de prendre ces décisions en respectant des procédures et en se

justifiant auprès des autorités compétentes.

En conclusion au vu des arguments qui ont été développés précédemment on peut

soutenir que les libertés reprendront leur place après les perturbations et que la démocratie

n’est pas menacée. Au contraire, c’est elle qui prévoit ces réajustements en cas

d’inconvénients importants.

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