Economie : micro et macroéconomie
Cours : Economie : micro et macroéconomie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lauren Curatola • 16 Mars 2019 • Cours • 4 029 Mots (17 Pages) • 512 Vues
Economie
Références :
- « Principe de l’économie » de Mankiw et Taylor chez De Boeck.
- « Dictionnaire de l’analyse économique » de Guerrien chez La Découverte.
- « Intro à la macro-économie » de Epaulard et Pommenet chez la Découverte
Rappel :
Economie[pic 1][pic 2]
Microéconomie Macroéconomie
(Analyse des comportements des consommateurs) (plus grande échelle :nation)
Chapitre 1 : Le Modèle Keynésien simple
Introduction :
Economiste anglais du 20ème siècle, connu pour la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936) qui a affirmé que le marché ne peut pas s’auto-réguler (offre = demande) et que l’Etat doit intervenir dans l’économie. Il prône l’Etat interventionniste.
La Théorie de Keynes peut être représenté grâce au modèle Keynésien simple. Hicks (1950) essaye de poser la théorie de Keynes en équation, le modèle ISLM.
- Equilibre Macroéconomique
Soit Y, la valeur de tout ce qui a été produit dans un pays = PIB. Cette valeur est répartie dans la consommation et l’investissement. Donc en réalité, Y= conso (C)+ invest (I).
Y = conso (C)+ épargne (S), c’est la même chose que l’autre équation en ECONOMIE FERMEE.
C + I = C + S donc, I = S
Si on observe l’une de ces équations, c’est que notre économie est équilibrée.
Représentation graphique de l’évolution de la consommation par rapport au revenu :
[pic 3][pic 4]
[pic 5][pic 6][pic 7]
[pic 8][pic 9]
[pic 10]
[pic 11]
Notre revenu est proportionnel à notre consommation. Donc si le revenu augmente, la consommation va FORCEMENT augmenter ! L’augmentation de la consommation sera de moins en moins important par rapport à l’augmentation du revenu. Plus le revenu d’un individu est bas, plus son augmentation va être impactant et significative et va augmenter fortement la consommation. Plus le revenu de l’individu est élevé, plus son augmentation est insignifiant et ne va que très peu augmenter et influencer la consommation. L’individu préférera investir ou épargner qu’utiliser entièrement son augmentation pour encore améliorer sa consommation qui est déjà très élevé.
Pente positive : C’(Y) >= 0
Pente décroissante, dérivé seconde est négative : C’(Y) < 0
•Fonction de consommation keynésienne :
C = cY + C0
Avec C, la conso. c, le propension marginale à consommer compris entre (0 ;1). C0, la consommation incompressible (les besoins primaires, obligatoires de l’individu).
Ex : Si C= 0,8, l’individu consomme 80% de son revenu et épargne 20%
[pic 12][pic 13]
[pic 14]
[pic 15]
[pic 16]
[pic 17]
[pic 18]
Le Coeff directeur est C0 : tu auras toujours cette consommation même sans revenu.
Plusieurs problèmes :
- C : pas pareil pour tous les individus ! Si un SDF a un C = 0,8 et qu’on lui donne 10€, il ne va JAMAIS consommer que 8€ et foutre 2€ sur son putain de compte en banque
- Ce système entier n’est qu’une approximation qui reste réaliste à un niveau local pour quelques personnes. Sur un niveau global, un grand nombre de personnes, ce système est stupide et irréel !
Y= C + I
⬄ Y= (cY + C0) + I
On cherche le revenu d’équilibre (Y*)
⬄ Y* - cY* = C0 + I
⬄ Y* (1-c) = C0 + I
⬄ Y* = (CO + I) / (1-c)
Y* = sur le court terme car les prix ne sont pas pris en compte. Sur le court terme, les prix sont supposés rester stables !
Imaginons que c augmente :
Si c augmente : (1-c) diminue.
Ex : c = 2 donc (1-c) = (1-2) = -1
Or si c =3 donc (1-c) : (1-2) = -2
Donc (CO + I) / (1-c) augmente.
Ex: (1-c) = -1 donc (CO + I) / (-1), avec (CO + I) = 3, (3) / (-1) = -3
Or si (1-c) = -2 donc (CO + I) / (-2), avec (CO + I) = 3, (3) / (-2) = -1,5
Donc au final, comme (CO + I) / (1-c) augmente, Y augmentera forcément.
On veut représenter l’équilibre :
Y = C + I
⬄ Y = cY + C0 +I
⬄ Y = f(Y)
Y est une fonction affine de type « ax+b » avec b = (C0 + I), a = c et x = Y
Le croisement entre la fonction Y et cY + C0 + I
[pic 19][pic 20]
[pic 21]
[pic 22]
[pic 23][pic 24][pic 25]
[pic 26][pic 27]
[pic 28]
[pic 29]
[pic 30]
Optique de l’épargne :
Y = C + I
⬄ Y – C = I
S (épargne) = Y-C
...