Étude de l'évolution de la gestion et de la Responsabilité sociale et sociétale
Analyse sectorielle : Étude de l'évolution de la gestion et de la Responsabilité sociale et sociétale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar must • 29 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 9 313 Mots (38 Pages) • 2 428 Vues
L’objectif de cet article est de s’interroger sur les évolutions de la gestion La responsabilité sociale et sociétale
Les entreprises et les organisations n’opèrent pas dans le vide. La manière dont elles s’inscrivent au cœur de la société et de leur environnement est un facteur décisif pour la poursuite de leurs activités. C’est du reste un paramètre toujours plus utilisé pour évaluer leur performance globale.
Les organisations existant de par le monde et leurs parties prenantes sont de plus en plus conscientes de la nécessité d’adopter un comportement responsable, et des bénéfices qui y sont associés. L’objectif de la responsabilité sociétale est de contribuer au développement durable.
Les performances d’une organisation vis-à-vis de la société dans laquelle elle opère et vis-à-vis de son impact sur l’environnement sont devenues une composante critique de la mesure de ses performances globales et de sa capacité à continuer à fonctionner de manière efficace. Ceci reflète, en partie, la reconnaissance croissante de la nécessité de garantir l’équilibre des écosystèmes, l’équité sociale et la bonne gouvernance des organisations. Au final, toutes les activités des organisations dépendent à un moment ou un autre de l’état des écosystèmes de la planète. Les organisations sont soumises au regard de leurs diverses parties prenantes.
La responsabilité sociale des entreprises ne devrait pas être séparée de la stratégie puisqu’il s’agit d’intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans ces stratégies.
L'exercice de la RSE demande une bonne perception de l'environnement de l'entreprise, ainsi que le respect de l'équilibre des intérêts des parties prenantes.
Ce concept est directement lié à la notion de développement durable.
Le lien entre cet objectif macroéconomique et la satisfaction des parties prenantes de l'entreprise est toutefois assez complexe, d'autant que le développement durable ne dépend pas exclusivement des entreprises mais de l'ensemble des agents économiques
Avantages pour l’entreprise
La responsabilité sociale des entreprises vise l’intégration de considérations sociales, environnementales et de gouvernance dans les structures et dans les processus de prise de décisions des entreprises. Il s’agit de développer des réponses créatives et à valeur ajoutée qui impliquent toutes les parties prenantes de l’entreprise afin de gérer de manière plus efficace les risques éventuels et d’obtenir une plus grande crédibilité et une plus grande confiance de la part de la société.
En contrepartie, l’entreprise respectueuse de la RSE continue à être un acteur économique qui doit produire de la valeur tangible et pérenniser sa survie. Il y a donc lieu de faire une analyse de rentabilité de la RSE.
L’on peut considérer plusieurs axes pour valoriser les retombées de la RSE :
• Une meilleure performance financière grâce à l’amélioration de l’efficacité du fonctionnement ;
• Un profil de risque plus favorable ;
• De meilleures relations avec la communauté des investisseurs et un accès plus facile aux capitaux ;
• De meilleures relations employeur-salariés qui se traduisent par une meilleure visibilité auprès du public cible visé au niveau du recrutement, une meilleure insertion des nouvelles embauches dans l’entreprise, un accroissement de la motivation des salariés, de leur maintien en poste, de l’apprentissage, de l’innovation et partant de toute la productivité ;
• De meilleures relations avec les collectivités environnantes et une plus grande facilité d’obtention d’un « droit d’opérer » ;
• Une meilleure réputation et une meilleure image de marque.
Comment la RSE est devenue stratégique
Knowledge@Wharton / Rédaction / May 31st, 2012
progress and growth
On a longtemps considéré la responsabilité sociale des entreprises avec un certain scepticisme, voire avec dédain. Au mieux pouvait-on en faire un objet de communication. Mais les temps ont changé. Des firmes du monde entier, sous l'impulsion des consommateurs et d'une nouvelle génération de dirigeants, font de la RSE une priorité, en l'intégrant dans leurs opérations et en l'utilisant pour attirer et retenir les talents.
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En 1970, Milton Friedman publiait dans The New York Times Magazine un article resté fameux, intitulé : « La responsabilité sociale des entreprises est d’augmenter leurs profits ». La RSE, écrivait-il en substance, était une hypocrisie destinée à abuser le public, et il ajoutait que les gens d’affaires qui promouvaient ces programmes étaient probablement victimes d’une « pulsion suicidaire ». Même il y a quatre décennies, à un moment de préoccupation croissante du public pour l’environnement, son point de vue était représentatif du scepticisme général et du mépris dans lequel nombre d’entreprises tenaient la RSE.
Quarante ans après, il reste bien sûr de nombreux adeptes du point de vue de Friedman, mais parmi les nouveaux dirigeants beaucoup ont fait de la RSE une priorité. Il y a dix ans, par exemple, seules une douzaine de sociétés du Fortune 500 publiaient un rapport sur le développement durable ou la RSE. Elles sont aujourd’hui une majorité. Plus de 8000 entreprises à travers le monde ont signé le Pacte mondial des Nations Unies en s’engageant à faire preuve d’un esprit de civisme dans les domaines des droits de l’homme, du droit du travail et de la protection de l’environnement.
La génération montante des chefs d’entreprise accorde une priorité toujours plus nette à la RSE. Selon les données publiées ce mois-ci par Net Impact, une ONG qui aide les entreprises à promouvoir la durabilité, 65% des étudiants de MBA disent qu’ils entendent utiliser leur emploi pour avoir un impact positif sur
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