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Les conséquences de l'immigration au niveau mondial

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Par   •  15 Octobre 2017  •  Étude de cas  •  2 047 Mots (9 Pages)  •  1 195 Vues

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Les conséquences que l’immigration entraine au niveau mondial.

Introduction

La problématique qui se pose ici traite du mouvement migratoire, soit l’immigration. Ceci- dit, ce phénomène entraine de nombreuses conséquences au niveau mondial. Plusieurs facteurs, tirés de trois disciplines, rentrent en compte lorsqu’on aborde cette problématique. Les trois disciplines à partir desquelles je vais étudier cette problématique sont la sociologie, la psychologie et l’économie. La première discipline est la sociologie se manifeste à travers les nombreux concepts qui traitent de l’immigration. Elle va donc me servir à étudier le changement professionnel et culturel chez les différents groupes sociaux. La deuxième discipline est la psychologie. L’immigration va jouer un rôle important sur les individus quant à leur santé mentale. La santé mentale des immigrants influe directement sur leur intégration sociale ainsi que sur leur contribution sociale. La troisième discipline est l’économie. L’économie mondiale est sollicitée par de nombreux facteurs, dont l’immigration. L’immigration, quant à elle, a un impact plus ou moins direct sur l’économie. 

Développement

  1. Conséquences sociologiques

Tout d’abord, la sociologie est définie comme : « l’étude des groupes humains qui exercent un métier, qui professent une foi, manifestent des croyances, qui s'intéressent à un phénomène culturel, artistique. »[1] Le mouvement migratoire est  un changement du lieu de vie d’un individu ou d’un groupe d’individu. Les conséquences de l’immigration entrainent l’apport de différents concepts sociologiques. Le concept principale qui sera utilisé afin d’analyser cette problématique est celui de la culture. Les deux composantes qui en seront tiré sont l’assimilation culturelle ainsi que les normes sociales. Les différentes composantes de la culture rentrent en compte dans la résolution de cette problématique. Les cultures diffèrent d’un groupe social à un autre, ce qui implique directement la sociologie. La première composante est celle de l’assimilation culturelle. L’assimilation culturelle est « [un processus] au cours [duquel] un individu ou un groupe abandonne totalement sa culture d'origine pour adopter les valeurs d'un nouveau groupe. »[2]  Le mélange des différentes cultures entraine une sorte d’assimilation culturelle lors du processus migratoire. C’est-à-dire que les différentes cultures, soit celle du groupe social dominant et celle du groupe social migrant, rentre en contacte. La deuxième composante est celle des normes sociales. Les normes sociales établies chez les groupes sociaux diffèrent beaucoup. On retrouve deux sortes de normes sociales, les normes formelles comme les lois, les règlements, etc. et les normes informelles telles que les manières d’agir, les mœurs, les habitudes, les coutumes, etc.[3]  Dans ce cas, il faut remarquer les conséquences de l’immigration sur les normes sociales. L’immigration pose un impact direct sur les différentes branches de la sociologie. Le changement culturel que les immigrants rencontrent lors de ce processus joue un rôle important sur leurs orientations culturelles, leurs valeurs, leurs principes, etc. Lors de ce processus, il y a deux sortes de groupes sociaux. Tout d’abord on retrouve le groupe social dominant, soit le groupe accueillant les immigrants et le groupe (dominé) soit le groupe initial auquel les immigrants appartiennent. L’anthropologue Kalervo Oberg a associé l’immigration à un choc culturel, il explique que:

Le choc culturel survient à cause de l'anxiété provoquée par les pertes de toutes nos références et de tous nos symboles familiers dans l'interaction sociale. […]Ces références et symboles qui peuvent être des mots, des gestes, des expressions faciales, des coutumes ou des normes, sont acquis au cours de notre éducation font partie de notre culture autant que notre langue ou les croyances auxquelles nous souscrivons.[4]

Ceci-dit, l’immigration entraine tout un changement au niveau culturel, du a l’apport des normes informelles que les immigrants apportent avec eux et essaye d’appliquer dans leur nouvel espace de vie. De plus, ces immigrants trouvent également de la difficulté avec les normes sociales déjà établie dans la société dominante. Il y a donc de l’incompréhension entre la société dominante et la société (dominé).

  1. Conséquences psychologiques

L’immigration entraine également des conséquences sur le plan psychologique. Voici une définition de la psychologie tiré du dictionnaire Larousse : « Discipline qui vise la connaissance des activités mentales et des comportements en fonction des conditions de l'environnement.» [5] Ceci-dit, l’immigration entraine un changement de l’environnement, soit du lieu de vie principale de l’immigrant. Cela implique par la suite un changement du comportement, des sentiments, des idées, etc. Selon le modèle de la psychologue américaine Carol Ryff, il y a six composantes contribuant au bien-être psychologique.[6] On retrouve l’autonomie, la maitrise de l’environnement, la croissance personnelle,  les relations positives avec les autres, les buts dans la vie et finalement l’acceptation de soi. Quatre de ses composantes nommées plutôt sont sujette à des variations lors de ce phénomène. L’autonomie est présentée par Carol tel une régulation du comportement intérieure, la capacité de résister aux pressions sociale et d’agir de certaines façons précises. La maitrise de l’environnement est présentée tel un sentiment de maîtrise et de compétence pour gérer l'environnement, d’être capable de créer des contextes qui conviennent à ses besoins et ses valeurs personnels. La croissance personnelle se défini tel  une ouverture à de nouvelles expériences, une perception des améliorations de soi-même et de ses comportements avec le temps ce qui reflètent une meilleure connaissance de soi-même et une meilleure efficacité.  Les relations positives avec les autres sont présentées tel le rapport affectif que l’individu entretient avec les autres. L’immigration apporte un changement direct sur ses quatre composantes et change par la suite la stabilité psychologique de l’individu, soit l’immigrant. Par ailleurs, l’immigration est également associée à la nostalgie. La professeure à l’université de Californie, Judith Stern définie la nostalgie comme : « un état où se mêlent des aspects cognitifs et affectifs. Il s’agit sur le plan cognitif de la mémoire d’un passé révolu et vécu comme tel, d’un espace psychologique impossible à retrouver plutôt que d’actes de mémoire définis par rapport à l’objet perdu. »[7] Elle affirme également qu’ : « On peut par ailleurs parler de la nostalgie en se référant à trois différents aspects par lesquels ces sentiments pourront s’exprimer et pour lesquels l’immigrant trouvera à situer son dialogue personnel entre le passé en lui et son présent. Ce sont les souvenirs sensoriels, la tradition familiale et finalement la communauté culturelle. »[8] Ce sentiment de nostalgie qui est présent lors du processus migratoire est une conséquence psychologique de ce phénomène. Cette nostalgie entraine un état dépressif chez l’individu se qui perturbe son intégration sociale.

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