Effets De La Croissance Sur Le développement Au Niveau Mondial
Recherche de Documents : Effets De La Croissance Sur Le développement Au Niveau Mondial. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maxou27 • 15 Novembre 2013 • 2 003 Mots (9 Pages) • 1 197 Vues
La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée, généralement une période longue. En pratique, l'indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le produit intérieur brut ou PIB. Il est mesuré « en volume » ou « à prix constants » pour corriger les effets de l'inflation. Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB. On utilise souvent la croissance du PIB par habitant comme indication de l'amélioration de la richesse individuelle, assimilée au niveau de vie. Elle transforme la vie des populations dans la mesure où elle crée davantage de biens et de services. À long terme, la croissance a un impact important sur le niveau de vie (à distinguer de la qualité de vie) des sociétés qui en sont le cadre. De même, l'enrichissement qui résulte de la croissance économique peut permettre de faire reculer la misère matérielle. Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution, les atteintes à l'environnement et l’accentuation des inégalités sociales sont souvent considérées comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.
Le terme de «croissance» désigne une augmentation de la production sur le long terme. À court terme, les économistes utilisent plutôt le terme d'« expansion », qui s'oppose à « récession », et qui indique une phase de croissance dans un cycle économique. La croissance potentielle estime l'écart entre la croissance mesurée et celle qui serait obtenue avec une pleine utilisation de tous les facteurs de production ; cet écart est minimal au plus fort d'une expansion.
La croissance décrit un processus d'accroissement de la seule production économique. Elle ne renvoie donc pas directement à l'ensemble des mutations économiques et sociales propres à une économie en développement. Ces transformations au sens large sont, conventionnellement, désignées par le terme de développement économique.
Les limites du Produit intérieur brut (PIB) en tant qu’indicateur de bien-être.
Le PIB mesure la production totale de biens et services d'un pays pendant une période donnée. Sa croissance est considérée comme une mesure de la santé économique d'un pays. Que ce soit par son évolution ou par son ratio par habitant, le Produit intérieur brut n'est qu'une mesure globale, une moyenne. Il ne permet d'appréhender ni les inégalités sociales ni leur évolution. On peut très bien avoir un PIB moyen qui augmente alors que les revenus (qu'il est censé mesurer) diminuent pour une majorité de la population et augmentent fortement pour une minorité, ce qui renforce les inégalités. Le PIB ignore aussi ce qui est qualitatif, comme le bien-être, les loisirs, la sécurité, le niveau d'éducation, la liberté...
En outre, le PIB comptabilise de la même manière ce qui est bénéfique à la société (ex : les médicaments) et ce qui lui porte préjudice (ex: industries polluantes, armement...) ou ce qui est inutile. Les économistes sont conscients des limites du PIB et s'intéressent davantage à son évolution qu’à son niveau absolu, l'important étant qu'il soit calculé
de la même manière d'une année sur l'autre. Par ailleurs, ils considèrent en général que la croissance du PIB et la diminution du chômage sont corrélées.
Etant avant tout une mesure comptable, le Produit intérieur brut ne peut prétendre mesurer le bien-être et encore moins le bonheur. C'est la raison pour laquelle commencent à apparaître de nouveaux indicateurs comme l'IDH (Indice de Développement Humain) qui tentent de mieux appréhender le bien-être social.
La notion de développement proposée par Amartya Sen.
Amartya Kumar Sen est un économiste né le 3 novembre 1933 à Santiniketan, Inde. Il a reçu le prix Nobel d'économie en 1998, pour ses travaux sur la famine, sur la théorie du développement humain, sur l'économie du bien-être, sur les mécanismes fondamentaux de la pauvreté, et sur le libéralisme politique. Il est l'initiateur de l'approche par les capabilités ; c’est-à-dire la possibilité effective qu’un individu a de choisir diverses combinaisons de fonctionnements.
Il défend l’idée que les gouvernements devraient faire attention à la capabilité concrète des citoyens. Le développement du haut vers le bas l'emportera sur les droits de l’homme aussi longtemps que la définition des termes restera floue. Par exemple, aux États-Unis, les citoyens ont un droit potentiel de vote. Pour Sen, ce concept est complètement vide. Pour que les citoyens aient la capacité de voter, ils doivent d’abord avoir des modes de fonctionnement. Ces modes de fonctionnement sont divers et variés : larges comme l’accès à l’éducation, ou plus spécifiques comme le transport jusqu’au bureau de vote. C’est seulement quand de telles barrières sont levées qu’on peut dire que le citoyen agit véritablement par choix personnel. C’est à chaque société de faire une liste des capabilités minimales garanties par cette société.
L’économie du bien-être cherche à évaluer les politiques économiques en termes d’effets sur le bien-être des communautés. Sen a inventé des méthodes pour mesurer la pauvreté qui permettent d’obtenir des informations essentielles pour améliorer la condition des pauvres. Il a ainsi contribué à l’invention de l’Indicateur de développement humain (IDH) qui mesure la pauvreté en fonction de la santé, du niveau d’éducation et du niveau de vie. Les gouvernements et les organisations internationales s’occupant des crises alimentaires ont été influencés par les travaux de Sen. Il encourage ceux qui mettent en place ces politiques à faire attention non seulement à alléger la souffrance immédiate mais aussi à trouver des moyens pour que les pauvres puissent combler le manque d’argent par exemple avec des projets de travaux publics ou le maintien de la stabilité des prix. En tant que vigoureux défenseur de la liberté politique, Sen pense que les famines n’ont pas lieu dans les démocraties qui fonctionnent car leur leader est plus sensible aux demandes des citoyens. Pour arriver à une croissance économique, il pense que des réformes sociales de même que des améliorations dans
l’éducation et la santé publique doivent
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