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Culture et média (Travail de session)

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Par   •  30 Mai 2019  •  Dissertation  •  1 269 Mots (6 Pages)  •  707 Vues

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Culture et médias

387123MO, gr : 04

TRAVAIL DE SESSION

Travail présenté à

M. Guillaume LEMIRE

Département sciences sociales

Collège Montmorency

Le 24 mai 2019


Incidences sociales et démocratiques: Quelles sont les conséquences sociopolitiques du capitalisme numérique?

I. Quelles conséquences pour le sujet individuel, son autonomie, sa vie privée, ses activités numériques, sa capacité de s’informer, etc.

« Établir les informations de profils d’utilisateurs et à utiliser ces dernières pour la diffusion d’annonces publicitaires » (Zuboff, 2019). En d’autres mots, chaque individu qui a accès à Internet est contrôlée et c’est ce qui a fait la réussite du numérique. Zuboff nous explique dans son texte intitulée « Un capitalisme de surveillance » qu’auparavant, cette invention avait comme but de seulement contrôler le comportement des individus. De nos jours, ce média lit dans les pensées, dans les sentiments, dans les intentions et dans les intérêts de ceux-ci. Pour connaitre le comportement des individus, Internet examine la personnalité de chacun, leurs humeurs et leurs mensonges. De cette manière, il arrive à façonner l’individu et influencer son attitude. Il est vrai qu’avec Internet l’accès à l’information est illimité, gratuite et beaucoup plus facile. Cependant, la majorité des individus ne le réalise peut-être pas, mais chaque gestes entrepris sur Internet est surveiller continuellement. Dans son texte intitulé « Contrôle social 2.0 », Emiliano mentionne que « Le Patriot Act, aux États-Unis a ouvert à la NSA l’accès aux bases de données des géants américains du Web et des télécommunications, dont Google, Apple et Facebook, permettant à l’agence d’espionner la quasi-totalité de la population américaine, mettant à profit les outils de profilage développés par l’industrie. » (Arpin-Simonetti, 2015). Les individus n’ont plus de vie privée et ils sont sans cesse observer. D’une certaine manière, il est tout à fait normal que les individus ne le réalisent pas étant donné que les sites Internet donne une perception qu’ils ont le contrôle sur leurs données personnelles avec des options et des politiques de confidentialités. La NSA a pour objectif d’analyser toutes informations ou communication qui passe sur les réseaux sociaux. Dans son texte « Les nouveaux habits de Big Brother », Maureen explique qu’il n’y a définitivement plus de vie privée ou de pensée privée. L’État espionne les individus et tout le monde peut tout savoir, que ce soit les entreprises, des voleurs d’identité, des journalistes, etc. Il mentionne qu’il existe « (…) Deux dystopies. (…) La première est celle selon laquelle l’État sait tout, l’autre, celle ou tout le monde sait tout. » (Webb, 2015). Il mentionne aussi qu’avec les avancés technologiques que nous 3


avons recours de nos jours, il est de plus en plus facile d’en apprendre davantage sur les individus. L’État observe les usagers avec précision que ce soit leurs actions entreprises ou les déplacements dont ils ont recours. De cette manière, l’État peut faire de la publicité en ligne. Il commence par observer les individus pour ensuite construire une base de données et crée un profil pour chacun. Par la suite, il peut vendre des produits dont les usagers pourront être intéresser. Ce qui est dommage, c’est que la majorité du temps, les individus ne sont pas conscients de leurs actes et ils participent à la création de ses banques de données. Avec Internet, la communication est tellement facile que les individus n’ont plus besoin de se déplacer. Dans son texte « Internet, vers la démocratie radicale? », Loveluck mentionne que « (…) La communication sous sa forme moderne, avec Internet, constitue une formidable promesse d’égalité (…) » (Loveluck, 2008). Les individus n’ont plus besoin de se déplacer vers des lieux physiques pour démontrer leur égalité. Tout ce qu’ils ont à faire c’est de se connecter en ligne. En quelque sorte, ils perdent leur autonomie, parce qu’ils peuvent défendre leurs intérêts, ils peuvent exprimer leurs choix et leurs désirs sur les réseaux sociaux. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que l’impact n’est pas le même que dans les espaces publics, parce que tout est contrôlé. Internet s’attache à la conscience des individus, ainsi les empêchant d’être indépendants, capable de juger et de raisonner. Ils s’identifient aux représentations qu’Internet veut montrer et ils deviennent dépendants de celui-ci.

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