Approximation à la métamorphose des États dans la globalisation
Fiche de lecture : Approximation à la métamorphose des États dans la globalisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kike Prada • 27 Avril 2016 • Fiche de lecture • 2 491 Mots (10 Pages) • 996 Vues
ESPACE MONDIAL
Approximation à la métamorphose des États dans la globalisation
Plan :
- Introduction et présentation des ouvrages
- Caractérisation préliminaire de l’État : l’État moderne keynésien et processus de formation continue
- La globalisation : déclinations politiques régionales
- Conclusion : L’État post-moderne et l’état postcolonial
Introduction et présentation des ouvrages
L’État, l’institution politique par excellence dans l’imaginaire collective issu de la modernité, la coordonné principal qui a structuré les systèmes politiques à l’échelle national et global en l’histoire récent, se retrouve maintenant avec la globalisation, un autre phénomène central dans les débats actuels.
En effet, l’objet de ce travail est, en gros, la question de comment la globalisation affecte-t-elle les états. Mais aussi : Comment peut-on caractériser les transformations étatiques par rapport au débat académique sur l’état ? Voici les questions principales sur lesquelles on réfléchira dans cet essai.
Pour faire tout ça, on recourra principalement à trois ouvrages :
La première est The transformation of the State – Beyond the Myth of Retreat, écrit par Georg Sorensen. Dans ce livre, le professeur de relations et économie internationales de l’université d’Aarhus (Danemark), réfléchi sur l’ensemble de nombreuses et complexes transformations expérimentées par les États actuellement, en essayant de fuir de la dichotomie des États gagnants ou perdants. Ce livre constitue un bon point de départ afin d’adresser nôtre problématique, parce que, comme autres commentateurs soulignent, est assez clair et présente une bonne introduction aux larges débats sur l’État (Tas, 2004).
Deuxièmement, State power: a Strategic-Relational Approach, écrit par Bob Jessop, professeur à l’Université de Lancaster notamment centré en la théorie de l’État. Ce livre est son dernière ouvrage, et il condense les éléments principaux de l’approche originel de cet auteur par rapport à l’État : la conception stratégique-relationnel de l’État. Donc, il explique les caractéristiques essentiels de son conception de l’État comme une relation social, après il montre les antécédents intellectuels de cette vision, et dernièrement il l’applique à quatre thèmes actuels. Par conséquent, les apports de Jessop constituent une bonne optique critique sur la caractérisation de l’État, en tant qu’elle est loin des définitions formelles ou wébériennes ; aussi parce qu’il ajoute la question du genre (Chapitre 7) et des classes sociales (Chapitre 8 parmi autres) à ses analyses.
Et finalement, on recourra à Governance Without State- Policies and Politics in Areas of Limited Statehood. Thomas Risse, professeur, chercheur et directeur du « Center for Transnational Relations, Foreign and Security Policy » de l’Université de Berlin, est l’éditeur de ce volume sur la gouvernance, c’est-à-dire, les modes de production et d’implémentation de normes collectives et biens communs (Risse, 2011, p.20), notamment hors Europe. Son livre ne seulement nous offre des recherches empiriques sur le fonctionnement concret de cette gouvernance par rapport à différents questions politiques en impliquant des différents acteurs, aussi il porte une certaine critique à l’universalisation de la conception Occidental de l’État Moderne.
En plus, on utilisera aussi quelques apports académiques dûment cités dans certaines parts de l’essai. De cette manière on pourra complémenter les analyses principaux.
En tout cas, est intéressant faire un bref commentaire sur le débat académique actuel sur les transformations de l’État, parce que tous les travails s’encadrent dans ce débat : Surtout, Sorensen montrera les principales thèses et lignes, en essayant de montrer les perspectives des trois courants principales : la « state-centric », la « retreat of the state » et la « théorie critique » (quelques fois nommé pour lui comme l’approche de la transformation). Ces courants structurent le débat, et très souvent les apports sur l’État commencent par se positionner dans ce débat (ou par contester les courants - pour plus commentaires à l’égard du débat et prises de position, voir aussi Hibou, 1999 ou Genschel et Zangl, 2011). Néanmoins, la position que normalement accepte plus de complexité dans le sujet et est ouverte à considérer des arguments des autres positions, est l’approche des auteurs qui parlent d’une transformation des États. Sorensen se situe pendant tout son livre dans cette position, et une littérature nombreuse a une vision pareille. Le point fort de cette approche est qu’elle ne pas s’enferme dans un « zero-sum game » où les États nécessairement gagnent ou perdent. De cette manière, est ouverte aussi à considérer des dynamiques différentiés, parfois contradictoires, qu’expérimentent les États aujourd’hui.
Ensuite, on donnera quelques idées sur l’État, son forme spécifique avant la globalisation et son processus de changement. Après, on verra l’influence de la globalisation dans ce cadre.
Caractérisation préliminaire de l’État : l’État moderne keynésien et processus de formation continue
En partant de cette position ouverte, on commencera par définir l’État et par le caractériser dans le période historique immédiatement précèdent à la globalisation. Essayer de déterminer le point de départ est important pour évaluer après le caractère des transformations étatiques.
Premièrement, Jessop nous prévient au début de son livre des difficultés liées à la définition de l’État (Introduction Général). L’État n’est pas un sujet, ni une « chose » qui peut être utilisé par tel ou tel groupe ou classe social, dit Jessop. Il est plutôt un « ensemble d’institutions et organisations dont fonction acceptée socialement est définir et imposer des décisions à une population » (traduction propre, p.9). Tant il comme Sorensen sont d’accord dans le caractère historique de cette structure, et Sorensen ajoute la caractérisation de Robert Cox, qui permet de prendre en compte trois éléments constitutifs des États : ses institutions (gouvernement et appareils d’État), ses capacités matérielles (liées à l’économie) et ses idées (notamment l’identité national).
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