La globalisation financière: En quoi consiste la globalisation ? Quels sont ses bienfaits et les risques de cette dernière ?

La globalisation financière doit permettre une meilleure allocation des ressources financières à l’échelle internationale, et donc un financement plus efficace des activités. Il devrait en résulter une croissance accrue au niveau mondial et le rattrapage des pays en développement.

Cependant, la globalisation financière a étendu l’ensemble des risques au niveau mondial. Elle a conduit à une instabilité qui atteint le système financier dans son ensemble et donne naissance à des crises qui se propagent rapidement d’une place à l’autre.

En quoi consiste la globalisation ? Quels sont ses bienfaits et les risques de cette dernière ?

La globalisation comporte des caractéristiques particulières à elle-même qui peuvent se traduire par des bienfaits mais on peut rencontrer des risques.

La globalisation financière est la mise en place d’un marché unifié des capitaux au niveau mondial caractérisé par une unité : unité de lieu (les techniques de communication actuelles permettent d’être connecté en permanence) et unité de temps (fonctionnement en continu suivant les places financières du monde entier). La globalisation a une nature qui se divise par ses facteurs, ses outils et ses nouveaux clients.

Le processus de globalisation financière se manifeste par l’émergence d’un réseau financier global, fonctionnant en continu, sur l’ensemble de la planète. Il repose sur trois phénomènes :

- La désintermédiation ou le développement de financements désigne l’autonomisation progressive des agents non financiers vis-à-vis des banques.

- La déréglementation des marchés financiers qui consiste, dans les différents pays, à libérer les institutions financières de contrôles et de réglementations et à supprimer le contrôle des changes.

- Le décloisonnement désigne l’ouverture internationale des marchés de capitaux par l’abolition du contrôle des changes et la disparition de la distinction des établissements de crédit en banques de dépôt et banques d’investissement.

Aujourd'hui une sphère financière globalisée existe au cœur de l'économie mondiale.

La globalisation fait l’objet d’outils importants à son fonctionnement. Le développement des marchés des capitaux a été rendu possible par la généralisation du recours aux nouvelles technologies et l’information des opérations. L’informatique est également un outil de simulation des positions dans le futur, permettant de tester numériquement les évolutions de marché et de quantifier les risques associés.

La globalisation financière connaît de nouveaux clients. La répartition de l’épargne est devenue mondiale. De nouveaux acteurs sont apparus, en particulier les fonds souverains. Un fonds souverain est un fond détenu par un Etat, qui investit, par cet intermédiaire, dans des actions et des obligations. Ces investissements ont une optique de long terme et visent, le plus souvent, à soutenir les entreprises nationales lorsque celles-ci ont besoin de fonds dans l’attente d’importantes plus-values. L’Etat peut aussi investir dans des entreprises étrangères, mais il n’y prend généralement pas de grosse participation. Les choix d’investissement dont cependant très variables selon les fonds et surtout selon l’Etat qui les contrôle. Cet argent a plusieurs sources : il provient, notamment, de l’épargne des ménages, de l’exploitation des matières premières ou encore des réserves pour les retraites. Leur rôle est renforcé par les crises économiques car ils permettent de stabiliser le marché, avec plus ou moins d’efficacité.

La globalisation présente des points négatifs comme des points négatifs.

Si on se penche sur les bienfaits de cette dernière on constate qu’elle a favorisé le financement des entreprises et celui des balances des paiements. En supprimant les obstacles à la circulation des capitaux elle a donné une impulsion sans précédent aux marchés financiers.

De plus, la globalisation stimule la croissance mondiale parce qu’elle facilite la mobilisation

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