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Le modèle néoclassique de l'équilibre macroéconomique

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Par   •  27 Février 2019  •  Cours  •  3 947 Mots (16 Pages)  •  865 Vues

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Chapitre 1 : Le modèle néoclassique d’équilibre macroéconomique

Le modèle néoclassique de l’équilibre macroéconomique repose sur quelques hypothèses et lois qui tendent à démontrer que l’économie tend vers un équilibre macroéconomique de plein emploi.

Le plein emploi n’a pas la même signification dans la théorie keynésienne et dans la théorie néoclassique, donc bien définir ce terme.

Et ce, avec une intervention réduite, voire nulle, de l’Etat comme le montre la loi de Say.

L’économie est constituée d’un ensemble de marchés où les variations de prix constituent les variables d’ajustement.

Les marchés obéissent au modèle de la concurrence pure et parfaite. La monnaie est neutre et donc elle n’explique pas l’équilibre des grandeurs réelles, elle permet la fixation et l’explication du niveau général des prix.

La théorie quantitative de la monnaie est la base de cette analyse.

  1. Les hypothèses et les lois du modèle néoclassqiue
  1. La concurrence pure et parfaite

Les agents sont rationnels et maximisateur, ils évoluent dans un monde où règne la certitude. La concurrence pure et parfaite est basée sur 5 conditions :

  • L’atomicité de la demande et de l’offre : sur le marché, il y a un très grand nombre d’offreurs et de demandeurs tel que aucun d’entre eux ne peut influencer le marché.
  • L’homogénéité des produits : les produits ne peuvent se différencier que par le prix.
  • La libre entrée et la libre sortie des entreprises sur le marché : il n’y a aucun obstacle technique, juridique, économique, stratégique… à l’entrée et à la sortie du marché. Mais, en réalité, il existe des obstacles.
  • La transparence : l’information parfaite des offreurs et des demandeurs. Les agents connaissent tout sur le marché
  • La parfaite mobilité des facteurs de production : les facteurs de production sont capables de passer d’une branche à une autre et d’un emploi à un autre. Le travail et le capital sont aujourd’hui de plus en plus mobiles avec une plus grande rapidité.

  1. La loi de Say

La présentation académique de la loi de Say est la suivante : l’offre crée sa propre demande et la porte à son plus haut niveau

[pic 3]

Y[pic 4]

                                O,D

[pic 5]

Y2                             O2=D2[pic 6][pic 7]

Y1                         O1=D1[pic 8][pic 9]

0                N1        N2                    N

Y = la production de la quantité de la demande et du revenu

N = l’emploi

On trace la courbe d’offre et de demande

Il n’y a pas d’obstacle au taux de croissance ici car on peut passer de Y1 a Y2, sauf les quantités des facteurs de production, la limite de la croissance est celle des quantités de facteurs de production.

 

La monnaie ne joue qu’un rôle : c’est consommer

On épargne pour investir, il y aura toujours équilibre. Les banques devraient jouer un rôle de rééquilibrage car elles doivent faire tourner l’argent mais en réalité, celles-ci créent des déséquilibres en spéculant sur les marchés financiers.

P où Y = 100 →R ou Y = 100 →C= 80 et E= 20 → I=20

P où Y = 100 →R ou Y = 100 →C= 70 et E= 30 → I=30

  1. La théorie quantitative de la monnaie

La théorie de la monnaie est très ancienne, en effet elle date de l’époque d’Aristote. La formulation moderne a été élaborée par Irving Fisher avec la formule : M.V= P.T 

M = masse monétaire

V = vitesse

P = niveau général des prix

T = niveau de transaction

Si V et T ne bouge pas, toutes variations de M fait bouger T.

On peut transformer cette formule de Cambridge avec : M = k PY. Celle-ci signifie que l’offre de monnaie est égale à la demande de monnaie

  1.  Les marchés et le fonctionnement du modèle néoclassique

On va analyser le marché du travail, la fonction de production, le marché des produits et des titres (épargne et investissement), le marché de la monnaie et l’équilibre général.

Pour analyser l’équilibre général, on peut utiliser la loi de Walras qui montre qu’une économie comportant N marché et donc N-1 marchés sont en équilibres, alors le Nième marché est automatiquement en équilibre. D’autre part, si sur un marché la demande est supérieur à l’offre, alors un autre déséquilibre sur un autre marché va compenser ce premier déséquilibre

Dᵅ > Oᵅ → Oᵇ > Dᵇ

∑ pi (Di-Oi) = O

∑ pi Oi = ∑ pi Di

L’écart entre l’offre et la demande est nul, les écarts se compensent. La somme des offres et des demandes sera toujours en équilibres.

  1. Le marché du travail

Le travail est une marchandise homogène.

Le prix du travail est le taux de salaire réel

Le taux de salaire réel est : W/P

W= taux de salaire nominal

P= prix

La flexibilité du taux de salaire réel provoque l’équilibre automatique du marché du travail. Et le prix d’équilibre, donc le salaire, est la conséquence de la confrontation entre l’offre et la demande de travail

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