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DM ECO Comité des banques FBF de Haute-Normandie

Étude de cas : DM ECO Comité des banques FBF de Haute-Normandie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  1 624 Mots (7 Pages)  •  633 Vues

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DM pour le 09/10 : Comité des banques FBF de Haute-Normandie

  1. En tenant compte de la taille des entreprises, appréciez l’évolution du financement par la dette entre 2006 et 2013

Le financement est une action qui signifie de l’on va procurer des fonds à une entreprise ou un service public. Le financement est en général fourni par les manques par le biais de crédit. Pour procurer ces crédits aux entreprises/services publics, les banques doivent prendre de l’argent déposer à court termes par les ménages afin donc de les distribuer à long terme. Pour cela elles font le pari que les ménages ne vont pas venir retirer leur fond tout en même temps. Les entreprises peuvent donc être financer grâce à la banque mais elles ont aussi des fonds propres. Aussi appelé « capitaux propres », elles regroupent à la fois l’ensemble des capitaux apportés par les actionnaires lors de la création de la société et à l’occasion d’une augmentation de capital mais aussi les fonds acquis par une entreprises en raison de son activité. Une dette définit une somme d’argent qu’une personne, physique ou morale, doit à une autre après la lui avoir empruntée.

Pour répondre à cette question nous allons nous aider du document 1 à propos des nouvelles règles pour le financement bancaire ainsi que du document 3 traitant de l’évolution du financement des entreprises française.

D’une part l’évolution du financement dû à cette dette à des conséquences sur les banques. À la suite de la crise de 2008 des règles plus strictes ont été mise en place qui obligent les banques à disposer de plus de capitaux propres qu’avant lorsqu’elles prêtent de l’argent. Ces règles ont eu une conséquence sur les banques puisqu’elles devaient choisir entre soient augmenter leurs fonds propres, soient prêter moins. C’est logiquement que les banques vont choisir la deuxième option qui est la plus bénéfique. Auparavant les banques avaient déjà un « système » qui pouvaient les obliger si elles n’avaient pas assez de monnaie centrale pour ces fuites (préférence du public pour les billets donc lors de crédit, cette monnaie scripturale est retirée sous forme de billet) à accorder moins de crédit. Mais il y a également une autre conséquence à ces règles, de plus en plus d’entreprises détournent banques pour chercher du crédit dans le marché financier. Elles ne feront donc plus appel aux banques ce qui va diminuer l’activité des banques, c’est la désintermédiation du crédit. Cela prouve vraiment que les entreprises ne s’aident plus des banques puisque c’était l’un des rôles des banques, être l’intermédiaire. Il faut donc vérifier si les entreprises ont pu bien se procurer des crédits car les banques en étant qu’intermédiaire étaient avantager puisqu’elles avaient toutes les informations. Elles savaient donc à qui faire confiance ou non pour un crédit et savent généralement mieux que les entreprises comment marche ces marchés.  Les banques ont donc du moins financé les entreprises pour ne pas retomber dans la crise de 2008 et les entreprises ont décidé d’aller directement sur les marchés financer ce qui veut dire qu’en plus de moins prêter, les banques ont perdu des clients ou au moins ont eu une baisse d’activité.

D’autre part l’évolution du financement dû à cette dette à des conséquence sur les petites et grandes entreprises. Nous l’avons déjà observé avec le détournement des entreprises envers les banques pour le marché. Les grandes entreprises bénéficient d’un accès facilité aux marchés, à faible coût en raison du contexte du taux bas grâce à la crise de 2008. Quant aux PME et ETI elles sont obligés d’utiliser le canal bancaire. Le premier tableau qui représente le taux d’endettement des sociétés non financières montre qu’entre 2006 et 2013 la France avait un taux d’endettement plutôt stable (100% de la VA). Elle est derrière l’Espagne, l’Italie et la Zone Euro. C’est seulement après 2013 que son taux va légèrement augmenter et dépasser ce lui de la zone euro. La France avait un taux d’endettement élevé mais par rapport aux autres pays elle n’ait pas celle qui a le plus gros taux. Le deuxième présente le poids du crédit dans la dette des sociétés non financières pour la France. Nous pouvons constater ce poids à baisser entre 2006 (à environ 67%) et 2013 (à environ65%), il y a juste eu un léger pic en 2008 qui a fait que ce poids était de 74,1% puisque lors de la crise les sociétés ont cherché à se procurer des crédits pour ne pas accentuer la dette qu’elles ont déjà. Donc plus les années ont passé après cette crise plus la demande de crédit a baissé puisque les banques ont décidé de faire moins de crédit. Le troisième tableau présente la part des dettes bancaires dans l’endettement des entreprises. Ce tableau nous montre que ce qui souffre le plus de dette. En effet nous pouvons constater que les PME et ETI ont des dettes bancaires élevés (100% et 80% respectivement). Et c’est plutôt logique car d’une part puisque ce ne sont pas des grosses entreprises elles ont donc moins de moyens que les grosses pour pouvoir rembourser leur dette. D’autre part les PME et ETI sont obligés d’être financer et de demander des crédits uniquement chez les banques car elles ne remplissent pas les conditions pures accéder au marché financier. La dette bancaire des grandes entreprises est bien moins élevée (40% en 2006 et 35% en 2013). En effet les entreprises peuvent être financer par les banques mais aussi aller sur le marché financier. Nous pouvons constater qu’à partir de la crise de 2008 les grandes entreprises ont eu une légère baisse et cela ai dû à leur détournement des banques. Et le dernier tableau qui présente l’évolution des crédits mobilisés par taille d’entreprise suit notre résonnement précèdent. Puisqu’encore une fois ce qui mobilise le plus leurs crédits sont les PME et ETI (entre 6% et 2%). Et ensuite nous avons les grandes entreprises qui ont des résultats négatifs. En 2012 elles sont à -6% puis décembre 2012 à -16% puis elles subissent à légère hausse au début de l’année 2013 (-8%), elle redescend en septembre avec -14% et enfin elle augmente pour finir l’année 2013 à -8% (cette hausse ne va pas s’arrêter).

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