Situation de soins
Fiche de lecture : Situation de soins. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lomix • 31 Décembre 2015 • Fiche de lecture • 3 574 Mots (15 Pages) • 1 083 Vues
APPLICATION N°2
I. PHASE DESCRIPTIVE
A. Situation de soins
Je suis étudiante infirmière de deuxième année, en stage dans le service de chirurgie orthopédique dans un hôpital ; nous sommes à mon deuxième jour de stage et l’infirmière, me demande d’aller prendre les constantes, et faire l’évaluation de la douleur de Mr H qui sort d’une opération du col du fémur.
Mr H 75 ans, est hospitalisé à ce jour via les urgences, en chirurgie orthopédique pour une fracture du col du fémur gauche il à bénéficié d’une pose de prothèse intermédiaire de hanche. Mr H mesure 60nkg pour 170 son IMC est de 21. Comme antécédents médicaux Mr H a : une mutité depuis la naissance, une hernie hiatale, pneumopathie à pneumocoque en février 2013, une anorexie qui lui a valu une hospitalisation pendant 6 jours, une bronchite, encombrement trachéo bronchique, un globe vésical et une infection urinaire traité par rocephine, un ulcère à l’estomac. Antécédents chirurgicaux : péritonite appendiculaire dans les années 1970, cataracte, prostatectomie en 2011.
Comme traitement Mr H est sous : eupantol 40 mg cpr (antisécrétoires gastrique) 1 cpr le soir pendant 1 mois. Trimebutine 100 mg cpr (antispasmodique à visé digestive) 1 cpr matin et soir pendant 1 mois. Loxen (inhibiteur calcique) 20 mg 1 cpr si besoin pendant 10 jours. Atrovent et pulmicort (bronchodilatateur) 0,5 mg 1 dose minuit, 6 heures, midi, et 18 heures pendant 10 jours. Augmentin (antibiotique) 1g 1 fl 3 fois / jours en IV pendant 1 semaine. Innohep 45 000 ui (anticoagulant) à 22 heures en s/c pendant 18 jours. Paracétamol 1g/100ml (antalgique) en IV à 4 heures, 10 heures, 16 heures, et 22 heures pendant 12 jours. Oxygénothérapie 2l /minutes objectif SAT entre 97 et 100 % pendant 8 jours. Contramal (antalgique opioïde) si besoin 100 mg dans du NACL en IV pendant 3 jours.
Je suis de matin cette semaine après les transmissions, je suie l’IDE pour faire le premier tour de surveillance et de distribution de médicaments, l’IDE me demande de prendre les constantes et d’évaluer la douleur des patients. Je prends donc mon tensiomètre et le thermomètre et je fais mon tour des chambres. Je rentre dans la chambre de Mr H je trouve 2 femmes autres dames dans sa chambre, je dis bonjour les 2 dames me répondent mais Mr H me fait un hochement de la tête. Je pose mon tensiomètre et je prends la tension et la température à Mr H puis, tout naturellement je lui demande s’il à mal, il me regarde et cligne des yeux 1 fois ; et moi je ne comprends pas qu’il ne me réponde pas donc je reformule ma question. Et là il y a l’IDE qui rentre dans la chambre et qui repose la même question à Mr H il cligne des yeux encore une fois et elle lui demande si la douleur est faible il tourne la tête de gauche à droit et puis elle lui demande si elle est modérée, Mr H cligne de nouveau des yeux. A la sortie de la chambre de Mr H L’LDE me réexplique que Mr H est muet de naissance mais qu’il entend quand on lui parle s’il cligne des yeux cela veut dire oui et quand c’est non il tourne la tête de gauche à droite. Puis nous sommes allées chercher une grille d’évaluation de la douleur (échelle Doloplus) afin de mieux évaluer sa douleur.
B. Questionnement
Suite à cette situation je me pose plusieurs questions :
Qu'est ce que la douleur?
Existe t-il des échelles ou des outils autres que celle utilisée ?
Comment évaluer la douleur de façon fiable et objective chez un patient âgé et muet ?
Qu’est ce que la mutité ?
A quoi est ce que cela est due ?
C. Problématique
Après mon questionnement je formule la problématique suivante : Quelle démarche mettre en place pour évaluer efficacement la douleur chez un patient âgé de 74 ans qui présente un mutisme depuis la naissance ?
II. PHASE EXPLICATIVE
Dans cette phase, je vais donc définir ce qu'est le mutisme et ses mécanismes, puis je développerai le concept de la douleur et les échelles d’évaluation chez un patient âgé et muet.
A. La douleur
1) Définitions
Le mot douleur vient de latin «dolor », sensation pénible, désagréable, ressentie dans une partie du corps. La douleur est définie comme une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, décrite en des termes évoquant une telle lésion et qui provoque des réactions motrices et végétatives protectrices, conduisant à la modification du comportement de l’individu.
Certaines douleurs sont des douleurs projetées car le siège de la douleur n'est pas forcément au niveau de la douleur décrite. Il faut différencier la douleur somatique de la souffrance. En effet on peut souffrir sans avoir de douleur corporelle et la douleur corporelle peut envahir le psychisme. La douleur traduit dans l'organisme un signal d'alerte et la voie utilisée pour un tel signal est celle du nociception. Cette définition nous montre bien la subjectivité et la complexité de la douleur.
2) Physiopathologie
Le stimulus douloureux est créé suite à une agression mécanique, chimique ou thermique, et ceci au niveau des terminaisons nerveuses du premier neurone (protoneurone) situées au niveau de la peau, des muscles et des viscères. Le potentiel d’action remonte ensuite jusqu’à la corne postérieure de la moelle épinière au niveau de laquelle le protoneurone fera synapse avec le second neurone (deutoneurone). Des neurotransmetteurs permettent ensuite la transmission du signal à ce niveau là.
On distingue deux types de fibres :
les fibres de petits calibre qui sont non myélinisées et de transmission lente
les fibres de gros calibre sont myélinisées et de transmission rapide
3) Les différents types de douleurs
Comme nous pouvons le comprendre → dans la définition, les douleurs sont de différents types suivant leur origine :
les
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