Étude de cas de santé sécurité
Étude de cas : Étude de cas de santé sécurité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sonsofarnarchy • 7 Septembre 2017 • Étude de cas • 1 943 Mots (8 Pages) • 948 Vues
1.Quel est le problème principal de santé et de sécurité au travail (SST) dans cette organisation ?
Le problème principal de santé et de sécurité au travail dans cette organisation est que les employés ont non seulement des troubles musculo-squelettiques(TMS), mais aussi des problèmes de santé mentale. Tout d’abord, on veut préciser que TMS c’est l’ensemble de troubles et lésions muscolosquelettiques associées au travail manuel répétitif qui peuvent affecter diverses structures : tendons, muscles, articulations, nerfs et système vasculaire et se développe au cours du temps. Les TMS causés par une sollicitation excessive des tissus, c’est-à-dire qui surviennent lorsque la demande d’un travail dépasse la capacité d’adaptation des tissus. Ces tissus réagissent aux divers stress auxquels ils sont soumis et doivent avoir suffisamment de temps pour récupérer afin de revenir à leur état initial.
Les facteurs de risque des TMS incluent les facteurs biomécaniques, les facteurs psychosociaux (le stress), ainsi que les caractéristiques de l'individu(risque faible).
Les facteurs biomécaniques résultent d’une surutilisation du système musculosquelettique, des postures contraignantes, une exigence de force élevée et une invariabilité du travail. Même le froid et les vibrations peuvent influencer sur l’état de santé de la personne. Selon la statistique de 2003, 24,7 % des hommes exerçant une manutention manuelle de charges pendant plus de 20 heures ont un fort taux de risque d'être victime de TMS contre seulement 14.3 % des femmes.Dans le cas Voie Lactée, on voit que la main-d’œuvre de cette usine est essentiellement masculine(90%). Parmi 3100 employés,500 présentent des limitations fonctionnelles permanentes. Annuellement, l’entreprise compte 300 réclamations pour des TMS. De plus , l’usine est confrontée à une population de travailleurs vieillissants qu’à accentué les mises à pieds du personnel plus récent. Selon les experts en santé, une population active vieillissante est plus vulnérable aux lésions musculosquelettiques par rapport aux jeunes. C’est parce que les personnes âgées qui commencent à ressentir des douleurs ne peuvent plus aussi facilement changer d’emploi, ce qui pourrait contribuer à expliquer la hausse des TMS.
Les risques psychosociaux incluent le manque d’autonomie, le niveau d’exigence et le soutien social. Le stress joue un rôle important dans l’apparition des TMS car il peut provoquer des douleurs musculaires, une baisse de la vitesse de réparation des tissus musculaires, l’apparition d’œdèmes, l’inflammation des tendons, etc. Les employés de l’usine aérospatiale vivent probablement un stress au travail. Une enquête effectuée par cette entreprise a démontré que 20% des personne absentes ont mentionné comme cause de l’absentéisme des difficultés dans des relations de travail avec les supérieurs. Il est à noter que depuis cinq dernières années le taux de réclamations pour les problèmes de santé mentale ont doublé et en fort croissance depuis un an. Le taux d’absentéisme pour des raisons de santé mentale a augmenté et présente 52% des invalidités de courte durée et 45% de longue durée. Les absences provoquent une complication de la gestion des équipes de travail, la répartition du travail et de l’organisation des horaires. De plus, il faut prévoir des programmes de formation pour les remplaçants et pour le retour au travail des personnes en arrêt. La durée de la réadaptation est alors plus longue . On voit aussi qu’il y a un manque des ressources pour gérer et encadrer les employés en arrêt de travail. Alors, l’absentéisme, les conditions de travail, les interruptions fréquentes ,tout cela a une influence sur la santé mentale des employés.
Les conséquences des TMS et de problèmes de santé mentales sont ravages. Cela cause la souffrance physique et mentale, les difficultés associées à l’indemnisation, les limitations temporaires ou permanentes dans des activités professionnelles
Question2 : Quelles sont les causes de ce problème de SST ? (2 points)
Comme il a été mentionné ci-haut à la question 1 et ce plus en détails, ce sont les troubles musculo-squelettiques (TMS) qui primaient dans l’industrie aérospatiale. Cependant, on constate que les problèmes reliés à la santé mentale ont doublé depuis cinq ans. Conséquemment, les cas d’absences et périodes d’invalidité pour cause de santé mentale sont plus nombreux.
Parmi les causes, on constate que le contexte économique ainsi que la population vieillissante des travailleurs ont amené l’entreprise à effectuer davantage de mises à pied. De plus, le remplacement de la personne en arrêt de travail est plus complexe car milieu syndiqué. Ce qui aggrave la situation réside dans le fait que les ressources disponibles autant pour le travailleur remplaçant que pour celui en arrêt de travail sont insuffisantes et inefficaces.
Par ailleurs, les deux départements affectés principalement pour gérer ces problèmes, soit celui de la SST et celui des ressources humaines s’opposent quant au partage des responsabilités et pistes de solutions, ce qui inévitablement augmente les distensions. Le département de SST croit que le climat ainsi que les relations de travail sont une des causes les plus importantes reliées à l’absentéisme. Cependant, l’équipe SST considère que cela est un mandant pour les RH. En effet, la dégradation du climat de travail au sein des équipes de production et la pression plus élevée que subissent les cadres ne relève pas de l’équipe SST. Celle-ci constate que les employés se sentent moins mobilisés vis à vis de l’organisation ; nombreuses mises à pied et sécurité d’emploi précaire affecte leur motivation. Bref, le climat de travail est une des causes importantes sur laquelle il faudrait davantage se pencher.
Finalement, la difficulté pour l’entreprise à recruter mais aussi à retenir ses nouveaux employés, surtout les jeunes et ce, faute de ne pas créer un climat de travail moins directif, plus stimulant et moins demandant physiquement ne fait que contribuer à l’absentéisme. Par ailleurs, la culture organisationnelle de l’entreprise et le style de gestion conservateur constitue un obstacle à l’évolution, à l’innovation (automatisation, nouvelles méthodes de travail, de gestion) ainsi qu’à de saines relations de travail ce qui de toute évidence est néfaste pour l’ensemble de l’organisation. Les employés sont démotivés (travail peu stimulant), les relations de travail se détériorent, sentiments d’incompréhension et frustration chez les travailleurs.
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