Trouble Decubitus
Compte Rendu : Trouble Decubitus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mcjujufeat • 5 Mars 2013 • 506 Mots (3 Pages) • 1 725 Vues
Troubles du décubitus
Thromboses veineuses profondes et embolies pulmonaires :
Il s’agit des complications les plus sévères et les plus fréquentes tout particulièrement en cas d’AVC. Elles imposent une surveillance régulière, surtout des membres inférieurs. La prévention de ces complications repose sur la mobilisation. Le lever précoce, et l’administration d’anticoagulant à doses préventives sur prescription médicale. Le drainage circulatoire peut être associé : des bas de contention sont posés dès l’admission.
Hypotension artérielle :
Le risque d’hypotension orthostatique en cas d’alitement prolongée est important ; on peut conseiller la mise en place de bandes élastiques, de bas de contention adaptés et correctement installés, la position demi assise, le maintien passif d’ un orthostatisme (planche basculante), etc.
Complications cutanées :
La prévention de l'escarre est une urgence, sa présence indiquant un défaut de vigilance de l’équipe soignante. Une escarre est une nécrose ischémique des tissus compris entre le plan du support sur lequel repose le sujet et le plan osseux. Elle suppose deux facteurs pathogènes : l’immobilité et la non perception de la douleur. Le sujet qui ne ressent plus la gêne, l'inconfort de la position, ne mobilise plus spontanément ses points d'appui (rachis, os iliaques, calcanéums). À côté des deux facteurs majeurs que sont une mobilité réduite et l’existence de troubles sensitifs, d’autres facteurs favorisent l'apparition des escarres :
– dénutrition ;
– amyotrophie en particulier en cas d’hyper catabolisme et chez les polytraumatisés ;
– sénescence cutanée ;
– troubles sphinctériens ;
– infections systémiques sévères ou aiguës ;
– comorbidité : dont l’artérite, le diabète, l’obésité, etc
Les facteurs de risque peuvent être évalués selon des échelles (par exemple l'échelle de Norton, etc.). Les zones de prédilection sont les zones d'appui avec une faible épaisseur de revêtement cutané : talons, région sacrée, régions trochantériennes et ischiatiques, les malléoles puis les régions scapulaires, les coudes, la nuque.
Traitement préventif :
Les mesures prophylactiques doivent être systématiquement envisagées dès que le décubitus se prolonge : surveillance cutanée régulière, mobilisation passive et changement de position toutes les 3 heures, protections des points de compression, hygiène stricte du patient et du lit, change régulier.
REDUCTION DES DUREES D'APPUI
Le malade doit être mobilisé par le personnel soignant de façon régulière (décubitus dorsal, décubitus semi-latéral gauche et droit stabilisés par des coussins de mousse, position assise, etc.).
MESURES D'HYGIENE
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