Sous Haussmann, la ségrégation verticale et horizontale s’homogénéisent

Ce chapitre explique la relation entre l’ilot comme forme urbaine et entre les pratiques de sociabilité et essaie d'établir les modifications sociales qu'on pu générer les modifications spatiales. Sous Haussmann, la ségrégation verticale et horizontale s’homogénéisent à l'échelle globale de la ville. Les opérations de rénovation de Paris se sont contentés du centre ville et par conséquent la hausse des loyers a obligé les classes sociales moins aisés à quitter le centre et s’installer en périphérie d’où l’émergence de deux Paris, le Paris bourgeois et fortuné et Paris des ouvriers jugé dangereux et chassé à la périphérie. L’îlot haussmannien intègre des pratiques diverses, une vie sociale qui se conjuguent à l'urbain et influence l’organisation de la famille bourgeoise dont le logement devient un lieu de pratique autonome et privée, lieu par excellence de la vie familiale alors que pour les classes ouvrières la pratique spatiale populaire est restée d’ordre collectif malgré le fait que le projet de logement social haussmannien tendait à supprimer cette pratique collective jugée dangereuse du point de vue de l’hygiène, de la moralité, de la paix sociale (question de sécurité pour le régime autoritaire). Le chapitre met l’accent sur la métamorphose urbaine et sociale entre l’ilot pré-haussmannien, qui était un espace urbain de développement de la vie sociale où il n’existait pas de différence entre l’intérieur et l’extérieur : une sociabilité plus ouverte, et l’ilot haussmannien qui sépare les espaces de vie, tout en gardant une relation entre l’intérieur et l’extérieur, entre le privé et le public. Entre immeuble bourgeois et immeuble populaire le rapport avec l'extérieur diffère.

L'ouverture de l’îlot, perçue en Angleterre avec le close, développe une sociabilité au devant de la façade. Dans les closes l’ilot est une entité ouverte physiquement ou visuellement entre intérieur et extérieur. On y retrouve un peu la même sociabilité qu'à l'intérieur de l’îlot haussmannien, et cette sociabilité est souvent renforcée par une homogénéité des classes d'âges. L’ilot ouvert est devenus un espace de pratique collective. Le chapitre pose la question du rapport que doit entretenir l'habitant/pratiquant avec l’extérieur. On distingue deux types de relations pratiquant/extérieur, l’appropriation et ainsi l’ilot joue le rCe chapitre explique la relation entre l’ilot comme forme urbaine et entre les pratiques de sociabilité et essaie d'établir les modifications sociales qu'on pu générer les modifications spatiales. Sous Haussmann, la ségrégation verticale et horizontale s’homogénéisent à l'échelle globale de la ville. Les opérations de rénovation de Paris se sont contentés du centre ville et par conséquent la hausse des loyers a obligé les classes sociales moins aisés à quitter le centre et s’installer en périphérie d’où l’émergence de deux Paris, le Paris bourgeois et fortuné et Paris des ouvriers jugé dangereux et chassé à la périphérie. L’îlot haussmannien intègre des pratiques diverses, une vie sociale qui se conjuguent à l'urbain et influence l’organisation de la famille bourgeoise dont le logement devient un lieu de pratique autonome et privée,

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