Biographie du baron Haussmann
Fiche : Biographie du baron Haussmann. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar imraal • 6 Février 2013 • Fiche • 927 Mots (4 Pages) • 1 820 Vues
Né à Paris le 27 mars 1809 au 55 rue du Faubourg-du-Roule, dans le quartier Beaujon, dans une maison qu'il n'hésita pas à faire démolir, il est le fils de Nicolas-Valentin Haussmann (1787-1876), protestant, commissaire des guerres et intendant militaire de Napoléon Ier et d'Ève-Marie-Henriette-Caroline Dentzel, fille du général et député de la Convention Georges Frédéric Dentzel, baron d'Empire, et le petit-fils de Nicolas Haussmann (1759-1847), député de l'Assemblée Législative et de la Convention, administrateur du département de la Seine-et-Oise, commissaire aux armées.
Il fait ses études au collège Henri-IV et au lycée Condorcet à Paris, puis il entame des études de Droit tout en étant au conservatoire de musique de Paris.
Il se marie le 17 octobre 1838 à Bordeaux avec Octavie de Laharpe, protestante comme lui; ils ont deux filles : Henriette, qui épouse en 1860, le banquier Camille Dollfus et Valentine, qui épouse en 1865 le vicomte Maurice Pernéty, chef de cabinet du préfet de la Seine, puis, après son divorce (1891), Georges Renouard.
Le 21 mai 1831 il est nommé Secrétaire Général de la préfecture de la Vienne à Poitiers puis le 15 juin 1832 sous-préfet d'Yssingeaux.
Il fut successivement sous-préfet du Lot-et-Garonne à Nérac (le 9 octobre 1832), de l'Ariège à Saint-Girons (le 19 février 1840), de la Gironde à Blaye (le 23 novembre 1841), puis préfet du Var à Draguignan (le 24 janvier 1849), et enfin de l'Yonne (15 mai 1850).
Présenté à Napoléon III par Victor de Persigny, ministre de l'Intérieur, il devient préfet de la Seine le 22 juin 1853, succédant ainsi à Jean-Jacques Berger et à Rambuteau.
Le 29 juin 1853 l'Empereur lui confie la mission d'assainir et embellir Paris.
La transformation de Paris
Article détaillé : Transformations de Paris sous le Second Empire.
Napoléon III remet au baron Haussmann le décret d'annexion à Paris des communes suburbaines (1860)
Avenue de la Grande-Armée
Au milieu du XIXe siècle, Paris se présente à peu près sous le même aspect qu'au Moyen Âge[réf. nécessaire] : les rues y sont encore sombres, étroites et insalubres.
Lors de son séjour en Angleterre (1846-1848), Louis-Napoléon Bonaparte fut fortement impressionné par les quartiers Ouest de Londres : il est vrai que la reconstruction de la capitale anglaise à la suite du grand incendie de 1666 avait fait de cette ville une référence pour l'hygiène et l'urbanisme. L'Empereur voulait faire de Paris une ville aussi prestigieuse que Londres : ce sera le point de départ de l'action du nouveau préfet.
On a pu dire que l'idée maîtresse de ces énormes travaux urbains est de "libérer les flux" (physiques, économiques et humains) en premier lieu par une meilleure circulation de l'air et des hommes, en adéquation avec les théories hygiénistes, héritées des « Lumières » et qui sont alors en plein essor, mais aussi en réaction à l'épidémie de choléra de 1832. Cette campagne sera intitulée « Paris embellie, Paris agrandie, Paris
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