Management interculturel
Étude de cas : Management interculturel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar evan8434 • 12 Avril 2022 • Étude de cas • 900 Mots (4 Pages) • 471 Vues
PARTIEL MANAGEMENT INTERCULTUREL
Question : Après avoir défini le concept de culture vous décrirez les différentes étapes de la démarche interculturelle. Puis vous présenterez les différentes dimensions culturelles mises en évidence par l’anthropologue Hofstede.
Vous illustrerez vos proposes avec des exemples précis du cours et de vos connaissances personnelles.
Le concept de culture : La culture est un ensemble lié de dispositions à penser, sentir, percevoir et agir qui se déclinent dans des comportements, propos, normes formelles (règles, lois...) et informelles, rites, croyances, jugements spécifiques, priorités, postures corporelles, formes particulières d’expression des émotions et sentiments, modes d’organisations, etc.
Les différentes étapes de la démarche interculturelle sont :
Étape 1 – DECENTRATION
Prendre conscience de nos propres cadres de référence : quelles sont les normes et les valeurs qui m’animent ? quels sont les préjugés ? les stéréotypes ?
Les stéréotypes ce sont des croyances que l’on porte sur les uns et les autres. Il donne une image incomplète, qui ne prend pas en compte les caractéristiques de chacun.
Le diagnostic interne (forces et faiblesses).
La décentration permet d’éviter une attitude d’Ethnocentrisme : perception sociale que l’on peut avoir de sa propre culture, penser que les traditions et les pratiques de sa propre culture sont supérieurs à celle des autres.
Étape 2 – LA PENETRATION DU SYSTEME DE L’AUTRE
Se placer à la place de l’autre, son point de vu, pour essayer de comprendre. Il faut faire preuve d’écoute active, et d’empathie.
Il excise dans la négociation deux types de stratégie :
- Stratégie intégrative (gagnant/gagnant)
- Stratégie distributive (un dominant et un dominé)
Étape 3 – NEGOCIATION
Permet d’identifier les noyaux durs, la part qui n’est pas négociable, qui ne supporte aucun compromis, et l’espace de négociation possible, afin trouver des solutions créatives de valeur que chaque partie admettra en conscience impliquant souvent un compromis.
Les différentes dimensions culturelles mises en évidence par Hofstede sont :
- Culture Individualiste en opposition avec la culture collectiviste et communautaire
Individualisme : l’intérêt personnel prône sur celle du groupe, souvent associé à une culture masculine. Chacun a le droit d’avoir une vie privée, l’individu doit avoir des libertés.
Elle est basée sur la réussite professionnelle, personnelle, avec une envie de compétition.
Les relations de travail entre les employés et employeurs sont basées sous des critères économiques. On pense pour le « je » et non le « nous ».
Société Universaliste : société dans laquelle on considère qu’il y a des lois qui doivent être appliquées par tous.
Société Communautaire : faire des exceptions à des lois.
Exemple : les États-Unis, les pays Européens, l’Australie
Communautaire : l’entraide, collectiviste, la reconnaissance du groupe, très bonne capacité à travailler en groupe, égalité entre les membres d’un même groupe, loyauté envers une entreprise, on se sent appartenir à un groupe. On penche pour le « nous » et non le « je ». Le groupe empiète sur la vie privée.
L’harmonie entre tous est importante.
- Culture masculine en opposition avec la culture féminine
Masculine : l’esprit de compétition, société ou on va valoriser le succès matériel, professionnel, les hommes doivent se montrer fort. Une société dans laquelle les petits garçons n’ont pas le droit de pleurer. On va donner la priorité à l’accompagnement des taches plutôt qu’aux relations sociales, on attend de la femme qu’elle soit émotive. L’échec scolaire est vécu comme catastrophique. La performance individuelle constitue un moteur de motivation des salariés. Exemple : le Japon, les USA, Autriche, l’Italie, l’Allemagne, le Mexique
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