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L’hyperactivité ou trouble déficitaire

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Par   •  9 Juin 2015  •  5 741 Mots (23 Pages)  •  777 Vues

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TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………….………………………4

CHAPITRE 1 : DESCRIPTION………………………………………………………………………………………………………..5

CHAPITRE 2 : ÉVALUATION…………………………………………………………………………………………………………8

CHAPITRE 3 : INTERVENTION…………………………………………………………………………………………………….13

CONCLUSION…………………………………………………………………………………………………………………………….18

BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………………………………………………………20

ANNEXES

INTRODUCTION

L’hyperactivité ou trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité touche près de 10% des garçons d’âge scolaire contre 5% chez les filles. Un enfant ayant la «bougeotte» est malheureusement rapidement étiqueté comme étant hyperactif. Étant infirmière et maman de deux jeunes filles débordante d’énergie, une appréhension s’est vite installée avec la rentrée scolaire qui approche déjà à grand pas et les intervenantes préscolaires qui ont vite fait d’aborder le sujet de possibles symptômes d’un déficit d’attention pour ma petite fille de quatre ans et demi qui ne semble pas arriver au bout de son énergie. L’occasion d’un approfondissement de mes connaissances sur le sujet en était des plus idéales de par mon intérêt à être mieux outiller sur le sujet et par le lien directe qu’entretien la problématique du TDAH avec la psychomotricité. L’hyperactivité ou syndrome hyperkinétique étant un trouble psychomoteur fonctionnel (répercussion motrice en lien direct avec les fonctions cérébrales) amène des limitations de l’intégration de la personne TDAH dans son milieu et les symptômes d’inattention et d’hyperactivité/impulsivité cause des problématiques sur plusieurs plans de la vie personnelle, sociale, scolaire ou professionnelle de la personne. Un bilan psychomoteur sera donc très utile à l’établissement d’un diagnostic de TDAH et les approches entreprise dans un but thérapeutique feront aussi état de psychomotricité dans un but d’amélioration, compréhension, contrôle et mieux-être pour la personne TDAH.

CHAPITRE 1 : DESCRIPTION

L’hyperactivité est souvent décrite comme un trop plein d’énergie et trop peu de gens ont une connaissance profonde de cette problématique qui peut conduire ceux qui en souffrent, directement ou indirectement, à l’isolement. Il existe une multitude de sources d’information sur le sujet mais certaines d’entre-elles sont trop peu fondé et induisent en erreur de par leur ignorance.

Tout au long de ce présent chapitre, il y sera exposé des descriptions émanant de sources différentes mais constitué majoritairement de similitudes, de cette problématique qu’est le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Débutons avec M. Robert Rigal, professeur au Département de kinanthropologie de l’Université du Québec à Montréal (Rigal, 2003), qui stipule que bien que le TDAH se dissocie d’un trouble de la maladresse, celui-ci est tout de même évocateur de comportements pouvant troubler un bon déroulement des activités motrices et de leurs coordinations. Il est caractérisé par l’inattention, l’impulsivité et l’hyperactivité. Il qualifie le TDAH de problématique hétérogène de part ces causes autant génétiques (hérédité), physico-chimiques (immaturité des structures frontales et cérébelleuses, dysfonctionnement des neurotransmetteurs, exposition au plomb ou mercure) que psychosociales (instabilité et/ou délinquance de l’environnement). Il établit le diagnostic d’hyperactivité à la présence de six symptômes d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité sur une période continue minimale de six mois selon les critères du DSM-IV (voir en annexe).

Jane Ball et Ruth Bindler (Ball, Bindler, 2003), caractérisent le TDAH par la présence de comportements inappropriés en rapport au stade de développement impliquant une insuffisance de l’attention et une hyperactivité. Elles identifient en tant que manifestations cliniques du TDAH, une courte durée d’attention, de l’impulsivité ainsi qu’une exagération de l’intensité de l’activité motrice. Ces symptômes sont par la suite, qualifié comme variant de légers à graves et souvent associés à des troubles d’apprentissage ainsi qu’à des difficultés au niveau de leurs relations sociales. Celles-ci stipulent les mêmes causes étiologiques au TDAH que Rigal mais viennent y ajouter l’exposition prénatale à l’alcool. Selon celles-ci, le diagnostic de TDAH y est aussi établi en fonction des critères diagnostiques du DSM-IV.

Katherine M. Fortinash (Fortinash, 2003), s’appuie aussi sur les critères diagnostiques du DSM-IV pour identifier un TDAH. La description clinique de la problématique du TDAH y est ensuite qualifiée comme ayant des manifestations d’ordre comportementales, émotionnelles, cognitives et sociales. Fortinash distingue, au niveau comportemental, les enfants atteints de TDAH de par plusieurs caractéristiques tels que l’incapacité de rester immobile dans l’accomplissement de tâches élémentaires ainsi que le fait qu’ils se dépensent sans arrêt en allées et venues, courent, grimpent et sautent sur les meubles (hyperactivité excessive). Ils sont impulsifs, bruyant et ont tendance à interrompre les autres au cours d’une conversation. Ils présentent souvent des difficultés sociales, scolaires et professionnelles. Les troubles d’attention, d’hyperactivité et d’impulsivités rencontrées chez les TDAH peuvent conduire à d’autres maladies ou problèmes sur le plan émotionnel tel la faible estime de soi ou une labilité de l’humeur. Sur le plan cognitif, l’inattention y est clairement le trouble à retenir. L’inattention dans les travaux scolaires résulte en négligence et en manque de persévérance. La personne atteinte d’un TDAH semble souvent

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