Les métamorphoses de la légitimité, classe sociale et goûts musicaux en France - Coulangeon
Fiche de lecture : Les métamorphoses de la légitimité, classe sociale et goûts musicaux en France - Coulangeon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aurélie Gosset • 21 Avril 2017 • Fiche de lecture • 607 Mots (3 Pages) • 924 Vues
Les métamorphoses de la légitimité, classe sociale et goûts musicaux en France - Coulangeon
Goûts musicaux : intéresse al socio (ex : Bourdieu différenciation des goûts musicaux)
Coulangeon : socio fr directeur au CNRS
- analyse socio sur les différenciations des goûts musicaux
- se propose de présenter le problème de la légitimité culturelle à partir des goûts musicaux (entre 73 et 2008)
Début de l’article Nathaniel Herzberg fait un entretiens avec François Fillon → goûts très éclectique (= large panel) / diversifiés (classique, rock, pop, musique anglaise etc)
On nous transmet des goûts mais certaines pratiques vont être + valorisées que d'autres → on dit que ce sont des pratiques légitimes car valorisées par l'école :
↪ art théâtrale, art pictural, art musical (ex : lecture de romans classiques, golf, polo, opéra, théâtre, musée)
↪ pratiques - valorisées : pétanque, rap, belote, foot, café, pêche
Bourdieu (La légitimité culturelle)
Commence par regarder quelle classe consomme quelle pratique :
- classes supérieurs : pratiques valorisées
- classe pop : pratiques - valorisées
Après enquête réalisées 60's il évoque le modèle de pratiques légitimes et pose 2 pôles en considérant 1 dichotomie entre :
- les « savant »
- les « populaire »
Richard Peterson (prof au EU et sociologue de la culture) reprend modèle de Bourdieu critiqué vieillissant
- constate que les classes sup consomment aussi des pratiques - valorisées
- il ne faut plus faire la distinction classes sup/classe pop ou savant/populaire mais entre omnivore et univore
→ Compter plutôt la diversité de ce que l'on consomme plutôt que la quantité → pratiques éclectiques
- omnivores = capacité à piocher divers styles musicaux → se retrouve chez les classes supérieurs (ex : classique, jazz, chanson fr, etc)
- univore = goûts + spécifiques → se retrouve chez les classes pop
Coulangeon va prendre ces 2 études et y ajouter l’enquête des évolutions des goûts musicaux en France
- majorité de la pop écoute de la musique (cette tendance augmente)
- nombre de genre cité
Avantage de l’enquête :
- forme de culture non verbale, ineffable (ce qui ne peut pas être dit)
- rapport immédiat à la musique
- bcp de gens écoutent de la musique
- écouter de la musique est accessible
- grande diversité entre les pratiques
- musique n'est pas 1 variable dichotomique (c'est pas soit on écoute soit on écoute pas)
- univers très segmenté par l'O genres classés par les producteurs : hiérarchie / catégorisation établie et pré-construite (VS peinture ou dans les autres types d'art, il s'agit + d'influence et de mouvement)
Il se demande : est-ce qu'on a une proportion des + dominés à s'approprier les pratiques dominantes
au – 1 genre : se retrouvent au mm point : généralisation de la pratique
au – 2 genre : on garde la hiérarchie
au – 3 genre : on retrouve vraiment la hiérarchie entre CSP
- + forte proportion de gens qui écoutent 1 seul genre musical
- ce sont les agriculteurs qui vont connaître la + grande ↗
- facteur de l'évolution de l'écoute de différents genre = massification scolaire, des médias, des moyens d'écoute, diversité culturelle
- valorisation de la culture populaire : elle prend de l'importance (le rap est repris et valorisé par les catégories supérieures)
Musique classique
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