Le vintage

Première partie : Synthèse

Nous avons un corps de document constitué d’un extrait d’ouvrage de P. GAYMARD, intitulé Le vintage. Le monde expliqué aux vieux, publié 2003, mais également de propos recueillis par A. LASJAUNIAS dans le périodique M, me magazine du monde publié le 5 juillet 2012 et d’un second extrait d’un ouvrage intitulé Le Planétarium écrit par N. SARRAUTE publié en 1959, enfin d’une affiche de l’Anjou Vélo Vintage, 2014.

Ces documents ont pour point commun de mettre en avant le vintage, mode de l’ancien et comment ce dernier est perçu dans la société selon différents point de vue (avec un corpus entièrement féminin).

Le vintage peut être considéré comme un simple effet de mode ou alors comme un mode de vie, les avis diverges.

Nous pouvons alors nous demander dans quelle mesure le vintage rassemble tout en divisant.

Pour répondre à cette problématique, nous étudierons d’abord le reflet d’un faussé de pensées entre l’ancienne et la nouvelle génération ensuite nous verrons les femmes et les hommes contre les diktats et enfin le vintage une philosophie.

Avant le milieu des années soixante, le vêtement de seconde main avait très peu d’exposition dans le commerce de la vente en détail, la jeunesse de cette période n’apportait guère d’attention a ces chiffons, car pour eux jeunesse est synonyme de « révolte, nouveauté, nihilisme, liberté » et non récupérer de vieille guenille ou encore des meubles d’antan. N. SARRAUTE illustre parfaitement ce propos lorsque la mère d’Alain(jeune universitaire dans les années 60) prend la parole pour lui exprimer son incompréhension envers sa lubie pour les meubles d’antiquaire « qu’il regarde de beaux vieux meubles, des tableau, des œuvres d’art, il n’y a rien à redire a ca … mais ces courses chez les antiquaires ».Les baby-boomers ressentent en ce phénomène « une fascination morbide, des jeunes déjà vieux, confits dans la peur de l’avenir et incapable de créer quoi que ce soit »

Tandis que dès les années 70 jusqu’à nos jours la mode de l’ancien est omniprésente il fusionne avec les nouvelles technologies c’est un phénomène nouveau qui caractérise notre jeunesse. Le vintage est tendance chez les jeunes occidentaux, il représente « l’enracinement, l’harmonie, la cohérence, la responsabilité, l’enthousiasme, l’envie, l’innovation, la création » qui est le reflet de ce à quoi la jeunesse moderne aspire et surtout souhaites dégager. L’envie de lier le passé au présent comme un devoir de mémoire il s’approprie ces « pièces unique » charger de « vraies valeurs » et les allies au quotidien d’une personne vivant dans le monde milléniale.

Ce choc des générations n’est pas étonnant, car l’actualité est différente et la jeunesse actuelle n’a pas les mêmes ambitions que celle précédente, la révolte n’est pas au gout du jour. Aujourd’hui les thématiques sont plus portés sur la connaissance de soit et l’appropriation de son passé sans en oublier le présent. Le choc générationnel est moins violent mais reste néanmoins présent.

Les hommes et femmes ont toujours été différencier d’un point de vue sociologique, les filles sont douces tandis que les garçons sont forts, les filles aiment s’apprêter alors que les garçons aiment construire et la liste est longue. Ces stéréotypes encrés dans notre inconscient depuis le plus jeune âge nous poussent à nous comporter de tel ou tel façon en fonction de notre interlocuteur, c’est une sorte de système d’intégration qui est devenue primaire.

Néanmoins, ces diktats se déconstruisent peu a peu pour les jeunes générations mais reste compliqués à briser. Dans les années 60 le personnage d’Alain dépeint dans l’ouvrage de N. SARRAUTE en est victime par sa mère qui considère sa passion pour les meubles antique comme « des futilités » elle dit « (qu’) un homme a d’autres chats à fouetter, (qu’) il se moque de ces choses-là », elle le considère comme un « enfant gâté » qui gaspille sont temps dans des choses inutile. Ces choses sont peut-être inutiles pour sa mère mais probablement centrale pour le bien être d’Alain.

Cependant cette différentions sujet d’homme ou de femme ce brise peu a peu Didier Ludot en est la personnification ; il est spécialiste de la haute couture vintage et propriétaire de plusieurs boutiques à Paris. Il a ouvert sa première boutique de couture vintage en 1975 et n’as cessé son activité depuis. Il parle tissu, femme et tous ce qui les entoure expert en matière de mode et directeur d’une affaire fluctuante, Didier Ludot représente tous ce que la mère d’Alain n’imagine pas chez un homme. Il est l’excellent représentant de cette société en mouvement.

Chez les femmes les diktats concernant la mode sont plus sévères étant donné que la société pousse les femmes à être compétitive entre elle, ne serait-ce que par le culte du corps féminin mais également par l’habillement. Les diktats de mode sont féroces des remarques tel

...