Ecriture personnelle vintage

Ecriture personnelle

Selon vous, le culte des objets du passé n’est t-il qu’une attitude superficielle ?

I – Se passionner pour les objets du passé peut apparaître comme une attitude superficielle

a) Forme de snobisme

b) Manque d’utilité

c) Effet de mode

II – Se passionner pour les objets du passé peut manifester de réelles motivations

1. Un attachement fort affectif/constructif
2. Moyen d’économiser de l’argent
3. La peur de l’avenir

Avec le progrès technologique auquel nous faisons face au quotidien, nous pourrions penser que les objets anciens n’intéressent plus personne. Cependant, certains y dévouent encore une véritable passion. Mais cet engouement autour des objets du passé n’est-il pas qu’une attitude superficielle chez les intéressés ? Est-il qu’un effet de mode ? Pour répondre à ces questions, nous verrons dans un premier temps qu’en effet, se passionner pour les objets du passé peut apparaître comme une attitude superficielle mais nous verrons dans un deuxième que cela peut manifester de réelles motivations chez l’homme.

Tout d’abord, nous pourrions penser que le culte pour les objets du passé n’est qu’une attitude superficielle sachant que cela est vu comme un effet de mode. En effet, le vintage est aujourd’hui un phénomène de société à part entière et fait objet d’un véritable marché. Pour affirmer ces propos, nous pouvons prendre l’exemple des friperies. Même si celles-ci existent depuis de nombreuses, elles n’ont pas toujours connues un tel engouement. C’est vers les années 60 qu’elles ont commencé à avoir un réel succès pour se détourner des classiques de mode. Aujourd’hui nombreuses sont les friperies, mais aussi les brocantes, les émissions de télévision puisque le vintage suscite un véritable engouement, éphémère ou non…

        De plus, le dévouement de certains pour les objets du passé peut être vu comme une attitude superficielle sachant qu’on n’y trouve pas forcément une véritable utilité. En effet, certains consacrent beaucoup de temps et d’argent dans le vintage. Cette attitude peut être vu comme incohérente et donc superficielle dans le fait qu’un objet du passé ne va pas forcément nous servir, donc pourquoi dépenser autant d’énergie dans sa recherche ou remise à neuf. L’extrait de roman Le Planétarium de Nathalie Sarraute est un bon exemple. En effet, la belle mère voit d’un mauvais œil la passion de son beau fils pour le vintage et donc pour des choses qui ne lui serviront pas forcément. Celui-ci y consacre beaucoup de temps et d’argent, ce qui est vu comme irresponsable, futile par sa belle mère et donc par conséquent « superficiel ».

        Enfin, s’intéresser au vintage peut être vu comme une attitude superficielle dans le fait que ceux qui détiennent certaines pièces rares/exclusives vont se mettre en avant et se définir comme quelqu’un de différent, voir de mieux que celui qui s’habille normalement. En effet, même si le vintage permet de se démarquer, certains en jouent puisque celui concerne tout de même une certaine catégorie sociale. Les pièces rares ou uniques atteignent parfois certaines sommes que tout le monde n’est pas capable de s’offrir. Pour appuyer ces arguments, nous pouvons prendre l’interview de Dider Ludot dans M, le magazine du Monde où il explique qu’il existe « une espèce de snobisme » dans le vintage puisque une femme par exemple sera fière de dire « je suis la seule à avoir ce tailleur Dior ou ce tailleur Balmain ».

...