Stage dans le service de médecine de l’EPS[1] de Lomagne à Fleurance.

Sutra Cindy         

        Institut de formation en soins infirmiers

        AGEN NÉRAC

Université de Bordeaux

Analyse de pratique professionnelle (3ème stage)

Promotion 2020–2023

Table des matières

I.        Contexte/Description        1

II.        Cadre intentionnel        2

III.        Cadre procédural et déclaratif        2

IV.        Cadre Évaluatif        5

a.        Questionnement/Étonnement        5

V.        Bibliographie        8

1. Contexte/Description

Je suis étudiante infirmière en première année et j’effectue mon troisième stage dans le service de médecine de l’EPS^[1] de Lomagne à Fleurance. C’est pour ma part, mon premier stage en service hospitalier ainsi qu’en service de médecine, en tant qu’étudiante infirmière.

Dans l’établissement, j’ai pu rencontrer les différents professionnels : infirmières, les aides-soignantes, les ASH^[2], le médecin coordinateur, les médecins traitants, mais également le cadre de santé, le diététicien, la psychologue, la secrétaire médicale, ainsi que les kinésithérapeutes et l’assistance sociale.

L’établissement est composé de 2 niveaux :

• Le rez-de-chaussée est composé de l’accueil, des vestiaires, de la salle de soins et des deux salles de transmissions, du bureau du cadre de santé, des réserves, du bureau de l’assistante sociale et celui de la secrétaire médicale. On trouve en plus le service de médecine (où je suis en stage) et le service du SSR et un EHPAD.
• Le 1er étage on retrouve un autre EHPAD, avec les bureaux du cadre de santé de l’EHPAD, et un autre vestiaire.

Nous pouvons trouver des chambres simples ainsi que des chambres doubles, mais les chambres doubles ne sont pas utilisées actuellement à cause de la COVID 19.

La situation que je vais vous présenter se passe dans la chambre simple d’un des résidents de l’établissement, monsieur C. Pierre, entrée dans la structure le 25 mai 2021. Monsieur arrive de son domicile à la suite de l’hospitalisation en urgence de sa femme (aidante principale) au centre hospitalier d’Auch. Le motif d’entrée est qu’il présente une bronchite chronique.

1. Cadre intentionnel

J’ai choisi cette situation, car elle m’a permis de me questionner sur ma position en tant qu’élève et de réfléchir par moi-même à un diagnostic infirmier au vu de la situation et de faire des recherches sur la pathologie de la personne prise en soin, ainsi que sur les différentes prises en charge d’un patient en fonction des professionnels de santé.

Dans cette situation, je vais réaliser un lavement évacuateur selon le protocole prescrit auprès du patient.

1. Cadre procédural et déclaratif

Mr C. Pierre présente une bronchite chronique et est atteint d’une cécité totale, d’une surdité, d’une FA^[3] lente (découverte au cours de son hospitalisation) ainsi que d’HTA^[4].

Ce jour, aux transmissions l’infirmière nous signale que monsieur est à 4 jours sans selle malgré la prise de sachet laxatif MACROGOL quotidiennement 1 sachet/jours 2X/J.

On nous demande d’appeler le médecin qui suit monsieur afin de savoir la conduite à tenir.

Le médecin nous demande au téléphone de lui faire un lavement (mélange d’eau tiède 2/3 + huile de paraffine 1/3 + 1 Normacol), et nous explique qu’il fera l’ordonnance lors de son passage le soir dans le service.

J’ai pu poser comme diagnostic IDE : Problème de constipation lié au ralentissement de son métabolisme et donc de son péristaltisme, à la baisse de sa mobilité physique, à son âge, au fait que monsieur mange en très petite quantité ainsi qu’aux effets indésirables de ses traitements.

Dans le cadre de la mobilisation de la limitation de la transmission du virus COVID 19, nous devons suivre des recommandations. D’après le site internet Solidarité-santé.gouv (1)

« Le port du masque est obligatoire pour l’ensemble du personnel des établissements pour personnes âgées et des établissements pour personnes en situation de handicap accueillant une majorité de personnes à risque de forme grave ». Afin d’éviter ou de limiter la transmission interhumaine des infections par le virus COVID 19 qui se transmet via des gouttelettes de salives ou des sécrétions des voies aériennes supérieures.

En effet, le COVID 19, d’après le site internet gouvernement.fr (2) « Se transmet par contamination aéroportée via les goulettes, il s’agit de sécrétions invisibles qui sont projetées lors d’une discussion, d’un éternuement ou en toussant. Il se transmet aussi via les contacts directs physiques (poignées de main, accolades…) ou indirects via des objets ou des surfaces contaminées par une personne porteuse. Ou encore par l’air essentiellement dans un espace confiné. ». Le port du masque de soins de type « chirurgical » permet de s’opposer à l’émission et à l’inhalation des micro-organismes.

Dans le cadre des précautions standards « Gouttelettes », nous devons donc porter un masque chirurgical, faire une hygiène des mains qui vise à limiter les transmissions croisées de micro-organismes (manuportage) avec une FHA avant d’entrée dans la chambre d’un résident, afin de se désinfecter les mains avec une SHA. Cette dernière s’effectue sur des mains visuellement propres et sèches (si cas contraire lavage simple avec eau et savon). La SHA est une solution bactéricide, virucide et fongicide qui vise à éliminer la flore transitoire. Pour cela il faut réaliser une friction en 7 étapes : paume paume, paume sur dos de la main, doigts entrelacés, paume doigt, pouces, ongles, poignets. Afin d’être efficace et recouvrir toute la surface des mains, il faut effectuer 30 secondes de frictions et jusqu’à séchage complet pour éliminer les agents pathogènes responsables des transmissions croisées par manuportages. Il faut aussi veiller à porter une tenue professionnelle avec des manches courtes, ne pas avoir de bijoux, de vernis, de faux ongles et veiller à ce que nos ongles soient courts.

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